C'était un samedi après midi. Noam venait de raccompagner une de ses protégées chez elle. Il aimait être sûr qu'elles soient en sécurité. Non pas qu'il les portes vraiment toutes dans son cœur, mais c'était son gagne pain. Il devait s'assurer qu'elles soient en sécurité et en forme. L'italien avait désormais décidé de rentrer chez lui pour se reposer devant sa télévision. Jackson lui avait dit qu'il n'était pas libre aujourd'hui. Il n'avait pas chercher à en savoir plus même si sa curiosité aurait voulu en savoir beaucoup plus que ça. Il s'écouterait, il lui demanderait où il va et avec qui il est. Mais, ce serrait beaucoup trop. Il roulait en direction de son appartement lorsqu'il arriva à un feu rouge. Il s'arrêta et regarda les alentours. Il fut surpris de voir Jackson assit sur un banc avec un homme. Ils parlaient et riaient. Surement qu'ils étaient amis. C'est ce que s'était dit Noam dans un premier temps. Il regarda ailleurs, essayant d'oublier, mais sa jalousie prit vite le dessus. Lorsque le feu passa au vert, le mac roula un petit peu avant de se garer de manière à avoir pleine vue sur les deux jeunes hommes. Oui, il était jaloux, beaucoup trop. Il était capable d'espionner celui qu'il aime. Mais, Jackson est à lui, et Noam déteste voir quelqu'un qu'il aime avec une autre personne que lui. Il a toujours peur d'être abandonné, d'être remplacé. C'est plus fort que lui. Il ouvrit sa boite à gant et sorti son paquet de clope. Il s'en grilla une, gardant un œil sur eux. Il sentait doucement la colère monter en lui. Parce que oui, qui dit Noam jaloux dit Noam énervé. Heureusement, la nicotine était là pour le détendre un peu. Mais cela ne suffit pas à le calmer lorsqu'il vit la main de l'autre homme se poser sur la cuisse de Jackson. S'en était beaucoup trop pour lui. Il écrasa sa clope dans le cendrier de sa voiture et en sorti. Il ferma à clef et traversa la route, ne faisant pas vraiment attention à la circulation. Il se fit claxonner, mais il en avait clairement rien à faire. Il s'arrêta devant eux. Il vit le regard de Jackson surprit se lever vers lui. La main de l'homme n'était plus sur sa jambe, surement que son ami lui avait dit de l'enlever. Mais, maintenant que l'italien était énerver, il n'allait pas repartir. J'vous dérange pas j'espère? Il posait la question mais n'attendait pas de réponse. L'ami, surement, de Jackson essaya de dire quelque chose mais Noam l'arrêta de suite. Toi ferme là si tu veux pas que je te casses la gueule. Cette phrase puis le regard noir que lui offrit l'italien le convaincu de ne rien dire. C'est comme ça que tu t'occupes Jack'? Il n'avait rien à se reprocher, parce qu'il n'avait fait que parler et rire avec l'autre homme, mais Noam avait le sang chaud et avait le don de démarrer au quart de tour. Quand il essaya de lui parler, il leva les mains, signe qu'il valait mieux qu'il ne dise rien. Non, tu sais quoi, j'ai pas envie de savoir. Noam jeta un regard à celui qui faisait battre son cœur mais qui l'énervait à ce moment même et s'éloigna un peu d'eux. Il croisa un homme, un homme assez sexy et vu sa démarche, gay. Il attrapa son col et le tira contre lui, lui offrant un baiser plus que torride. Le mac était très buté et con, il faut le dire, lorsqu'il était jaloux. Il venait de lui faire une crise, telle une femme, mais il s'en foutait de ce que pouvait penser les gens de lui. Il ne supportait pas de le voir avec un autre homme, c'était comme ça et puis c'est tout.

