Cleo K. O'Gara
Bonjour, je suis cleo kennedy o'gara, et je suis né(e) le 2O/O5/1993 à Sligo. Je suis donc âgé(e) de 2O ans. Je suis père célibataire et je suis dans la finance, comme papa. A côté de cela, on dit souvent de moi que je suis influent, responsable, populaire, sportif, protecteur mais également un très gros fêtard, susceptible, impulsif, très direct et perfectionniste.. On peut souvent m'identifier grâce au fait que je choisi toujours mes vêtements la veille, je passe souvent mon pouce sur ma lèvre inférieur.. Peu de gens savent que j'ai peur des insectes. Dans la rue, on me dit souvent que je suis le sosie de francisco lachowski et je suis un(e) shine bright like a diamond. - Code:
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<pris>FRANCISCO LACHOWSKI</pris> ☇ cleo k. o'gara | On me connaît sous les pseudos de no' ou apple_juice. J'ai commencé le RPG quand j'avais 14 ans, pour finir par faire une pause de plusieurs années. J'ai recommencé à écrire il y a environ trois ans, sachant que j'aurais 21 ans dans moins d'un mois, faites le calcul J'ai connu CP grâce à OOA où je jouais Cael, j'ai d'ailleurs été très attristée d'apprendre sa fermeture imminente. Je suis fan des 1D (même si je ne le crie pas sur tous les toits ), des FOB, de Macklemore, Litte Mix, Muse, Coldplay, Pink etc... Véritable sérivore, mes shows favoris n'en demeurent pas moins : Supernatural, Game of Thrones, One Tree Hill, Buffy The Vampire Slayer, 9O21O, Skins, Misfits && tant d'autres! Je suis également fan des sagas "Lords of the Ring" & "The Hobbit" ! Tolkien for the win Mes célébrités favorites restent incontestablement Sophia Bush, Orlando Bloom, Demi Lovato, Misha Collins, Jensen Ackles et Jared Padalecki. Je suis actuellement en troisième année de LLCE anglais et mes partiels me donnent du fil à retordre Pour terminer, je vous dirais que le code du règlement est, selon toute vraisemblance, validé par Cillian. |
Chapter one: Can we work it out? Can we be a family? «
Dis Papa, elle est où maman? » Le visage du père de famille, jusqu’alors radieux, s’assombrit subitement. Surpris, il considéra la question avec stupeur avant de baisser la tête. Longtemps il avait essayé d’y couper. Longtemps il avait éludé le sujet en prétextant une migraine, une course à faire ou en essayant de distraire le petit garçon de quelque manière que ce fût. Longtemps il s’était tu en pensant le protéger tout en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas continuer à lui cacher la vérité. Mais comment lui dire? Comment annoncer à son fils que sa mère ne reviendrait jamais? Qu’elle avait décidé de partir un beau matin, sans même prendre la peine d’expliquer les raisons de son départ? A quoi bon lui infliger ces souffrances inutiles? Insister sur le fait qu’Alicia était une mauvaise mère allait-il faire avancer les choses? Apprendre que sa mère était une junkie, inconsciente et égoïste allait-il soulager Cleo? Non. Cela ne ferait qu’ajouter à sa peine et il finirait par se sentir responsable de son départ. Du moins, c’est ce que Peter avait toujours pensé –et refuser de répondre aux questions de son petit garçon n’était qu’un moyen comme un autre de le préserver. Ce n’était peut-être pas la meilleure solution, mais c’était tout ce qu’il avait trouvé. Mais Cleo le fixait de ses grands yeux pétillants, en quête d’une explication et ce pauvre O’Gara se retrouva bien vite dépassé par la situation. Etait-ce le bon moment ? Comment savoir ? De toute manière, même s’il n’avait pas eu envie d’aborder le sujet ce jour-là, Peter ne pouvait rien refuser à son fils. Comment aurait-il pu, d’ailleurs ? Il avait déjà tellement souffert… Pourtant, il appréhendait depuis bien longtemps déjà le jour où Cleo serait en âge de l’interroger sur sa génitrice, le jour où il serait forcé de lui répondre, le jour où son cœur se briserait en mille morceaux. Tout en se raclant la gorge, il souleva son fils pour le poser sur ses genoux. Une fois chose faite, il lui baisa tendrement le haut du crâne et prit une grande inspiration. «
Ta maman, poussin, est… » Morte, manqua-t-il de répondre sous le coup de l’énervement. D’ailleurs, le décès d’Alicia aurait été tellement plus simple à expliquer que son besoin maladif de liberté ou sa dépendance aux cachets. Cleo se souvenait à peine de son visage alors pourquoi ne pas modifier la réalité ? Sa mort aurait été tellement plus évidente, une fois la pilule passée. Sachant pourtant qu’il finirait bien par découvrir le fin mot de l’histoire, Peter choisit de lui dire la vérité. «
