« And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT]
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Tallula N. Kinsella
Sujet: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 6 Jan - 17:39
Le chocolat coula le long de ton menton. Tu l’essuies assez rapidement, avant qu’il ne tâche ton t-shirt bleu marine. Ouf. Tu l’avais sauvé. Tu finis donc ton chocolat chaud, avant de risquer de nouveau de t’en verser dessus, et tu croques dans ton cookie, mâchant sans grande conviction. Ca allait faire une semaine. Une putain de semaine. Que tu attendais. Mais toi aussi, tu aurais dû te douter qu’il n’allait pas appeler tout de suite. Qu’il n’allait pas encore avoir besoin si vite. Après tout, il a l’air d’avoir pleins de personnes à qui il peut confier Judaël. Alors pourquoi le confirait-il à toi, le mec qui l’a embrassé dans un café, hein ? Tu soupires pendant que tu laves ta tasse, la posant un peu trop durement sur ton évier. Tu t’es trop emballé. Voilà la vérité. La simple, pure, et dure vérité. Accablante, elle est toujours là pour te rappeler qu’il ne faut pas sauter aux conclusions. Chose que tu fais encore et encore. N’apprendras-tu donc jamais rien ? On dirait bien que non.
Tu retournes dans ta chambre, enfilant un slim noir, ainsi qu’une petite veste en laine par-dessus ton t-shirt. Après tout, en manche courte en hiver… Ce n’était pas le top du top hein. Tu t’assoies sur le bord du lit, et allumes la télé, cherchant quelque chose d’intéressant à voir. Mais il n’y a rien. Que des téléréalités nulles, ou bien des jeux de sous. Et ce n’est pas encore l’heure des infos. Tu lâches la télécommande à coté de toi et t’allonge, venant admirer le plafond. Tu inspires profondément. Expires. La journée allait être longue. Très, très longue. Tu te tournes un peu, de façon à être sur le coté, et tu fermes les yeux. Une silhouette se forme, comme à chaque fois depuis ce fameux jour. Elle est floue, puis devient de plus en plus nette. Et puis tu vois Liam qui t’appelle, les lèvres retroussées dans un joli sourire. Il passe une main dans ses cheveux, te demande si ça va. Il se rapproche de toi, te demandant pourquoi tu es troublé. Tu rouvres les yeux. Tu ne veux pas voir la suite. Tu l’as déjà vu une fois, et ça t’a largement suffit. Enfin, ça a suffit à la partie basse de ton corps, allons-nous dire. Tu as honte de toi. Vraiment. Penser ainsi à un homme… Enfin, non, le fait que ce soit un homme ne te dérange pas, mais le fait qu’il soit quand même bien plus jeune que toi, un peu tu plus. Tu te remets sur le dos, fixant de nouveau le plafond. C’est fou comme les choses inintéressantes deviennent intéressantes lorsque l’on s’ennuie, ou lorsque l’on ne veut pas trop réfléchir. Tu te relèves un peu, décidant d’aller faire des courses. Et finalement, ton portable sonne. Tu mets les clés de la voiture sur le buffet, et regardes de qui est l’appel. Liam. Tu retiens ta respiration. Depuis le sms que tu lui avais envoyé pour lui donner ton numéro, auquel il avait répondu, tu n’avais plus rien reçu de lui. Tu déglutis, et décroche, le cœur tapant un peu trop fort à ton goût. « Allô ? »
Dernière édition par Tallula N. Kinsella le Mer 29 Jan - 16:57, édité 1 fois
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 6 Jan - 20:05
Tout s'est passé rapidement, trop rapidement. Tu as eu une semaine presque trop chargée. Ca faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. Evidemment, il fallait qu'elle surgisse maintenant alors que tu avais des choses à faire, que tu avais besoin de voir quelqu'un. Pour une fois que tu pouvais être heureux, que le bonheur était à ta portée, voilà que non. Il fallait que tu réduises tes chances à zéro. Plus d'une fois tu as cherché à le joindre, plus d'une fois tu as essayé d'attraper ton portable, mais tu n'avais pas le temps. Puis il n'y avait pas seulement ça. En fait, tu appréhendais ce moment. Tu ne savais pas trop quoi dire au téléphone. « hey, j'ai besoin de toi, tu passes à la maison ? », ça ne se fait pas. « coucou, ça va bien, ouais je me disais. » Tu risques juste de passer pour un nul. Alors, parce que par moment tu es un peu lâche malgré toi, tu oubliais ton téléphone, tu faisais comme s'il n'existait pas. Tu t'en veux un peu. Maintenant. Tu te poses des questions, tu te dis que tu n'aurais pas dû. Ce matin, en te levant, tu as voulu prendre ton téléphone pour l'appeler, pour lui demander si ça va, pour lui demander de passer juste comme ça, de s'occuper du gosse. Mais on t'a appelé avant. « Ca te dérange de venir bosser ce soir ? J'ai pas le temps de tout refourguer seul, 'faut que tu m'aides mec. » Tu n'avais pas pu dire non. De l'argent, comme ça, facile... Tu ne peux tout simplement pas dire non, tu ne peux tout simplement pas refuser. Alors tu as accepté. Tu t'es tiré de ton lit rapidement, pris ta douche. Tu n'as pas cherché longtemps quoi mettre, un t-shirt d'un tes groupes favoris, trop grand pour toi et un joli slim qui se voulait l'imitation de cuir. Tu as mouillé tes cheveux mais tu ne les as jamais séchés, tant pis, ils gonfleront un peu et resteront en arrière sur ton crâne. Tu devais sortir seulement ce soir. Mais maintenant, tu avais besoin de faire autre chose.
