Je ne saurais quoi dire sur mon enfance franchement. Il y a rien à dire, j’ai grandi tout à fait normalement.
Ô si je sais, il faut commencer par le commencement. Et bien au tout début je n’étais pas seul non, même dans le ventre de ma mère nous étions plusieurs, deux pour être exact.
Le 134 février 1987 ma mère accouche de jumeaux. Legolas et Aragorn… Oui, avouez que c’est quand même… Original dirons-nous.
Mes parents ont toujours été fans de fantastique et je préfère autant m’appeler comme cela que Gollum ou encore Dracula…
J’ai des parents aimants, faisait tout pour que je m’épanouisse avec Legolas, on n’a jamais été des garçons pourris gâtés, d’ailleurs on ne le voulait pas. Je n’étais pas ce genre d’enfant qui pleure sans cesse pour je ne sais quelles bêtises au supermarché. J’étais plutôt le petit garçon sage, qui attendait qu’on lui demande avant de prendre la parole, qui regardait tous avec des étoiles dans les yeux mais qui n’osait rien demander.
Je me souviens surtout lorsque mon père venait nous chercher à l’école, on passait toujours devant ce magasin de musique, je courrais pour observer la boutique et là… Je pouvais rester pendant des heures fasciné par ce que je voyais. En cela était mon seul caprice, je me délectais de la forme si belle de chaque instruments, rien que cela m’attirait. Je restais tétanisé de peur ainsi que de désir. Peur de ne pas être à la hauteur de la musique, comme désir de montrer ce que je vaux, de lui dire que je suis tout à elle et que je me damnerais pour chanter ces louanges…
Mais là encore, alors que beaucoup d’enfants auraient réclamés à cris et à sang vouloir cette guitare ou ce piano, je ne disais rien. Le silence est d’or et c’est l’or que je souhaitais offrir à la musique ainsi qu’à mes parents et Legolas.
Et que j’ai eu raison, car ce n’est pas parce que je ne disais rien que mes parents n’ont pas remarqué mon grand intérêt pour la musique si bien que pour mes quatre ans, mes parents m’offre mon premier piano. La guitare suit l’année d’après, mais cet instrument restait secondaire. Très vite on m’inscrit au cours de solfège ainsi que de piano, et je finis par rentrer très tôt au conservatoire.
Cela est vraiment une consécration pour moi, cela me faisait tellement plaisir d’être récompenser pour quelque chose que j’aime tant… Et d'être soutenu par ma famille ça, c'est le plus beau.
J’ai un frère tout aussi fabuleux que mes parents et on ne cesse de s’aider. Moi je joue les grand frères car je suis celui qui est né le deuxième et certain disent que les premiers sont les derniers… bref, c’est un peu ridicule lorsqu’on sait que je n’ai que deux minutes de moins que lui, et pourtant c’est ainsi, je le protège de tout car il est un peu plus fragile que moi. Ce n’est pas un tort, mais tous les deux on se complète parfaitement. Je suis parfois violent et fort de caractère, il est doux et attendrissant, cherchant toujours à éviter les problèmes.
Je me demande ce que je ferais sans lui, on fait tout ensemble. On a appris à lire ensemble, et alors que lui n’est pas spécialement musique, je me plais tout de même à lui montrer des morceaux au piano, à jouer avec lui.
Je me souviens aussi une fois, alors qu’il était partit s’amuser avec son vélo, je ne sais pourquoi mais vingt minutes plus tard je me suis sentis oppressé et il fallait que je sorte, que je cours et c’est ce que j’ai fait. J’ai couru encore et encore sans vraiment savoir où et soudain j’ai vu un puits… Oui je devais regarder là-dedans… Et j’ai vu mon frère au fond inconscient. J’ai couru à la maison chercher mes parents et j’ai pu descendre le chercher alors que mon père nous remontait. On a un lien unique, ou pas tant que ça puisqu’il parait que c’est normal entre jumeaux, mais c’est incroyable on sait toujours quand l’autre à besoin d’aide, de soutient, de pleurer, de rester seul même si ce dernier cas est très rare. On est inséparable voilà tout.