Tu n’étais encore qu’un bébé quand ta maman a quitté la maison » commença-t-il avec prudence, choisissant bien ses mots, de peur de le blesser. «
Elle… comment te dire ça? Ta mère était malade Cleo et c’est à cause de ça qu’elle a dû s’en aller, elle n’était pas prête à s’occuper de toi -ou de qui que ce soit… » Les yeux du petit garçon s’humidifièrent légèrement et une larme coula le long de sa joue. Peter, qui assistait à la scène avec une impuissance désarmante, sentit son cœur se serrer lorsque le petit porta sa manche à ses yeux pour essuyer les larmes qui tentaient de s’en échapper. «
Et maintenant? » bafouilla-t-il en posant sa petite main dans celle de son père. «
Elle devrait être prête, non? Les maladies ça se soigne, c’est toi qui me l’as dit ! Il suffisait qu’elle aille chez le docteur, qu’elle prenne des médicaments et... elle serait guérie aujourd'hui » Si seulement les choses étaient aussi simples, songea le pauvre homme en détournant les yeux. «
Toi et moi, on pourrait s’occuper d’elle. Je suis grand maintenant, elle pourrait revenir… On prendrait si bien soin d’elle qu’elle n’aurait plus rien à faire. Pas vrai qu’on l’aiderait à aller mieux? » Impuissant face à la détresse de son fils, Peter serra un peu plus sa main, tout en s’efforçant de lui adresser un sourire. «
Alors pourquoi elle revient pas? Pourquoi elle ne veut pas de nous? Pourquoi elle ne nous aime pas? » C’est ainsi que l’irréparable se produisit. Du haut de ses huit ans, Cleo comprit que sa mère n’avait jamais souhaité faire partie de cette famille, qu’elle se moquait bien de ce qui pourrait en advenir. Le cœur du gamin vola en éclats. Lui aussi au bord des larmes, Peter déposa un baiser sur le front de Cleo tandis que le petit se blottissait dans ses bras.
* * *
«
Cleo, mon poussin ! Dépêche-toi s’il te plaît, on va être en retard à l’école ! » L’adolescent soupira. Il adorait sa belle-mère, d’ailleurs il l’avait toujours considéré comme une mère –mais il aimait beaucoup moins les sobriquets ridicules dont elle l’affublait. «
Poussin ! Allez, allez… Tes sœurs sont déjà dans la voiture, on attend plus que toi » insista Michelle en enfilant sa veste. «
Ca va, j’arrive ! » Michelle eût à peine le temps d’attraper les clefs de la maison que Cleo se faufilait déjà par la porte d’entrée pour aller s’installer dans la voiture. «
Alors chaton, tu es prêt ? J’espère que tu n’as rien oublié… Rassure-moi, tu as bien pensé à prendre ton goûter… » se moqua Joe. «
La ferme ! » Joe était sa sœur adoptive. Elle et sa cadette Nathanaëlle avaient été placé deux ans auparavant chez les O’Gara par les services sociaux. Même si les débuts avaient été extrêmement difficiles, leur petite famille semblait avoir trouvé un certain équilibre. Longtemps rivaux, Joe et Cleo avaient contre attente noué des liens fraternels. Quant à Nathanaëlle… Well… Elle était encore jeune. Bien sûr, Cleo l’aimait beaucoup et prenait son rôle de grand-frère très à cœur –mais les caprices de sa cadette et son air superficiel avaient tendance à lui taper sur les nerfs. Joe, au contraire, était quelqu’un de très drôle, avec qui il adorait discuter de tout et de rien. La brunette en avait bavé c’est vrai, mais était beaucoup moins renfermée qu’elle ne l’avait été. Bien sûr, ils ne se disaient pas tout –mais ils se faisaient suffisamment confiance pour aborder les sujets les plus importants. «
Je vous conseille de vous tenir à carreau » s’exclama Michelle en entrant dans la voiture. Cleo lança un clin d’œil à sa « sœur » qui lui répondit par un grand sourire. «
Je ne sais pas ce que vous mijotez encore tous les deux, mais je vous préviens, si le collège m’appelle encore une fois, ça ira très mal… » Ils avaient beau être bien élevés et serviables, les deux adolescents passaient aussi leur temps à faire n’importe quoi. Faut dire qu’aucun d’entre eux ne tenait en place et puis il y avait aussi cette minuscule différence d’âge qui les poussait à s’intéresser aux mêmes choses ou à être dans les mêmes classes… A l’évidence, Cleo ne remplacerait jamais son jumeau, mais Joe était contente de l’avoir. Quant à Cleo, il avait beau pester à longueur de journée, il adorait ses deux sœurs et cette famille dans laquelle il évoluait. Cette famille était un véritable don du ciel, il avait une chance inouïe d'en faire partie.