Tu as l'air en super forme. Cela fait super plaisir de te voir comme cela Jack'. Toi tu es amoureux. s'exclama Frederik. Le principal intéressé se mit à rougir là sur son banc, ses doigts se crispant sur son gobelet de café frappé. Jackson allait pas le contredire et cette fois il le pensait vraiment. Il avait souvent fait les mauvais choix en amour, mais depuis qu'il gravitait autour de Noam et même s'ils s'étaient rien vraiment promis, (ou en tout cas du côté de Noam) il se sentait épanoui, heureux et plein de vie. Tu crois ? Jackson gloussa avant d'éclater d'un rire pour dissimuler sa gêne. Frederik était quelqu'un que Jackson appréciait beaucoup même s'ils se voyaient très peu. Le grand blond à côté de lui était steward et il était toujours en déplacement. Il y a pas photo. Cela te va super bien d'être amoureux. La main de Frederik se posa sur son genoux pour lui souligner ce qu'il savait déjà, mais il était si heureux d'entendre ses mots. Il sirota une nouvelle gorgée de sa boisson qui venait directement de Starbuck. Il proposa même à son ami d'en prendre une gorgée. Aucune ambiguïté. Frederik était simplement un ami même s'il aimait lui aussi les hommes. Tu sais. Je me fais peut-être des films et même si pour l'instant il va voir ailleurs. Je sens que c'est le bon. Quand je suis avec lui. Je me sens...Et, le sexe c'est, mon dieu, moi qui était si coincé. L'autre nuit ont a pas arrêté jusqu'à 4 heures du matin. Frederik continua de frapper amicalement la cuisse du jeune serveur, si heureux de le voir enfin épanoui. Il faudra que tu me le présentes. Frederik ne pensait pas que le ciel l'entendrait si vite. Jackson leva la tête car il venait d'entendre les klaxons et Noam traverser la route comme un dément. Jackson repoussa la main de Frederik même s'il savait qu'il n'avait rien fait de mal. Il reconnaissait des yeux d'homme jaloux quand il en croisait. Noam ? Mais, qu'est ce que tu... Le jeune vendeur voulut se lever pour présenter son ami, mais la violence des paroles de son amant le tétanisa. Il n'en croyait pas ses oreilles, mais il allait bientôt pas en croire ses yeux. Il vit son Italien s'écartait et allait embrasser un parfait inconnu. Jackson se leva et allait en mettre une à ce mec qui osait toucher les lèvres de l'homme qu'il aimait. Il s'avança, mais à la dernière minute il serra les poings. Jackson n'aimait pas faire de scandale surtout en public. Il regarda alors juste Noam les larmes aux yeux. Il restait si sensible. Pourquoi tu me fais ça ? Frederik c'est juste un ami... Pleurnicha t-il. Justement Frederik entoura ses bras autour du jeune serveur qui sombra en larmes contre son torse. Ouai', c'est comme mon petit-frère. Je sais pas ce que tu as cru, mais c'est pas ça du tout ! Le steward lança un regard noir à celui qui osait faire du mal à son ami.

Noam avait très mal réagi en sortant de sa voiture et en allant faire une crise à Jackson alors que ce n'était pas son petit ami. Il avait encore plus mal réagit en parlant mal à son ami et en allant embrasser un autre homme juste devant ses yeux. Il ne l'avait même pas laissé s'expliquer, alors qu'il n'avait rien fait de mal et que à l'origine, il n'avait pas à se justifier. Il avait embrassé cet inconnu. Il n'avait même pas apprécié ce baiser, c'était juste pour faire du mal à Jackson. Enfin, c'était inconscient, car il ne voulait pas lui faire du mal au fond. Il fut assez surpris de voir Jackson venir vers lui, serrant les poings. Il était énervé, ça ce voyait. Noam tourna la tête vers l'inconnu et lui fis un signe de la tête, lui faisant comprendre qu'il devait dégager. Et c'est ce qu'il fit. Il regarda Jackson et son ami. Il sentit son cœur se fissurer lorsqu'il le vit fondre en larmes. Ce n'est pas ce qu'il voulait. Il ne voulait pas lui faire tant de mal. Il avait juste agit sans réfléchir. Il s'était laissé submerger par sa jalousie qui était un peu trop grande. Il n'aimait pas être jaloux. Et il avait l'impression de revivre la même scène qu'il avait vécu il y a 3 ans. Son ancien petit ami l'avait largué à cause de sa jalousie maladive. L'ami du vendeur lui expliqua qu'il le considérait comme son petit frère. Noam ne pouvait que s'en vouloir. Il passa sa main sur sa nuque, gêné. Il baissa le regard. Je.. Il s'arrêta à un simple "je". Il ne savait pas quoi dire pour sa défense, parce que rien ne pouvait l'excuser. Il avait mal agi et surement tout gâcher entre eux, juste pour une jalousie à la con. Désolé.. Il ne savait rien dire de plus. Il soupira doucement, sentant son cœur lui faire mal. Il avait tellement peur de le perdre mais, c'était surement trop tard. Il se tourna, prêt à partir. Qu'est-ce qu'il pouvait faire de mieux? Se mettre à genoux devant lui? Il avait beau être amoureux de Jackson, il ne pouvait pas se résigner à faire ça. Il était bien trop fière. Il avait besoin de lui, plus que n'importe qui en ce moment. Mais, il ne pensait pas pouvoir réparer sa connerie juste en s'excusant. Il n'y aurait eu que Jackson, il aurait surement mit sa fierté de côté pour lui prouver à quel point il était désolé et qu'il l'aimait. Mais, il y avait son ami.