Sa voix résonne dans le combiné et ton cœur s'accélère. Tu n'avais pas oublié le timbre de sa voix, mais qu'est-ce qu'il est encore mieux quand tu l'entends réellement et non seulement dans tes songes.. Tu passes automatiquement ta langue sur ta lèvre inférieure comme pour te remémorer le contact de la sienne, le baiser échangé. « Je ne te dérange pas, j'espère..? » Demandes-tu alors d'une petite voix en posant tes fesses sur ton canapé, te mettant en tailleurs comme les enfants, sur le canapé. Judaël qui vient à côté de toi en trottinant laisse entendre sa voix de gosse pour demander qui c'est, mais tu ne lui réponds pas. « Je voulais m'excuser de ne pas t'avoir appelé plus tôt, je n'ai pas eu le temps... Et j'avais peur de te déranger aussi, vu que tu dois avoir du taf et tout... Enfin, tu comprends j'espère. » Tu mordilles ta lèvre, tu ne lui laisses pas le temps de répondre, tu as peur qu'il te dise qu'il ne t'excuse pas, que tu peux l'oublier. Tu as peur que ton rêve s'émiette, que ton petit monde s'écroule en quelques secondes. « Je voulais savoir si t'étais dispo', ce soir, pour Judaël ? J'ai du travail et... Je sais que je peux compter sur toi, comme tu me l'as dit.. Je risque pas de rentrer très tard et.. au pire... Tu pourras rester dormir là. » Ces dernières paroles tu les souffles, comme si tu ne voulais pas qu'il les entende, mais sûrement que c'est le contraire. Judaël a compris, parce qu'un énorme sourire éclaire ses lèvres, un énorme sourire d'enfant. Il est content, il le fait savoir en se jetant sur toi et criant dans le portable « Taaaaaaaaaallulaaaa. » Il se souvient de son prénom, bien entendu, qui l'oublierait. Toi tu rigoles légèrement avant de l'écarter, tu lui intimes l'ordre d'arrêter sinon il serait obligé de rester dans sa chambre. Il n'aime pas ça, rester seul. Il a peu. Peur de l'abandon, peur que tu partes. « Mais papa... » Tu lui passes gentiment une main dans les cheveux, puis tu reportes ton attention sur le combiné. « Si t'as pas envie, ce n'est pas grave hein ! » Reprends-tu. « Je comprends, c'est tard et tout, je me débrouillerais pour trouver quelqu'un d'autre. » Tu hausses les épaules, comme s'il pouvait te voir. La vérité est que tu ne veux pas trouver quelqu'un d'autre. C'est un mensonge que tu inventes là. Mais tu ne peux pas l'obliger à venir, tu ne peux pas lui dire que tu veux le voir, que tu as besoin de le voir. De le prendre dans tes bras ? Sûrement. Que tu as juste besoin de sentir son odeur, d'entendre sa voix, mieux, correctement, clairement, de le voir. Juste ça, de le voir. Tu souris comme un idiot au téléphone en attendant qu'il te réponde, tu laisses ton esprits vagabonder. Tu penses à ce que vous pourriez faire quand tu rentreras... Tu dois te sortir ça de la tête. Il ne vient pas pour ça, il vient pour le gosse. Puis, il voudra sûrement des explications. Pourquoi un travail si tard ? Surtout que tu risques de rentrer avec plus que du sang dans les veines... Finalement, tu commences à regretter un peu cette proposition. Mais bon, tu n'as plus le choix maintenant, tu ne peux plus reculer. Si tu raccroches maintenant en disant que ce n'est plus possible, que c'est pas grave, il est capable de mal le prendre. Tu l'imagines bien t'en vouloir. Ou tout simplement arriver devant chez toi, comme une fleur, en te demandant pourquoi. Ouais, tu le vois bien faire ça, tu l'imagines bien. Tu devrais arrêter d'imaginer, de toute manière, tu ne le feras jamais. Tu attendras simplement qu'il viennent et tu partiras, tu reviendras comme tous les jours et... Et peut-être qu'il voudra savoir. Alors là tu lui diras, tout. Tout ce que tu peux lui dire, tu le feras. Tu lui raconteras ton histoire... Qui sait, ça se passera peut-être bien, finalement.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 6 Jan - 22:42