A l’âge de dix-sept ans, nos parents nous offre des vacances de Noël à la plage, quoi de mieux franchement. Pendant que tout le monde à froid, nous on se balade en short et on se baigne, de quoi faire rager tout le monde.
Mais c’est pourtant là que commence l’horreur…

Le matin, le soleil se lève calmement caressant le visage et réveillant doucement. Je souris en fermant les yeux alors que je sens la main de Legolas me secouer vivement.
- Aragorn, réveilles-toi, je veux aller à la plage !
Je grogne et finit par rire doucement alors qu’il se joint vite à moi.
- Oui je sais que tu dors pas et que tu fais exprès rien que pour m’embêter.
Je rigole de plus belle alors que j’ouvre les yeux pour le regarder faire sa petite moue boudeuse. Je ne peux m’empêcher de lui ébouriffer les cheveux.
- Oh allez frangin, laisse-moi profiter du soleil dans de superbe drap blanc, et puis ce matin je dois accompagner maman faire des courses… A moins que tu préfères y aller ?
Legolas fait une grimace et je sais qu’il déteste ça car notre mère met toujours des heures à faire ses courses, ça se transforme inévitablement en séance shopping, que ce soit pour elle ou pour celui qui l’accompagne. On échange souvent nos rôles, aujourd’hui c’est à mon tour de l’accompagner et je sais qu’il va beaucoup s’amuser sur la plage alors que moi j'essayerais d'innombrable T-shirt. Mais cela ne me dérange pas tant au final. Il passe toujours avant moi c’est ainsi dans mon cœur.
- Aller vas te mettre en maillot, moi je vais m’habiller parce que j’entends maman sous la douche, elle sera bientôt prête.
- Et papa doit être prêt pour faire bronzette, rajoute Legolas en riant.
Je le serre dans mes bras doucement et finit par le chatouiller comme un fou alors qu’il tente de me repousser en vain.
- Non… AH… NON T’AS… AH !!!!
Il éclate de rire et je le suis mais pas pour les même raison que lui. Puis je le relâche et le regarde partir dans la salle de bain. Moi, j’enfile un nouveau boxer, un short, un T-shirt et je sors pour rejoindre notre mère. Je vais passer le seuil de la porte lorsque je sens mon frère courir, je me retourne à peine qu’il se retrouve dans mes bras et me serre fort. Je suis surpris mais je lui rends son étreinte, le serrant encore plus fort.
- Je t’aime tu le sais ça.
Je rigole doucement avant d’ajouter :
- Bien sûr que je le sais gros bêta. Je t’aime aussi Legolas… Et pète pas trop fort ça va faire des vagues sinon.
Il rigole et me lâche et je pars avec ma mère.
On marche depuis une bonne heure dans la rue regardant cette culture si riche et belle alors qu’elle aime me raconter les petites légendes locales lorsqu’un bruit assourdissant nous parvient. Les gens se mettent à hurler, ils courent tous dans la même direction et je regarde ma mère sans comprendre alors qu’elle fixe un point au loin. Je me retourne pour regarder et me fige d’horreur…

