RACONTE TON HISTOIRE ⊹ Une belle vie, c'est ce qui m'attendait. Je suis née de deux parents italiens très amoureux et désireux d'une famille grande et unie. Par contre, à l'accouchement de plus de 25 heures de ma mère, elle décida qu'une fille c'était assez. Mes parents possédaient une bijouterie depuis quelques années déjà et j'ai grandi dans un monde brillant. Ils étaient la bijouterie la plus en vue du nord de Rome et on avait beaucoup de clients. Un jour, une autre bijouterie plus de bas de gamme ouvrit en face. Mes parents pensaient que tout irait bien puisque la qualité était moindre, mais les prix étaient trop avantageux pour les acheteurs. J'avais 10 ans. Ma mère, très triste du peu d'emploi parla à mon père de faire un autre enfant. J'étais si heureuse et même si cela prit 5 ans, Flora fut accueillie dans le plus d'amour qu'on pouvait donner malgré tout. Mais un si grand bonheur ne peut pas exister sans un malheur. La bijouterie n'était plus fréquenté depuis longtemps, mais la marchandise valait toujours beaucoup d'argent et un hold-up de fin de soirée tourna au drame car mon père refusa de donner ce à quoi il tenait le plus après sa famille, ses bijoux. Mon père fut le premier à être atteint par balle, ma mère accourut et elle fut la deuxième victime. Flora et moi étions cachés dans la cave. Même si j'avais 16 ans, j'ai du aller habiter chez une vieille cousine de ma mère très aigri et qui ne voulait rien savoir de Flora et moi. Deux ans plus tard, je pris Flora pendant la nuit et je pris le premier bateau qui nous emmena vers l'Irlande. Ma petite soeur de 3 ans était maintenant la prunelle de mes yeux. Nous avons vécu dans la rue pendant un moment et un beau samaritain, Georges, 45 ans, nous accueillis dans sa maison. J'appris à apprendre la langue locale tranquillement et je croyais vraiment que la vie reprenait son cours. Georges n'était pas l'homme que je croyais, et je le comprit après le premier viol. Je me laissais faire puisque c'était la seule façon d'avoir un toit pour Flora et moi. J'endurai cela jusqu'à ce qu'il y a deux ans où je fis la connaissance de Noam qui m'offrit un travail qui ressemblait beaucoup à ce que je vivais, mais rémunérer. Me voici aujourd'hui, dans une maison miteuse mais sans Georges. Avec Flora.