Jackson détestait être aussi émotif. Cependant, il ne comprenait pas la réaction de Noam. Il n'avait encore jamais été face à la jalousie de l'Italien. Il pouvait sentir qu'il le serrait, mais il ne pensait pas que cela serait jusqu'à pousser le mac à lui faire une scène en pleine rue alors qu'il n'avait rien fait. C'est vrai qu'en boite de nuit, Jackson met parfois du temps à déplacer les mains baladeuses des garçons qui se posent sur ses hanches. Non, que cela l'intéresse, mais par politesse et il ne sait jamais comment ces hommes vont réagir. Le jeune vendeur n'aimait pas les scandales et là il était entrain d'en vivre un, la tête contre le torse de son ami Frederik. Cependant, en entendant Noam prononcer ce mot pourtant si simple : "Désolé ". Jackson leva la tête et ce qu'il vit lui brisa encore plus le cœur. Il se sentait à nouveau mal comme s'il avait encore fait quelque chose qu'il n'aurait pas du faire. Il ne pouvait laisser partir Noam. Il sécha ses larmes d'un rapide revers de manche et quitta les bras de Frederik encore sur la défense. Non, Noam reste... Jackson se tourna vers son ami et le renvoya en tapotant sur son épaule. Celui-ci insista pour rester au cas où, mais le jeune vendeur insista. Non, vas-y. On se téléphone quand tu reviendras et fait attention. Jackson aurait pu l'embrasser, mais il tapota juste ses épaules avec ses deux mains. Il s'approcha de Noam et baissa la tête en arrivant devant lui. Il noua ses mains et se mordilla les lèvres. Tu as un instant. J'aimerais qu'on parle dans un coin tranquille ? demanda t-il simplement. Ses pleurs avaient disparus. La tristesse avait quitté son visage. Il ne semblait même plus en vouloir à Noam. Il voulait juste qu'ils discutent.    

Noam se sentait mal, très mal. Il avait d'ailleurs prévu d'aller boire dans un bar pour oublier à quel point il était bête d'avoir fait une crise à celui qui faisait battre son cœur alors qu'il n'y avait aucune raison. Il soupirait doucement. Après s'être excusé, il commença à partir mais Jackson lui dit de rester. Il se figea, restant dos à lui. Les mains dans les poches, il fixait le sol. Il avait peur qu'il lui dise d'attendre juste pour lui dire qu'il ne voulait plus rien avoir avec lui. Ca le rendrait fou, fou de rage contre lui même. Il n'avait pas envie de revivre la même situation qu'il avait vécu avec Elyas (anciennement Cillian)il y a tout juste trois ans. Il l'entendait dire à son ami de partir. Il soupirait doucement. Il n'avait pas envie que Jackson le laisse tomber. Il ne le supporterait pas. Il s'approcha de lui et lui dit qu'il aimerait qu'ils parlent dans un coin tranquille. Noam avait tellement peur, qu'il se mit à trembler. Il n'avait pas l'habitude de tout ça. Il détestait être jaloux. Il tourna la tête vers lui et approcha timidement sa main de la sienne. Il saisit sa main, pas entièrement, juste ses doigts. Il ne savait pas s'il avait droit de prendre sa main après la crise qu'il venait de lui faire. Aller viens. Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes avant de se retrouver dans un parc. L'italien lâcha la main du vendeur et alla s'asseoir sur l'herbe. Il croisa ses bras autour de ses jambes et regarda en face de lui alors que le vendeur s'asseyait à côté de lui. Il soupirait doucement. Il se sentait con d'avoir fait ça. Je.. Désolé.. Je perds le contrôle quand je suis jaloux.. Il n'osait pas le regarder. Il sentait son cœur se serrer. M'en veux pas..Je.. J'ai besoin de toi.. Il avait la voix tremblante. Il n'avait pas l'habitude de dire ce genre de chose. Il ne disait que très rarement ce genre de chose. Noam avait l'habitude de dire à tout le monde qu'il n'avait besoin de personne et qu'il savait se débrouiller seul. Il tourna la tête à l'opposer du vendeur lorsqu'il sentit ses yeux se remplir de larmes. Il détestait se mettre dans ces états-là. J'suis qu'un con. Murmura-t-il pour lui même.