Tu entends sa voix, suivie de celle de son fils. Un sourire prend place sur ton visage. Tu le laisses parler, puisque de toute façon tu n’as pas la place de parler. Tu as l’impression qu’il se hâte, en ne laissant pas de place pour tes réponses. Puis tu entends cette parole soufflée, presque comme s’il s’agissait d’un secret. Ton sourire s’agrandit, tes yeux, eux aussi, se mettent à sourire. Liam était vraiment mignon. Et il n’y avait rien de mieux que la vraie voix à l’autre bout du fil, que celui qui hantait tes rêves depuis une semaine maintenant. Mais plus tu y avais pensé, plus tu t’étais demandé ce qu’il cachait. Cette vie qui était la sienne, qui ne semblait pas être des plus facile, qu’elle était-elle réellement ? Tu voudrais vraiment savoir. Mais as-tu seulement le droit de savoir ? De savoir sa vie de maintenant, le trafic qu’il semble faire avec son corps, ses petits boulots par forcément bien vu ? Tu te prenais la tête avec tellement de trucs importants ou non. Mais pour toi, ça l’était. Tu savais que s’il avait un prénom de fille, alors il y avait une raison. Si la mère de l’enfant était partie, il y avait une raison. S’il s’amusait de passer de corps en corps pour son propre plaisir, il y avait une raison. Tu étais quasiment certain qu’il y avait une raison pour tout. Et s’il n’y en avait pas, alors peut-être chercherais-tu à en créer une. Savoir. Tu veux savoir quelle a été sa vie d’avant. Comment il a vécu. Quelles expériences en a-t-il retiré. Demandes-en tu un peu trop ? Sûrement. Mais tu sais que tu ne peux pas t’empêcher. Et même s’il s’avait une vie difficile à raconter, difficile à avaler… Peut être, difficile à accepter pour les autres, toi, tu étais prêt à l’accepter. Tu ne jugeais pas sur ça. Tu ne pouvais pas. Cela ne faisait pas parti de ton caractère, de ta manière de faire, de penser. C’est pour ça que tu ne comprends pas les gens. Ces gens, qui jugent sur l’histoire, sur le passé d’une personne, pour se faire une idée de ce qu’elle est devenue, même si cette personne-là est devant vous. Tu ne les comprends pas, tu les trouves idiots. Et toi, tu te trouves trop étranges à penser à tout ça. Encore une fois. Cela faisait longtemps que tu n’avais pas été aussi… Aussi « obsédé » par quelqu’un. Par quelqu’un qui hante tes pensées, ton cerveau, ton cœur. Qui met tout sans dessus dessous, que tu ne peux plus t’y retrouver. Que tu as du mal à faire le tri, à savoir quand arrêté, où recommencé. Et toute la semaine, ce calvaire t’a suivit. Les enfants t’ont trouvé bizarre. Ils rigolaient de toi, de tes comportements étranges. De tes soupires sans aucune raison. De tes yeux perdus dans le vague. Du fait que tu ne cessais de murmurer des mots qu’ils n’entendaient pas bien. Et tout cela à cause de quoi ? Ou plutôt, à cause de qui. Camille, Liam. Peut importe. Il avait été la seule source de tes tourments. Tourments que tu essayais tant bien que mal de faire disparaître de ta tête, surtout lorsque tu étais au travail. Mais non, rien à faire. C’était inutile. Tu n’y arrivais. Tu n’arrivais tout simplement à te le sortir de la tête, à espérer que ton portable vibre, ou bien qu’il sonne. Il était un poison. Ou une drogue. Oui, une drogue, il correspond plus à ça. Une drogue qui, une fois qu’on y a goûté, même jsute un peu, on en veut toujours plus. Et c’est exactement ce qui se passe. Tu y as goûté une… Deux fois. Tu décides de compter le semi-baiser qu’il t’avait offert. Maintenant, tu veux goûter autre chose que ses lèvres. Tu veux sentir autre chose sur ton corps, que