Chapter two: I came here like a wrecking ball, I never hit so hard in love... «
Je suis enceinte… » Le visage décomposé par la surprise, Cleo laissa tomber la bouteille qu’il avait dans les mains. «
Répète un peu ça… » demanda-t-il, sans même prendre la peine de relever la bouteille qui déversait son contenu sur le sol. «
Je suis enceinte et il est trop tard pour avorter… » répéta la jeune femme, apportant une précision qui le crispa davantage. Cleo déglutit. Il venait d’avoir dix-sept ans, il n’était pas prêt à être père. Ce n’était pas le moment et puis, il ne voulait pas d’enfant. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’en avait jamais voulu. Pourquoi ? Il n’aurait pas su l’expliquer. Disons seulement qu’il n’était pas fait pour ça. «
S’il est trop tard, ça veut dire que tu es enceinte de plus de… » Ses mots s’étranglèrent. Lucy lui expliqua alors qu'elle l'ignorait, qu'elle avait fait un déni de grossesse. «
4 mois et deux semaines… Comme je te l’ai dit, c’est trop tard… » Lucy était catégorique. Il n’y avait rien à faire. Complètement abasourdi, Cleo se laissa glisser contre la porte de la cuisine. Sa petite-amie, jusqu’alors plantée comme un piquet au beau milieu de la pièce, finit par le rejoindre. «
Je suis désolée… » dit-elle en posant sa tête sur son épaule. Cleo ne répondit pas. Il se contenta de lui baiser le front. Ce qu’ils allaient faire ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais ce qui était certain, c’est qu’il l’aimait beaucoup trop pour l’abandonner. «
Tu comptes le garder? Enfin, tu veux qu'on l'élève? » Lucy haussa les épaules. «
Oui… enfin, j’sais pas trop. C’est sûr que ça m’a fait tout drôle d’apprendre ça et je sais aussi qu’on est trop jeunes pour être parents toi et moi –mais… d’un autre côté, j’me dis que ce petit il a déjà un peu de toi et de moi… et, puis j’ai peur de regretter… » Cleo comprenait parfaitement où elle voulait en venir. Ou en tout cas, il pouvait très bien l’imaginer. Même si cet enfant n’en était pas encore un à proprement parlé, il grandissait déjà dans son ventre et ce devait être une sensation très spéciale. «
Alors, on va le garder » répondit-il après quelques minutes. «
J’ignore encore comment on va se débrouiller, mais ça va aller… » Le jeune homme se pinça les lèvres. Il s’efforçait de donner le change, mais la vérité, c’est qu’il n’avait encore jamais été aussi inquiet. Comment ses parents allaient-ils réagir ? Actuellement en formation pour reprendre les rênes de la société familiale, son père allait-il pouvoir lui faire confiance après ça ? Cleo n’avait pas la moindre idée de la manière dont il fallait s’y prendre pour être parents. Il avait eu la chance d’évoluer dans une famille formidable, mais ça ne voulait pas nécessairement dire qu’il saurait s’occuper de cet enfant ? Et s’il faisait un mauvais père ? Et s’il devenait comme sa mère ?
