Ca il n’y aucun doute, je l’aimerais de tout mon cœur. Pim’ et elle, c’est tout ce que j’ai. Elles sont mes raisons de vivre, mes petites princesse et sans elles je ne sais pas où je serais à cette heure là. Je suis sûre, je n’ai aucun doute sur le fait que Pim puisse être une bonne marraine, vu comment elle agit avec et le soutient qu’elle m’a apporté pendant ma grossesse, je peux lui faire totalement confiance. Je sais qu’elle la couvrera de cadeau, qu’elle lui donnera de l’affection et du soutient. Je lui adresse un léger sourire lorsqu’elle parle de Matt. Bien sûr qu’il rate la chose la plus magnifique de sa vie, bien sûr qu’il rate un moment important … mais je me dis que, peut-être qu’au final il n’en aurait rien à faire s’il apprenait qu’il a une fille. En tout cas, je ne le lui dirais pas. Je ne supporterais pas l’idée qu’il lui fasse du mal comme il m’en a fait ou autre.

« Tant pis pour lui … »

Ca me fait mal de le dire, de dire du mal de lui mais je le déteste tellement, il m’a fait tellement de mal. Je ris ensuite légèrement puis je secoue la tête. De toute façon, si elle disparait, je sais chez qui je la retrouverais. Evidemment, la décoration me plait et plus que l’on ne pourrait l’imaginer. Déjà le geste me touche énormément. Oui, comme deux sœurs et quand l’une va mal, l’autre est toujours là pour la soutenir. Elle est la sœur que je n’ai malheureusement jamais pu avoir, celle qui m’a toujours soutenue, qui a toujours été là pour moi. Je vais ensuite m’asseoir sur le canapé pour que l’on soit mieux pour discuter puis j’observe Pim’ et la petite avant dep rendre mon téléphone pour prendre une photo d’elles. Je lui demande alors si elle veut bien être la marraine de la petite, et à mon plus grand bonheur elle accepte. Je ris un peu.

« Ne la gâte pas trop non plus, après je vais galérer quand elle fera des caprices. Je te demande sa parce que j’ai confiance en toi et que je sais que toi, tu ne m’abandonneras jamais. »

Bien heureusement ! Sinon je me retrouverais vraiment seule, avec la petite et c’est ma phobie, finir réellement seule. Je lui montre ensuite la photo avant de la mettre en fond d’écran. Mes deux amours, que demander de plus ? Je croise mes jambes ensuite et relève les yeux vers Pim’.

« Alors, toi ? Rien de neuf à me raconter ? Les amours ? Les emmerdes ? Le boulot ? »

Oh, le boulot, un enfer surtout quand on travaille à l’hôpital. Entre les patients relous et les médecins complètement pervers, on a du choix. Je suis bien contente d’ailleurs de reprendre le boulot seulement dans trois jours. Non je ne prends pas de conger pour rester avec la petite, j’ai besoin de ce boulot, de cet argent pour que l’on puisse vivre toutes les deux, pour que je puisse la nourrir sans problèmes. Etre une maman célibataire ce n’est pas simple, vraiment pas du tout.

« D’ailleurs, tu as un peu de temps à m’accorder après ? J’aimerais lui acheter quelques vêtements et j’aimerais les conseils de marraine ! »

Ca oui il me manque, énormément et c’est totalement indescriptible ! J’aimerais le revoir, rien qu’une fois, m’assurer qu’il va bien. Je le déteste autant que je le hais. Je lâche un long soupire rien qu’à cette pensée. Je me déteste, pourquoi est-ce qu’il m’obsède autant ? Pourquoi suis-je ainsi ? J’aimerais tellement pouvoir l’oublié. Quand on veut, on peut … mais je ne veux pas. Je ne veux pas qu’il devienne un souvenir, je ne veux pas qu’il finisse enfouit au plus profond de mes souvenirs. Je ne peux m’empêcher de rire face à la réaction de Pimprenelle, elle est adorable vraiment et je sais qu’elle prendra soin d’elle si jamais il m’arrive quelque chose. Elle peut la couvrir de cadeau autant qu’elle le souhaite mais pas trop non plus, je ne veux pas qu’elle soit pourrie gâtée et que plus tard elle me fasse des caprices. Je lui pose des questions ensuite concernant ses amours, ses emmerdes etc … histoire de me renseigner quand même, voir s’il y a du nouveau depuis la dernière fois que l’on s’est vue ou même parlé au téléphone. Je grimace un peu à ce qu’elle me dit. C’est peut-être simplement qu’une attirance physique mais, c’est tout ? Je hoche ensuite la tête quand elle me demande si je veux boire quelque chose.

« Tu aurais du jus d’orange ? Ou un jus de fruit ? S’il te plait »

Elle me parle ensuite de son meilleur ami. Hm, Noah c’est sa ? J’ai souvent entendu parlé de lui et il a tenté de me draguer aussi sauf qu’il s’est arrêté quand il a su pour moi et mon ex ainsi que ma fille. Tant mieux j’ai envie de dire. Je la suis ensuite lorsqu’elle alla à la cuisine puis je hoche un peu la tête, l’écoutant me dire ce qui la travaille. Je me mords la lèvre inférieure.

« Tu ne me dis pas tout Pim’ … tu sais que tu ne m’embêtes pas et que je suis là pour t’écouter. Pourquoi est-ce que tu ne te mets pas avec Noah ? Il ne ressent pas la même chose pour toi ? Il a l’air de bien aimer les femmes … »

Dis-je un peu méfiante tout de même. Je n’ai pas envie qu’elle souffre encore, je n’ai pas envie qu’elle ressente cette douleure intensive que provoque l’amour. Je dépose une main sur son épaule ensuite et la lui caresse de mon pouce puis je l’enlève et croise mes bras. J’aimerais qu’elle me parle, j’aimerais savoir et je n’aime pas quand elle me cache quelque chose ou qu’elle me mente. De toute façon, elle ne sait pas me mentir.