vos lèvres unies. Tu te mords les lèvres pour éviter que ta pensée n’aille plus loi que ça. Tu veux empêcher un petit problème. « Tout d’abord, non, tu ne me déranges pas, absolument pas. Ensuite, ne t’en fais pas, je comprends que tu ais été très pris, ce n’est pas grave. Et puis… Comme ça, le fait que tu m’appelles ne me rend que plus heureux. » Tu ne mens pas. Mais alors, vraiment pas. Peut être même que tu n’en dis assez, sur la joie que tu ressens actuellement. Mais tu ne veux pas t’éterniser au téléphone, parce que tu as juste une envie folle de sauter dans ta petite voiture pour aller chez lui et le voir, en chair et en os. Et pas que dans tes fantasmes, et pas qu’avec la voix du téléphone. Tu as vraiment l’impression d’être au début de ton premier amour, là où ça fait mal quand on ne se voit pas, là où l’absence de l’autre est une plaie béante. Et ça te fait doucement sourire. D’un coté, tu trouves ça vraiment ridicule, de l’autre, légèrement angoissant. Après tout, les premiers amours se finissent mal. Ils font souffrir, donnent un bonheur inégalé, mais une sourire à la hauteur du bonheur ressentit. Alors tu hésites. Est-ce une bonne, ou une mauvaise chose ?
« Camille. » C’est une voix douce et calme qui le prononce. Comme pour dire « hey, calme toi » ou bien juste pour dire coucou. Et tu te rends compte que c’est la première fois que tu l’appelles. Même dans ce café, jamais tu ne l’avais appelé « Liam » comme il te l’avait demandé. C’est la toute première fois que tu l’appelles par son prénom. Mais il ne veut pas que tu l’appelles comme ça, alors… Est-ce une erreur, que tu as faite ? Une erreur grave, qui risque de te couter chère ? « Hm, pardon, Liam. Donc, eh… Ne t’inquiète pas autant. C’est un vrai plaisir de pouvoir venir pour lui. –Et même pour toi, avait-il envie de rajouter. L’heure n’est pas un problème pour moi, et je viendrai avec plaisir pour garder Judaël. Et je te remercie pour ta proposition, je verrais sur le moment je suppose, alors. » Etrangement, tu trouves que son premier prénom lui convient mieux. Tu ne sais pas. Peut être à cause de sa bouille toute chou, peut être parce que tu trouves simplement que Camille est un prénom plus beau que Liam, et que cela lui sied mieux. Oui, c’est ça. Mais tu dois faire attention, tu ne sais pas vraiment s’il apprécierait d’être appelé par un prénom qu’il n’aime pas. Alors tu te dis juste d’être attentif, de ne pas faire une connerie aussi conne que celle-là, qui serait capable de tout ruiner. De ruiner cet espoir qu’il te donne. Et en lequel il croit également, apparemment. Puis une relation qui a commencé avec autant d’ambigüité que la vote, tu sais que tout et n’importe quoi peut la briser. Que ce soit la petite remarque qui blesse, ou bien quelque chose d’un peu plus gros que ça. Il ne faut vraiment pas de grand-chose pour que tout se casse, et reste par terre, des morceaux de verres vous brisant tous les deux, certainement. « Tu veux que j’arrive vers quelle heure ? Je suis disponible à n’importe quelle heure. » Bon, pas tout à fait à vrai dire. Tu étais parti pour aller faire les courses, mais… Si dire ça pouvait permettre à Liam de te dire de rappliquer plus tôt que ce qu’il avait prévu à l’origine, alors cette moitié de mensonge était une bonne chose. A l’intérieur de ta tête, une petite voix te disait –certainement la raison, que c’était débile de penser à des trucs avec aussi peu d’importance. Qu’en plus, si ça se trouvait, il n’allait même pas comprendre que c’était une invitation à pouvoir se voir un peu plus tôt… Enfin, ça, c’était toi qui le disais. Peut être que n’importe qui d’autre ne verrait absolument pas ça comme une invitation.