Jackson aurait été aveugle de voir que Noam était dans tous ses états. Il était encore choqué de la scène qu'il lui avait fait, mais il sentait bien au fond de lui qu'il ne pourrait lui tourner le dos. Il serra sa main et ne la rejeta pas, bien décidé à qu'ils s'isolent pour qu'ils puissent discuter. Il était très content de trouver ce parc pour se poser. Il faisait beau et il voulait comprendre. Il ne connaissait pas les déboires de Noam avec Cillian. Il ne savait pas que son ami l'avait abandonné à cause de sa jalousie. Pour l'instant, le jeune vendeur n'avait pris aucune décision, il voulait surtout s'asseoir et qu'ils puissent se parler yeux dans les yeux. Car, Jackson pensait pas que l'Italien était aussi jaloux. Il prit place face à Noam qui lui faisait penser soudainement à un enfant. Il était attendrissant dans sa fragilité. Il croisa ses jambes en tailleurs et s'amusa à arracher l'herbe d'une main tout en l'écoutant s'excuser de perdre le contrôle quand il était jaloux. Jackson aurait du être en colère. De la part d'un autre homme, il aurait déjà tourner les talons, mais pour Noam, il le regarda et alla chercher sa main sur l'un de ses genoux pour la serrer. Je dois m'excuser aussi. Je suis parfois trop émotif. Il parlait bien sûr de sa crise de larmes, mais cela allait bientôt peut-être remonter quand il entendit le mac lui avouer qu'il avait besoin de lui. Il se rapprocha pour l'embrasser, si touché par cet aveu, mais il vit son grand brun détourner la tête. Est-ce qu'il avait les larmes aux yeux ? Arrête, tu n'es pas un con. lui lança t-il suite à sa réplique. Il posa ses mains de chaque côté de ses joues humides et le força à lui faire face. Il l'embrassa tendrement. Tu sais. Je t'aime comme tu es, Noam. Avec tes défauts et tes qualités. Mais, tu sais, je veux que tu es confiance. Je t'ai promis que j'irais pas voir ailleurs. Et, je ne vois que toi. Je te le redis. Je suis fou de toi. Je racontais justement à Frederik comme tu m'avais transformé. J'ai l'impression d'être devenu un monstre assoiffé de ... Jackson avait beaucoup changé, mais il avait encore des choses qu'il n'arrivait pas à dire en public. Il le glissa alors alors à l'oreille de celui qu'il aimait pour le faire sourire et ainsi sécher ses vilaines larmes. ...de sexe. Il gloussa à nouveau et l'embrassa en espérant ainsi pouvoir rendre le sourire qu'il aimait tant chez l'Italien. 

Noam était remplit de peur lorsqu'il emmena Jackson sur l'herbe. Il ne pensait pas se mettre dans des états pareils pour un homme. Il s'assit sur l'herbe, le laissant s'asseoir devant lui. Il s'excusa, parce qu'il le devait, parce que Jackson méritait ça. Il s'excusa à son tour alors qu'il n'avait rien à se reprocher. Noam l'aimait comme il était, même s'il était un peu trop émotif effectivement. Il ne put retenir ses larmes, alors il tourna la tête, essayant de faire en sorte que Jackson ne les voient pas. Il sentit les bras de son amoureux, s'il pouvait l'appeler comme ça, mettre ses mains sur ses joues. Il tourna la tête vers lui et lui rendis son baiser, même s'il était un peu surpris par ce baiser. Il pensait qu'il allait lui en vouloir, lui dire que c'était fini. Il fut émue par ce qu'il venait de lui dire. Il le regardait. Il se mit à sourire lorsque Jackson lui chuchota à l'oreille qu'il devenait un monstre assoiffé de sexe avec lui. Il se mit à rire. Il mit ses mains autour de sa taille et le fit s'asseoir sur lui. Il l'embrassa passionnément. Ce que je t'aime toi. Murmura-t-il. Il caressa sa joue avant de prendre ses mains dans les siennes. Il souffla fortement avant de prendre la parole. Est-ce que tu veux être mon petit ami, même si je suis chiant, jaloux et un peu obsédé par tes jolies petites fesses? Il se mit à sourire. C'était sa façon à lui de lui demander de sortir avec lui sans être trop solennelle et officiel. Il était temps que l'italien n'ai plus peur de l'amour et de souffrir. Il savait qu'il n'arriverait à rien au niveau amour s'il continuait d'avoir peur.