* * *
«
Joe, faut que j’te parle… » La brunette coupa immédiatement la télévision. Cleo n’était pas du genre à se confier, mais lorsqu’il faisait le premier pas, en général ça ne présageait rien de bon. Cela avait même l’air plutôt grave… «
Lucy s’est barrée… » dit-il en se laissant tomber sur le canapé. «
Pardon ?! » Cleo soupira. «
J’ai trouvé un mot sur la table de la cuisine ce matin, comme quoi elle était désolée, mais qu’il fallait qu’elle s’en aille… » Le visage de la brunette se décomposa. «
Mais… elle t’a expliqué pourquoi ? » Le jeune homme ne put s’empêcher de sourire. La situation n’avait pourtant rien d’amusant, ça n’avait même aucun sens. «
Elle dit qu’elle ne se sent pas prête… Que c’est trop tôt… J’y comprends rien… C’est pourtant elle qui voulait ce bébé… C’est pourtant elle qui m’a convaincu de… MERDE ! » Son poing alla s’écraser sur la table basse, faisant sursauter sa « sœur ». «
Je suis désolé… » bafouilla-t-il en réalisant que son comportement l’avait sans doute effrayé. Cleo se mettait si peu souvent en colère qu’il avait oublié à quel point ce type de réaction pouvait effrayer Joe. Même si elle avait fini par aller de l’avant, il était impossible pour elle d’oublier les accès de violence de son père –et encore moins le fait qu’il eût tué son jumeau. «
C’est pas grave… Qu’est-ce que tu comptes faire ? » Cleo se rassit et passa ses mains sur son visage. «
J’vais me débrouiller sans elle, qu’est-ce que tu veux que j’fasse ? Liam est là maintenant… Et… je l’aime… C’est pas comme si c’était un étranger, c’est mon fils ! Notre fils, bordel ! J’arrive pas à croire qu’elle se soit barrée ! Comment elle peut nous faire ça… Elle sait pourtant comme cela a pu être difficile pour moi de grandir sans mère… Elle sait tout ça! Alors pourquoi infliger la même chose à son fils ?! » Cleo ne comprenait toujours pas pourquoi elle avait fait ça. Il avait beau avoir retourné le problème dans tous les sens, rien n’expliquait le départ de Lucy. Ils étaient amoureux, épanouis et heureux. Elever un enfant à leur âge n’était pas chose aisée, il était même le premier à le dire, mais avec le soutien de leurs parents, ils arrivaient à s’en sortir. «
Et… Tu n’as rien vu venir ? » demanda Joe, encore sous le choc de la nouvelle. «
Non. Elle semblait heureuse et… j’ai toujours été irréprochable avec elle… J’te jure Joe, j’comprends pas ce qui se passe… Pourquoi elle a fait ça ? Je l’aime bordel ! Je l’aime… » dit-il avant de se jeter dans les bras de sa sœur adoptive. Rares étaient les moments comme celui-ci. Cleo n’était pas quelqu’un de particulièrement affectif et Joe ne l’était pas plus que lui. Mais il y avait des moments dans la vie où il fallait ravaler son orgueil et ses principes, des moments difficiles comme celui-ci, durant lesquels il fallait se soutenir…
Final Chapter: and life goes on... Liam va bientôt avoir trois ans et Cleo l’élève toujours seul. Il n’a jamais revu Lucy, il ne sait pas où elle est, ce qu’elle fait, ni même avec qui. Bien qu’il ait eut quelques aventures sans lendemain, il n’a jamais réussi à oublier la mère de son fils. Liam lui ressemble beaucoup, c’est troublant. Raide dingue de son fiston, il donnerait tout pour lui. Comme Joe a toujours été d'un grand soutien, il en a fait la marraine de Liam –et ses parents l’aident beaucoup avec le petit. Avouons-le, ce n’est pas évident de mener de front son rôle de père et une carrière dans la finance quand on a à peine vingt ans… Nathanaëlle ? Il lui arrive parfois de faire du baby-sitting pour Cleo, mais elle monnaie ses services ce qui a tendance à exaspérer son frère… Non pas qu’il soit spécialement radin, mais sa cadette est très exigeante et son comportement de diva est devenu insupportable. Le sport lui permet de s’aérer l’esprit. Il fait du football en équipe, mais aime aussi beaucoup la natation. La vie suit son cours… Malgré les difficultés et les mauvaises surprises qu’il a pu rencontrer ces dernières années, Cleo est resté le même gamin rêveur et fêtard. Devenir papa l’a peut-être responsabilisé, mais comme il le dit si bien : c’est parfaitement inutile de devenir vieux avant l’âge !