Noam était loin d'être naïf d'habitude, mais en ce qui concernait l'amour, il était totalement perdu et avait parfois du mal à tout contrôler. D'ailleurs, dans cette situation où il pensait tout contrôler et savoir ce qu'allait donner cette monté de chaleur, il se trompait. Il pensait pouvoir récupérer le cœur de son ancien petit ami en lui offrant son corps, alors que cela n'allait pas l'aider à le récupérer. Il faut dire que Noam était très sur de lui et pensait pouvoir avoir tout ce qu'il désirait avec de la volonté et en usant de ses charmes. Quelle belle erreur. Mais, pour l'instant il ne s'en rendait pas compte et se contentait de profitait du contact qu'il avait avec l'irlandais qui d'ailleurs, la timidité avait quitté. Après avoir jouer avec son oreille, de ses dents, il passait sa main dans le caleçon de son ancien petit ami, retrouvant son sexe qu'il n'avait pas touché depuis longtemps maintenant. Il déposait des baisers sur son cou, l'entendant soupirer de plaisir, alors qu'il caressait son pénis. Noam laissa l'irlandais le faire basculer et prendre le contrôle de la situation. Le jeune mac frissonnait sous le contact des lèvres de Cillian qui touchaient son cou avant qu'il lui enlève son boxer. Il se retrouvait désormais nu, le pénis gonflé par l'excitation. Noam ne quittait pas des yeux son ancien meilleur ami alors que celui-ci faisait des mouvements de vas-et-viens sur son sexe. Il ne fallut que quelques minutes à l'italien pour fermer les yeux et soupirer sous le contact de la main de son amant sur son sexe. Il se laissait faire, passant ses mains sur les fesses de son compagnon.

Les soupirs d'aise arrachèrent un sourire à Cillian, comme si c'était la première fois qu'il entendait sortir cela de la bouche de Noam, alors que pas du tout, le jeune homme commençait vraiment à se sentir à l'aise, un peu trop d'ailleurs. Le fait que son amant de la soirée vienne lui toucher les fesses le fit frissonner tout doucement. Il sentait l'envie monter de plus en plus, ce qui n'était pas tout à fait normal, venant de sa part. Lui qui s'était dit ne jamais coucher avec une personne pour qui il ne ressentait rien. Il faut croire que les gens font n'importe quoi lorsqu'il est question de sexe. Alors que Cillian commença ses vas et viens sur l'intimité de Noam, il vit le plaisir s'installer en lui et sur son visage. Il aimait ça et rien ne pouvaient lui faire plus plaisir que voir qu'il appréciait le moment. L'Irlandais se mit à mordre sa lèvre inférieure, tout en regardant chaque petite mimique que le plus vieux faisait. Le châtain stoppa les va-et-vient et d'un geste rapide enleva le dernier bout de tissus les séparant. Ils étaient désormais nus l'un sur l'autre. Soudain, une question lui traversa l'esprit. Comment ça allait se passer ? Comment voulait-il faire tout ça ? Cillian se tapa mentalement, c'était clair que c'est lui-même qui allait recevoir, lui le passif. Noam avait toujours été l'actif alors pourquoi cela changerait du jour au lendemain ? Le plus jeune commença donc son ascension laissant une lignée de baisers papillon le long du torse de son amant, jusqu'à l'arrivé de l'objet de ses désirs. Son corps l'appelait, l'enivrait. Il vint d'abord poser quelques baisers sur le bout de son sexe, et se mit à le lécher dans la longueur avant de le prendre en bouche. Il commença par la suite à faire des vas et vient assez lent tout en creusant les joues pour donner plus de sensations. Nous ne pouvons pas dire qu'il ne savait pas comment s'y prendre. Le rythme s'accéléra assez rapidement. Il ne regardait pas Noam, à vrai dire il n'osait pas, il se contentait seulement de lui donner du plaisir. Étant donner que ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait une fellation, Cillian savait très bien quand arrêter pour ne pas qui lui vienne en bouche et c'est ce qu'il fait. Il ne voulait pas que son vis-à-vis se libère ainsi, il voulait plutôt le sentir en lui. Il remonta tranquillement pour venir l'embrasser langoureusement. « Tu m'as chauffé avec tes gémissements, j'ai envie de toi là. » 

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Cela faisait tellement longtemps que Noam n'avait pas senti ses mains toucher son sexe. Cela lui rappelait temps de souvenir, tant de plaisir partagé. Il soupirait de plaisir, ne lâchant pas du regard son amant, qu'il aimait tant. D'un amour, inqualifiable. Alors qu'il commençait à vraiment prendre du plaisir, Cillian s'arrêta et enleva son boxer. Il se retrouvaient nu tout les deux. L'italien savait très bien comment tout cela allait se passer. Cela allait se passer comme avant, comme quand ils le faisaient lorsque qu'ils étaient amoureux. Noam allait être l'actif. Il l'était toujours. Enfin pas toujours, mais c'était très rare qu'il soit le passif. Il préférait largement dominer. Il regardait l'irlandais déposer des baisers sur son torse. Noam se laissa aller en arrière quand il sentit les lèvres du jeune homme sur le bout de son pénis. Cela lui avait vraiment manqué. Le contact de ses lèvres et de sa langue contre son engin rendait Noam fou. Noam fermait les yeux, soupirait puis, il se mit à gémir. Des gémissements parfois rauques et parfois aigus. Cillian s'arrêta pile au bon moment, prouvant qu'il n'avait pas oublié les parties de jambes en l'air qu'ils avaient vécues. Moi aussi Ci'. murmura-t-il contre ses lèvres. Il caressa ses cheveux, profitant de son autre main pour fouiller dans son pantalon. Il trouvait une capote, déjà lubrifié. Ce qui était plus pratique. Il la leva et la montra à Cillian, lui souriant. Il mit sa main sur ses fesses et l'aida à se lever. Il le laissa se positionner, mettant la capote sur son pénis. Quand Cillain fut en position, il ne fallut que quelques secondes avant que l'italien le pénètre.