L’eau.
Il y en a partout écrasant tout sur son passage même le ciel. Je me mets à trembler alors qu’elle avance vers nous sans se soucier du reste. Elle semblerait presque majestueuse si elle ne semait pas tant la terreur.
L’eau.
Ma mère me prend la main et on se met à courir, je ne me rends compte de rien. Très vite, alors que notre course est effrénée, mes muscles souffrent, ma respiration est rapide est saccadée, mon cœur me hurle d’arrêter, ma conscience me supplie de continuer. Ma mère s’arrête soudainement et tire sur mon bras, me forçant à monter sur un arbre. Elle me suit derrière et je tente de monter rapidement mais je suis trop lent.
L’eau.
Elle est trop rapide et alors que je monte encore, ne cessant de regarder ma mère je sens une immense secousse. Je me cramponne à l’arbre alors que l’eau me fouette les jambes violement. Ma mère n’est plus là et je me mets à hurler.
- MAMAN… MAMAAAAAN !
Mais elle est nulle part, partout c’est le chaos.
L’eau.
Elle est si forte alors que je tente de tenir. Mes mains me brûlent, saignent alors que l'arbre me coupe encore et encore. Cela se calme. Il y a des objets qui me touchent, d'autre qui me coupent mais je tient bon...
Lorsque la seconde vague arrive, j'hurle soudainement et puis je lâche prise. Je me retrouve emporté comme un fétu de paille sous l’eau. Je fais des roulés boulés sans comprendre, je sens même mon dos percuter quelque chose de dur et sans que je m’en rende vraiment compte je suis à la surface, respirant grandement, des branches me fouettent alors que l’eau reprend sa danse avec moi Me voila encore une fois sous l’eau.
Je flirte avec l’océan qui me brûle les yeux et la gorge, elle n’est pas tendre avec moi mais violente, cassante, dure.
L’eau.
Je sens une douleur violente à la tête alors que je lâche le peu d’air qu’il me reste, je me dis que c’est finit et avant de fermer les yeux je pense à ma mère, mon père… A Legolas… Bon sang, pitié qu’il ait survécu, je veux bien mourir mais fait qu’il ait survécu car, c’est lui avant moi, et ce sera toujours ainsi.
Mon corps flotte dans cette immensité bleue alors que tout devient trouble… Je meurs, c’est ainsi et mes dernières forces, je tente de les transmettre je ne sais comment à Legolas pour qu’il soit en vie, ou pour qu’il reste en vie tout du moins…
Je vais passer le seuil de la porte lorsque je sens mon frère courir, je me retourne à peine qu’il se retrouve dans mes bras et me serre fort. Je suis surpris mais je lui rends son étreinte, le serrant encore plus fort.
- Je t’aime tu le sais ça.
Je rigole doucement avant d’ajouter :
- Bien sûr que je le sais gros bêta. Je t’aime aussi Legolas… Et pète pas trop fort ça va faire des vagues sinon.
Il rigole et me lâche et je pars avec ma mère.
Qui l’eut cru que ce serait la dernière fois… Et c’est avec un petit sourire que le néant vient m’emporter…

