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| Sujet: Oh that boy's a slag. The best you ever had. + NOAH&NATHANAËLLE Lun 13 Jan - 16:57 | |
| NATHANAËLLE&NOAH ► Clinging to not getting sentimental said she wasn't going but she went still likes her gentlemen to not be gentle.
La petite traine de ma robe de soirée en mousseline bruisse à chacun de mes pas alors que j’en fais bien une centaine dans le hall d’entrée de la maison. J’ai l’impression que personne n’est pressé chez moi et qu’ils se fichent bien d’arriver en retard. Mes yeux ne cessent de faire des allers-retours entre l’escalier et la pendule donc le tic-tac commence à me taper sur le système. Pour faire passer le temps je refais les dernières répliques de la pièce que je dois jouer ; elles ne me viennent pas naturellement et ça m’énerve. Je déteste ne pas bien connaitre mon texte. Et alors que j’arrive enfin à les réciter sans buter sur l’une d’elle, ma petite famille est enfin prête. Cléo et Joe prennent une voiture ensemble avec Liam, tandis que je monte dans une autre avec nos parents. Ma robe n’est pas du tout pratique pour monter dans une voiture et j’ose à peine imaginer à quel point elle ne le sera pas quand il va falloir que j’en descende. Le bustier me comprime le thorax et j’ai peur de m’évanouir bientôt si je ne me lève pas. Elle tombe ensuite en cascade de mousseline jusqu’à mes chevilles qui disparaissent en dessous. Je porte à mes pieds des petits escarpins à brides argentés pour me grandir un peu. Mais pas assez haut pour souffrir le martyr en fin de soirée bien heureusement.
Nous arrivons plutôt rapidement au petit hôtel qui sert de « salle de réception » et fort heureusement, un portier m’aide à sortir de la voiture. Je le remercie poliment, sans effusion de tendresse ou de gentillesse quelconque afin de ne pas faillir à mon rôle de peste en chef. Nous nous retrouvons tout les six à l’entrée afin de ne pas entrer de façon dépareillé. A l’intérieur bien évidemment, chacun est habillé encore plus élégamment que son voisin, tant et si bien qu’on ne sait plus trop où donner de la tête au bout d’un moment. J’avance à travers la foule avec un sourire polie pour ceux qui m’en adresse un et un signe de tête pour les autres. Certains visages sont déjà rougis par l’alcool alors que la fête ne fait que commencer. Et ce sont ces personnes qui dirigent les plus grandes entreprises de la ville, les plus grands entreprises internationales même pour certains. Je ne sais que dire. On me propose une coupe de champagne alors, je l’accepte poliment. J’en avale une gorgée qui me pique le nez. Autant les alcools forts tels que la Tequila ou la Vodka ne me dérange pas, autant bizarrement, le champagne, je supporte très peu. Les petites bulles sans doute. Sans vraiment regarder ce que je fais, je me retourne brusquement. Mon bras entre en collision avec quelqu’un et je ne sais par quel miracle mon verre ne s’étale pas totalement sur lui. Au lieu de ça, je le lâche sous le choc et il va s’éclater par terre dans un bruit de cristal qui se brise. Dommage. Je m’apprête à m’excuser pour mon inattention quand je me retrouve incapable du moindre mot en voyant le jeune homme dans qui je viens de foncer. Son visage m’est familier, ce n’est pas la première fois qu’on se rencontre. Pourtant je n’arrive pas à mettre un nom sur ses traits. « Je suis… Je… » Je ne me rappelle même plus comment on s’excuse tellement je suis gênée ! « Pardon. » Du coup, fidèle à moi-même, je suis froide.
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