Malgré le fait que Cillian ne ressentait plus rien pour son ex petit-copain, il ne pouvait tout de même nier que les sons que Noam faisait au fur et à mesure de la fellation qu'il lui donnait le rendaient, de plus, en plus, excités. Quelle personne normalement constituée ne le serait pas ? Il prenait plaisir à lécher de tout bord tout côté l'excitation de Noam en faisant par exprès pour le faire crier, il voulait l'entendre, savoir qu'il avait toujours le tour pour les "gâteries". Après cette dernière, il remonta jusqu'à la bouche de Noam et l'embrassa avec empressement tout en souriant lorsqu'il entendit la parole de son amant. Ils avaient tout deux envie l'un de l'autre. Cillian regarda le plus vieux prendre un condom dans l'une des poches de son jean et eut un léger mouvement de recul lorsqu'il comprit réellement ce qu'il s'apprêtait à faire. Là maintenant et surtout sans amour. Ça ne lui ressemblait pas, mais en avait réellement envie. De plus, Noam n'était pas n'importe qui alors, il se laissa pénétrer lentement par son vis-à-vis. Même si ça faisait prêt de trois ans qu'il n'avait pas couchés avec un homme, ça ne lui faisait pas mal étant désormais habitué. Plus le sexe de son partenaire s'enfonçait en lui, plus ses yeux se fermèrent ressentant les sensations de bien-être. C'était si bon, de le sentir. Il décida de faire nouveau faisant bien attention de ne pas se faire mal à lui-même ainsi qu'à Noam, il inter changea leur position, de façon à ce que le plus vieux se retrouve sur le dos et Cillian commença à bouger à son rythme. Commençant tout doucement pour s'activer plus rapidement lâchant des gémissements plaintifs de plus en plus fort, se tenant sur ses mains pour être certain de ne pas tomber tellement il tremblait devant l'excitation. Il pencha sa tête par en arrière lorsqu'il fit toucher le sexe de Noam sur son point sensible. Et répéta cette action de nombreuses fois jusqu'au point de non-retour. Il se libéra donc sur le ventre de Noam mais malheureusement, ce ne fut pas le nom du jeune homme qui sortit de ses lèvres lors de l'orgasme, mais bien celui de l'homme qui ne lâchait plus ses pensées. Il ouvrit subitement ses yeux, gêner d'avoir dit le prénom Elyas. « Merde, je suis désolé, vraiment ! » Il se dépêcha de se lever et enfila son boxer en vitesse. Il se sentait tellement mal du coup que s'il pouvait disparaitre, il le ferait avec grand plaisir. 

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Noam adorait le contact de sa peau. Alors qu'il mettait la capote, Cillian se positionna. Noam ne perdit pas une minute avant de le pénétrer. Il connaissait par cœur de le corps de l'irlandais. Il faisait des mouvements de vas-et-viens en son ancien petit ami. Il posa sa main sur sa hanche et soupira de plaisir. Il prenait vraiment son pied, mais, il était encore loin d'imaginer qu'il allait prendre autant de plaisir lorsque Cillian échangèrent leurs places. Noam se retrouvait en dessous de Cillian qui bougeait sur lui. L'italien ferma les yeux et se mit à gémir. Il avait toujours aimer les parties de jambes en l'air avec Cillian, mais le retrouver après autant de temps, le rendait fou. L'italien sentait le plaisir l'envahir. Il posait ses mains sur les hanches de son ancien meilleur ami, l'aidant à bouger sur son sexe. Il gémissait le prénom de son ancien petit ami. Lorsque Cillian atteint l'orgasme, il entendit le jeune homme criait le prénom d'un autre homme, ce qui le coupa totalement dans sa lancée. Il fut surpris et surtout très déçu qu'il pense à quelqu'un d'autre en faisant cela avec lui. Il regarda Ci' se lever et enfiler son boxer, s'excusant. Il souffla. Il n'avait même pas envie de lui répondre. Il le dégoutait. Noam se leva et marcha jusqu'à la cuisine où il jeta la capote puis retourna dans le salon. Il chercha son boxer et l'enfila. Il lui avait promis de ne pas partir, de ne plus le laisser, mais c'est promesse n'était plus d'actualité vu ce qui s'était passé. Noam avait l'impression qu'on lui arrachait le cœur, mais comme toujours, il ne disait rien, gardait tout pour lui. Il sentait les larmes montaient, des larmes qu'il dissimula. Il s'habilla et sans adresser un regard à Cillian, se dirigea vers la sortie. La prochaine fois, si t'a envie qu'il te baise, demande lui. dit-il sèchement, secouant la tête. Il s'en voulait d'avoir été aussi con. Il savait que quand Cillian pensait à quelqu'un d'autre lors d'un moment pareil, c'est qu'il ressentait quelque chose pour la personne. Il venait de se rendre compte que l'irlandais était passé à autre chose, et c'est ce qui lui faisait le plus mal.