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 6 Jan - 23:59
Ca le rendait heureux. Et tu peux sentir tes joues prendre une légère couleur rosée, tu baisses la tête, un léger rire passa tes lèvres. Tu pouffas en entendant ses paroles. Il n'y avait rien de méchant là-dedans, tu cachais simplement ta gêne avec ce petit rire. Mais tu l'imaginais aussi sourire. Réellement, tu imaginais son visage se fendre en deux pour laisser place à un sourire éclatant, blanc. Pour laisser place à des yeux rieurs, amusé, heureux. C'est ça. Putain, voir le bonheur sur son visage c'est tout ce que tu voulais en fait. Le reste t'importe peu tant que tu le sais heureux. C'est bizarre, ça ne t'est jamais arrivé ce genre de choses. Tu n'as jamais autant voulu le bonheur de quelqu'un que pour Tallula. D'habitude, tu ne veux pas le bonheur des autres, tu ne les aimes pas. Encore moins quand tu les rencontres dans un café, comme ça, alors qu'ils gardent ton gosse. Tu n'apprécies jamais aucune personne à qui tu confies Judaël parce que tu sais qu'il n'est, pour eux, qu'un simple moyen de pouvoir te faire chanter après, de pouvoir te faire payer des choses par la suite. Il n'est qu'une monnaie d'échange. Tu as l'impression de vivre dans un monde corrompu, plein de problèmes là où il ne devrait pas y en avoir. En fait, tu vois un monde pourri, tu vois un monde qui se fout des autres. Alors évidemment, quand lui est arrivé, avec son sourire, son bonheur, sa franchise... Tout. Quand il a débarqué, tu as bien vu qu'il l'aimait, ton petit. Tu as bien vu qu'il n'avait rien demandé en échange de l'enfant, de sa garde. Et tu ne sais pas, ça t'a plu. Il n'a pas cherché à savoir ou à comprendre de suite, pourquoi et comment. Il a simplement fait avec. Il a accepté de s'occuper du gosse. Sans rien en échange, si, un baiser volé. Mais qu'est-ce qu'un baiser ? Tu en donnes tellement que ce genre de choses ne t'est plus précieux. Sauf avec lui. Voilà. Il était là le problème (est-ce vraiment un problème?), quand tu l'as embrassé, tu as ressenti ces petits papillons dans ton ventre, tu as ressenti quelque chose... quelque chose de vrai. C'est le mot. Il est vrai. Ce n'est pas une illusion, un corps de passage ; Non, il est là, il est resté encré en toi. Il n'a plus voulu partir. Et par moment, tu sens encore ses lèvres sur les tiennes, tu as encore l'impression qu'il t'embrasse et tu sens toujours ces petites bestioles dans ton ventre, bouger un peu partout. Mais tu as envie de plus. Comme pour te rassurer qu'il ne partira pas. Tu as envie de plus, pour lui prouver qu'il est spécial... Ce n'est pas la meilleure manière chez toi, combien de personne te sont passées dessus ? Mais ce n'est pas pareil. Tu sais que tu apprécieras la chaleur de son corps contre la sienne, son souffle se nichant dans ton cou, ses lèvres embrassant les tiennes alors que vous partagez une nuit d'amour passionnée, que vous prenez un plaisir à partager ce moment charnel.