Quand Jackson le vit sourire, le jeune vendeur se mit à sourire à son tour, si satisfait d'entrapercevoir cette joie retrouvée. Un peu surpris quand Noam le tira sur ses genoux, il était le dernier à refuser ce genre d'invitation. Il passa ses mains autour de son cou et ils s’embrassèrent. Son cœur fit un bond dans sa poitrine en entendant les mots si doux de l'Italien. Ce "Je t'aime" était vraiment tout ce qu'il avait besoin. Il n'avait rien besoin d'autre. Il savait que Noam avait son caractère, mais lui il le trouvait tout simplement parfait. Je t'aime ausi. lui glissa t-il aux creux de sa nuque avant de relever la tête face à ce qu'il ne pensait pas entendre - ou en tout cas de la bouche d'un célibastard comme le grand Giodarno - Jackson se figea, tout son corps tremblant. C'est lui qui allait se remettre à pleurer, mais il ravala tout cela pour regarder le mac et lui répondre sans hésiter une seule seconde. Je le veux ! Je le veux plus que tout, Noam. Il se jeta sur ses lèvres et le poussa dans l'herbe. Il poussa le baiser des longues minutes avant de relever la tête pour respirer. Son regard croisa une capsule de canette qui trainait dans l'herbe. Jackson joua des sourcils car tout cela lui donna une idée car avec son trou celle-ci faisait penser à une bague. Toujours allongé sur Noam, il attrapa la capsule et la posa à l'intérieur de la paume de sa main. En faite, je pense que j'ai peut-être dit oui trop vite. Et, si tu faisais mieux ta demande, Monsieur Giodarno ? Jackson rigolait bien sûr. C'était tout simplement amusant - en tout cas pour lui -. Ce n'était pas une vraie bague et il n'y aurait pas de mariage. Il présenta un doigt vers Noam en espérant qu'il s'amuse comme lui.

Noam se sentait tellement rassuré que Jackson lui en veuille pas. Tellement, qu'il eu le courage de lui demander s'il voulait sortir avec lui. C'était pas trop son genre de faire des trucs comme ça, de demander à la personne qu'il aime de faire partie intégrante de sa vie. Il avait l'habitude de laisser l'autre le faire, pour ne pas se confronter à la difficulté. C'était un peu lâche, effectivement. Il sourit en l'entendant accepter sa proposition. Il était soulagé. Il n'avait pas fait une exception pour rien. De toute façon, il savait que Jackson l'aimait et qu'il était capable de beaucoup pour lui. Il lui montrait. C'était touchant, mais il ne savait pas s'il serrait à la hauteur de son amour. Le mac était beaucoup moins expressif que lui. Il n'avait pas l'habitude de montrer ce qu'il ressentait. Le vendeur l'embrassa, un baiser remplit de passion. Noam se laissa tomber sur l'herbe et posa ses mains sur les hanches de celui qui était désormais son petit ami. L'italien admirer son compagnon qui avait l'air assez intriguer par quelque chose. Il n'eu pas le temps de tourner la tête vers ce qui l'intéressait qu'il senti Jackson se penchait pour prendre quelque chose. Il garda ses mains sur ses hanches, ne voulant pas qu'il parte. Il l'interrogea du regard lorsqu'il reprit sa position initiale. Un sourire apparut sur son visage lorsqu'il entendit le vendeur parler. Il ne perdait rien pour attendre. Il savait très bien que Noam n'aimait pas faire ce genre de chose, trop formelle. Mais, il allait faire un effort pour lui. C'était de l'humour et il avait envie de jouer avec lui. Il sourit en le voyant tendre son doigts. Même pour rigoler, il avait quand même un peu de mal à se décider à lui demander. Il aspira de l'air avant de prendre la parole. Jackson, veux-tu m'épouser? Il n'attendit même pas sa réponse et enfila la capsule dans son doigts. Il ne pouvait que accepter, il avait intérêt à accepter. Noam se mit à secouer la tête, souriant. Je me vengerais. Il encra son regard dans le sien. Il comptait bien se venger à le mettant dans une situation qui le dérange un peu, comme il venait de lui faire. Il lâcha ses hanches, posant ses mains sur sa nuque. Il le tira contre ses lèvres, l'embrassant passionnément. Tout le monde pouvait les voir, en tout cas ceux qui passaient. Mais, c'était le dernier des soucis de l'italien.