Je me réveille sur une sorte de balcon alors que des personnes m’entourent, me tapant dans le dos frénétiquement et je recrache de l’eau, encore et toujours de l’eau…
- Il est vivant, s’écrit une femme sautillant presque de joie mais se retenant au vue de la situation.
Je reprends connaissance, ouvrant les yeux et les plissant doucement à cause de la lumière. J'ai mal partout et je sens le goût de cuivre mélangé au sel. Il y a du sang sur mes vêtements et des bleus se forment déjà sur mon corps. Et soudain je me souviens de tout, je me relève rapidement manquant de tomber alors qu’un homme me retient.
- Calme toi garçon, ce fut dur de te récupérer, ne retombe pas dans l’eau.
Je regarde les personnes, deux femmes, une vieil homme et un couple avec leurs fils de quatorze ans je dirais et ils semblent aussi perdus et effrayés que moi.
Je regarde la scène avec horreur. On entend des gens encore hurler, des corps flottent, des cadavres de voiture, de maison, de tout au final nous entourent alors que l’eau reste l’élément le plus présent. Je tombe à genoux et me met à pleurer alors que je me mets à presque arracher mes cheveux… C’est terrible… Horrible et je ne peux rien faire… Et s’ils étaient là à hurler qu’on viennent les aider…
On reste ainsi longtemps, mais le pire n’est pas l’eau qui est toujours là, partant de façon très lente, mais le silence qui s’installe au fil des heures… La mort est partout et moi je tremble de peur, de froid, de tristesse, de colère…
J’aimerais utiliser cette sorte de super pouvoir pour savoir si mon frère est vivant ou non, mais cela ne semble pas bien marcher…
Puis vint le moment des recherches... Le moment où l'on fouille où on peut mais c'est une pagaille sans nom. Tout le monde demande aux autres s'ils ont vu une petite fille blonde aux yeux bleu, un homme mince au maillot rouge ou encore leur maman...
Les hôpitaux sont pleins, j'ai vu des choses qui me marqueront à vie... Les malades, le sang, l'odeur et les cadavres... C'est un spectacle qu'on ne peut oublier...
Une semaine de recherche après, je n’ai retrouvé personne si ce n’est le corps de ma mère. J'ai mis beaucoup de temps à la reconnaître, mais c'était elle... Là le visage paisible et en même temps hurlant de douleur de par le sang et les cicatrices. J’ai beaucoup pleuré à côté d’elle alors que je me sens responsable, si seulement on avait été plus rapide, si seulement J'avais été plus rapide…
Je reste un mois à les chercher avec le jeune couple et leurs fils, mais je ne trouve personne, ils sont tous mort et moi, je suis seul…
La famille décide de me garder avec elle, elle habite en Irlande et je les suis, ne voulant pas retourner dans notre ancienne maison, j’ai trop peur de ce vide, de ce silence alors que je verrais mon frère partout, ma mère en train de cuisiner ou mon père nous apprendre à jouer au football…


Pendant près d'un an je n’ai pas prononcé un seul mot, trop traumatisé et ma nouvelle famille est parfaitement compréhensive. J’ai même développé une sérieuse phobie de l’eau… J’ai eu beaucoup de chance d’être tombé sur eux tout de même, car qui sait où je serais sans eux... Enfin si je le sais moi, je serais mort et avec ma famille... Ma seule façon de m’exprimer pendant ce temps-là, alors que j'étais trop incapable d'entendre un peu ma voix, me rappelant trop la sienne, tient en un mot. Musique. Je joue encore plus de piano, pleurant souvent lorsque je joue des pièces que je jouais avec Legolas mais c’est ainsi… Je dois faire mon deuil… Le premier mot que je prononce d’ailleurs est "Legolas", et Elizabeth m’a souri tendrement, sachant pertinemment qu’il était mon jumeau.
Sam, le fils du couple, devient un peu comme mon nouveau frère mais il ne remplacera jamais Legolas, mais j’ai toujours cet instinct, je le protège de tout et cela lui plait de ne plus être fils unique.

Me voilà donc dans ce nouveau pays, dans une nouvelle famille totalement seul et perdu.
Ce fut dure au début, j'étais encore dans ma période de silence absolu et au départ se fut étrange. Mais au final, il y avait beaucoup moins d’interdit, beaucoup plus de laissé aller alors que j’apprenais à parler, à vivre de nouveau.
Enfin, mon côté musicien me permet d’entrer dans la classe des "populaires". Moi je ne comprends rien à tout cela, en quoi j’ai le droit d’avoir plus d’"amis" que celui-là, en quoi les filles me courraient plus après qu’un autre ?…
Enfin, j’apprends un peu à m’en amuser, apprenant aussi à ne plus trop rester aussi strict avec moi-même, me permettant les sorties, les soirées, les filles… J’avais toujours d’excellente note, et le piano, je n’ai jamais abandonné.
Comme un grand réflexe, je m’évertue à jouer au moins une heure de piano par jour, des gammes, des exercices pour délier mes doigts, puis je me fais plaisir avec des morceaux, encore et toujours. Ma période préféré, Le Romantisme.
Quoi de plus beau que la mélancolie franchement. Et puis je suis en quelque sorte dans le même état d’esprit qu’eux, une âme torturée. Je voudrais vivre dans le passé alors que Legolas ne quitte jamais mon esprit. J’ai d’ailleurs un journal où je lui écris ce que je vis, je m’imagine en train de converser avec lui, lui parlant des Stevenson et de Peter aussi. Il l’aurait adoré.
Au conservatoire, je me suis assez vite spécialisé dans ce domaine, et plus particulièrement avec Monsieur Frédéric Chopin, quel honneur que de porter son nom en plus.
Je me force à jouer d’autre pièce mais franchement, je ne mettais pas longtemps avant de rejouer du Chopin, c’est ainsi…
La musique n’étant plus l’une de mes principales matières dans cette nouvelle école, je me découvre une passion certaine pour la littérature. Je découvre de façon plus intense la lecture, les romans, légendes et autres poésies. C’est tout simplement magique d’essayer de comprendre la puissance des mots. Je sais déjà que si je ne deviens pas grand pianiste, je serais écrivain !