Il t'a de nouveau sortit de tes pensées, tant mieux, tu aurais commencé à avoir un problème. Mais il ne l'a pas fait de la meilleure des manières. Tu as entendu ton prénom, ton vrai prénom, celui qu'on utilise jamais. Tu as frissonné, c'était bien plus fort que toi. Et tu as imaginé quelques instants, ton père, criant qu'il te déteste avant de jouer le père modèle devant ses autres enfants. Tu as imaginé l'autre, ce qui est censé être ta belle-mère te dire qu'elle ne te considérerait jamais comme son fils avant qu'elle avoue t'aimer lorsque des personnes sont là. Puis tu as imaginé quelque chose de plus doux, ta mère, son visage fin, son sourire. Elle te manque horriblement, tu ne vas jamais la voir, tu ne lui rends jamais visite. Tu devrais mais tu n'as pas l'argent, tu n'as pas les moyens de sortir de ton chez toi pour la voir. Puis que penserait-elle de toi, de ce que tu es devenu ? Comment réagirait-elle en te voyant, un enfant à charge, un presque amant bien plus vieux que toi ? Tu ne sais pas, quelque part, vaut-il mieux pas que tu restes là, à attendre de recevoir un avis à sa mort ? Tu ne sais pas. Tu t'en fous. Ton prénom fait remonter bien trop de choses en toi mais étrangement tu ne lui demandes pas de ne plus jamais t'appeler comme ça, tu ne lui reproche pas. Tu as presque su apprécier le son de sa voix. « Ce n'est rien » murmures-tu à son excuse, comme pour ne pas interrompre ce qu'il disait. Il ne verra pas sur le moment. En fait, tu ne lui laisseras sûrement pas le choix, de rester. Tu le prendrais dans tes bras en lui demandant gentiment de rester. Tu lui proposerais le canapé, mais tu le tirerais jusqu'à ton lit. Un sourire idiot prend place sur ton visage. Tu es idiot. Tu as tellement l'impression d'être une pucelle qui reçoit ce qu'elle pense être l'amour de sa vie chez elle. Presque, tu mettrais des bougies un peu partout dans l'appartement. Comme pour donner à cet endroit un charme, une ambiance bien plus romantique. Tu te reconnais bien là. Ca fait longtemps que tu n'as pas voulu être un temps soit peu romantique. Et comme par magie, ça te reprend. C'est de sa faute... Non, c'est grâce à lui. C'est pour ça, qu'il est spécial, pour toi. Il fait naître en toi, des choses que tu avais oublié, des choses auxquelles tu ne pensais plus, que tu ne te pensais plus capable de faire. Et tu aimes ça. Tu as l'impression qu'il te stimule, qu'il te tire vers le haut et quelque part tu as encore peur. Peur de toi, l'attirer vers le bas, dans ton monde, dans ta peur. Tu es effrayé à l'idée qu'il finisse un peu comme toi parce qu'il te fréquente trop... Tu lui interdiras. Tu feras tout pour qu'il ne sombre pas, tu le garderas à la surface et tu essayeras de le rejoindre. Rapidement.
« Viens dès que tu en as envie. » Tu ne peux pas ête plus clair que ça, plus précis ce n'est pas possible. « On va voir Tallula aujourd'hui ? » demanda Judaël qui ne ratait pas une miette de votre conversation téléphonique. Tu acquiesças. « Si tu pouvais même venir très rapidement, je crois que tu manques à Jude... » Tu rigoles doucement. Tu te mords la lèvre et te lèves du canapé, tu parcours rapidement la pièce comme pour t'isoler, pour souffler ; « et tu me manques aussi... » Des fois, tu te tuerais. Tu assassinerais tes pulsions, tu voudrais te cacher, tu voudrais ne plus exister. Tu sais que tu as encore rougis. Putain, c'est de sa faute, tu ne rougissais pas autant avant. Et tu t'en veux un peu d'avoir dit ça. Tu as vraiment cette impression de passer pour un adolescent, un enfant. Tu ne veux ps qu'il te voit ainsi. Comme un gosse. Tu fronces légèrement les sourcils. Tu ne veux pas qu'il se soit rapproché de toi parce qu'il te voit comme un enfant, tu ne veux pas qu'il t'aime parce que tu lui rappelles un gosse qu'il n'aura jamais. Non, tu veux tout simplement qu'il t'apprécie pour ce que tu es. « M'manque vraiment.. » Chier, tais-toi un peu.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mar 7 Jan - 0:56
Oh mon dieu. Sa dernière, phrase là… Non, ce n’était pas possible. C’était juste… Tellement adorable. Heureusement qu’il n’est pas en face de toi, tu l’aurais certainement embrassé la seconde d’après. Et peut être plus, oh que oui. C’était de la provocation. Voilà. C’est tout ce à quoi tu arrivais à penser. Ces deux dernières phrases… Elles te faisaient de l’effet. Bien plus d’effet qu’elles n’auraient du te faire, qui plus est. Tu déglutis. Tu as l’impression que ton cœur veut sortir de ta poitrine tellement il sort fort. Ton sang bat dans tes veines. Tu as envie de raccrocher tout de suite, de sauter dans ta bagnole, et débarquer chez lui juste après. Tu sais qu’il faudra que tu te retiennes quand tu le verras, mais… Arg. Ca va être tellement dur. Surtout maintenant que tes joues sont légèrement teinté de rose. Tu te grattes ta barbe naissante que tu n’as pas coupé depuis la moitié de la semaine. Elle est d’un-deux centimètres maintenant. Peut être devrais-tu la raser… Mais non, là, il y a bien plus urgent. Au pire, tu raseras chez Liam. Ouais, voilà, tu vas faire ça. Tu passes ta langue sur tes lèvres, prend une inspiration et soupire, avec la voix la plus séductrice que tu puisses faire, un ; « Attends moi. J’arrive de suite. » Heureusement qu’il t’avait donné l’adresse sur portable lors de votre premier échange d’sms. Tu le remerciais mentalement d’avoir eu cette si, si bonne initiative. Oh oui. Tu prends les clés de la voiture, ainsi que celle de la maison, fermes tout à clé, et ouvre ta voiture. Une fois que tu es installé à l’intérieur, tu mets fin à la conversation avec le plus jeune avec un « Tu m’manques aussi, putain. », soufflé avec le désir immense que tu contiens depuis une semaine. Putain de désir. Putain d’envie de le voir. Lui et sa bouille. Lui et ses putains de lèvres qui t’ont retourné. Qui t’ont fait perdre la tête. Ouais, une drogue. Tu le sens bien, là. Tu vas devenir totalement addic à ce jeune homme. A sa peau, sous tes doigts. A vos lèvres unies. Aux danses sensuelles que vous exécuterez. Sur un lit. Contre un mur. Dans la cuisine. N’importe où. N’importe où tu conviendras. Surtout là maintenant en fait, mais… Stop. Tu dois vraiment arrêter ces penses indécentes, surtout que tu sais que tu n’y vas pas pour ça. Tu y vas uniquement pour garder Jude. Si ça se trouve, après son boulot Liam ira retrouver quelqu’un d’autre, pour s’amuser avec son corps. Pour remercier avec ses lèvres, comme il l’a dit. Et toi tu auras été là, comme un con chez lui, à attendre qui revienne en espérant quelque chose. Tu secoues la tête. Tu dois penser positif. Après ces deux phrases, ces deux putains de dernières phrases qui t’a tout émoustillé, tu penses avoir le droit de penser putain de positif. Plus que jamais tu n’as pensé positif. Alors, hop, jette ton négativisme à la poubelle pour l’instant, et reste sur le petit nuage sur lequel tu es actuellement. Profites-en, on ne sait jamais quand tu pourrais en redescendre d’un coup trop dur. Tu risquerais de te fracasser la tête. Alors reste tranquillement dessus, et descend ou monte en douceur. Le choix est à toi. Et, bien sûr, tu aimerais énormément continuer à monter…
Tu mets en route le TOM-TOM, parce que toi et l’orientation ça fait cinq, et tu démarres enfin le moteur. Tu fais marche arrière, et hop, te voilà sur les routes t’emmenant chez Liam. Avec cette image en tête, tu as presque l’impression d’être le prince qui va retrouver la princesse capturé afin de la libérer. Mais ce n’est pas ça, pas ça du tout. Liam n’est pas prisonnier de son gosse. Enfin, tu ne le penses pas. Tu ne l’espères pas. Et à la place de la princesse, Liam serait le petit chaperon rouge, et toi le grand méchant loup qui court pour le dévorer. D’une des plus succulentes façons, évidemment, mais tout de même. Peut être que tu accepteras sa proposition de rester dormir chez lui, en fait…. Non, c’est certain, tu vas accepter. C’est sûr. Vu ce que te dis ton pantalon… Oups. Faudrait peut être d’ailleurs que tu fasses quelque chose pour ça. Tu te mets alors à penser aux débilités de la télé. A ces émissions totalement foireuses, là où les gens se rencontrent pour essayer de trouver l’amour. N’importe quoi. Pas besoin de ces émissions pour trouver l’amour. Tu l’avais expérimenté toi-même cette dernière semaine. … Oh, attends. Viens-tu d’avouer que c’était bel et bien ce genre de sentiment que tu ressentais à son égard alors ? N’est-ce pas que du simple désir pur et dur ? N’est-ce pas que physique ? Oh, eh bien, c’est effectivement ce que tu pensais, le lendemain de la soirée que tu avais passé avec lui. Mais définitivement, non, ce n’était pas ça. Tu avais bien vite réalisé durant cette semaine où tu attendais patiemment son appel, que c’était quelque chose de bien plus fort que tu ne voulais avouer. Par contre, là, tu n’avais pas vraiment le choix de dire que, oui, putain, c’était de l’amour. Un amour qui était arrivé sans crier gare. Coup de foudre ? Tu ne sais pas. Tu n’en sais rien du tout. Mais tu t’en fous. Tu sais que l’amour est un truc qui ne faut pas chercher à comprendre. Tu sais que ça tombe dessus là où on s’y attend le moins. Et bien, là… Ca t’avait vraiment surpris. Ce n’était pas pour te déplaire, oh ça non, mais tu n’étai pas habitué à « tomber amoureux » aussi vite. Normalement, tu prends le temps de connaître la personne. Sous tous les angles, ou presque. Et après une nouvelle relation, d’un nouveau type, apparaît.