Au final, à l'âge de 24 ans après des années de travail acharné, je deviens PDG de mon propre studio et label de musique. Je deviens rapidement assez puissant dans ce domaine, on me dit souvent strict et sévère mais la vérité et que je veux l'excellence. La musique mérite ça et je fais tout pour que cela se fasse au mieux. Je deviens aussi riche mais cela ne m'intéresse nullement.
Je peux faire plaisir aux gens que j'aime, à ma nouvelle famille et je sais que je n'ai nullement à craindre de la crise, mais cela ne me rendra pas ma famille...

4 octobre 2013
Ma tête tourne, j'ouvre les yeux alors que j'ai l'impression que tout mon corps va exploser. Je tente de me redresser mais on me retient... Pourquoi ?
- Restez couché Monsieur Chopin. Vous êtes à l'hôpital.
L'hôpital ?
- Vous avez eu un accident...
Lorsqu'elle dit ça, des flash me reviennent en tête...
La voiture, la vitesse, l'autre voiture, sa vitesse. Je me souviens du choc terrible...
- Vous avez eu de la chance, quelques égratignures et un léger traumatisme crânien. Vous avez aussi le poignet foulé mais rien de bien grave.
De la chance...
- L'autre personne, je demande paniquer.
- Elle est dans le coma... Ces jours ne sont plus comptés.
et le soir même, je suis aller à son chevet. Une jeune blonde, belle malgré ses bleu. C'est sa voiture qui à le plus prit, et moi je suis le chanceux la dedans...
Lorsqu'elle se réveille après des jours de coma, elle ouvre enfin les yeux. Ses yeux d'un bleu qui m'a tout simplement bouleversé.
- Salut, fut la seule chose que j'ai pu lui dire.
Comme si je la connaissais depuis toujours alors qu'il n'en ai rien...
Ce n'est que peu de temps après que l'on remarque qu'elle a perdu la mémoire... Non seulement je détruisais sa voiture, mais il a fallu que je détruise sa vie...
Je décide la prendre sous mon aile, je lui trouve même son nouveau prénom.
Lys.
Blanche, belle, fragile comme une fleur, ce nom lui va parfaitement.
Depuis deux mois elle habite chez mois. C'est de plus en plus facile même s'il reste des moments où on ne se comprends pas, où elle a peur de moi et elle a certainement raison.
Mais elle ne sait pas que c'est de ma faute si elle ne se souvient de rien, que je suis la cause de cet accident.
Elle ne sait rien de ça, ni de son ancienne vie. Je tente de la faire grandir chaque jour, il y a des moments plus ou moins dur, il y a des moments drôle...
Je suis responsable de Lys et je ferais tout pour elle... Absolument tout pour me faire pardonner.

Bienvenue à Sligo

Ton histoire me va, elle est parfaite. Quand nous pensons que ça ira bien, un autre événement arrive Il me fait plaisir de te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous. Amuse toi bien sur CP. Et la princesse cici t'emmerde

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