Mais vous… Vous, ce n’était pas pareil. Directement, il y avait eu quelque chose. Tout de suite, tu avais eu que vous brûleriez des étapes. Surtout quand il t’a embrassé, en fait. Sûrement cela a été ton élément déclencheur. N’est-ce pas risible ? Tomber amoureux sur un effleurement de lèvres. Si, risible. Mais adorablement craquant. Et tu trouves que ça ferait un bon livre ; ‘Comment je suis tombé amoureux’. Un livre qui ne contiendrait qu’une courte description qui ferait allusion à la seule phrase certainement censé du livre « il m’a effleuré les lèvres ». Tu ferais sensation avec ça, tu en es sûr. Tu jettes un coup d’œil en bas pendant que le feu est rouge. Tout s’est calmé. Comme quoi, ça te fait du bien de réfléchir normalement, parfois. Tout n’est pas que mauvais, dans ta petite tête. C’est bon à savoir. Tu tournes à droite, et tu arrives enfin à l’endroit indiqué, avec le petit drapeau blanc et noir. Le TOM-TOM te dit que tu es arrivé, alors tu te gares là où tu peux. Tu t’en fous. Tu ne fais pas une manœuvre savante, tu fais juste en sorte que la voiture ne gêne rien ni personne, c’est tout. Le reste, t’en a rien à faire. T’as des trucs plus urgents à faire, là. Tu appuies sur la sonnette de l’appartement de Liam, du moins, tu espères ne pas t’être trompé. Tu tritures un peu les manches de ta veste en laine, et après quelque seconde, le poignée se tourne. Dès que tu aperçois le bout de la tête de Liam, tu attends qu’il soit totalement ouvert la porte pour passer un bras autour de sa taille, et l’attirer immédiatement contre toi. Tu colles vos corps ensemble, pendant que ton autre main vient se caler derrière sa nuque, caressant doucement la peau à travers les cheveux que tu entortilles gentiment autour de tes doigts. Ta tête, elle, se cale dans sa clavicule, pendant que tu inspires son odeur. Son odeur qui t’a tant manqué, son odeur à laquelle tu as envie de tant goûter. Tu expires ensuite, rejetant l’air sur sa peau, pendant que tu murmures la même phrase qu’au téléphone ; « Ouais. Tu m’as vraiment manqué. »
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mar 7 Jan - 2:02
Sa main autour de ta taille et ton souffle qui se coupe. Tes joues rougissent légèrement, un frisson traverse ton corps alors que sa main dans ta nuque sur dirige à la base de tes cheveux pour jouer avec tes boucles. Tu as fermé les yeux et déglutit, tu ne bouges plus, tu attends simplement d'entendre sa voix. Ton corps est collé au sien, il t'annonce que tu lui as manqué. Tu n'as pas bougé, tu es resté comme pétrifié, là. A l'écouter, à le sentir contre toi. Puis doucement, tu as passé tes bras autour de sa nuque, tu l'as serré doucement, presque timidement et tes lèvres ont effleuré sa joue, le coin des siennes. Tu l'as à peine touché, tu allais l'embrasser à pleine bouche quand déboula comme un boulet de canon le jeune enfant. Il courut entre les jambes de Tallula pour le saluer et avant qu'il ne se rende compte que vous étiez enlacés, tu le lâchas rapidement. Une de tes mains glissa tout de même le long de son dos, s'échouant sur ses reins avant que tu n'arrêtes de le toucher. « Judaël. S'il te plaît, laisse-le entrer, va là-bas. » L'enfant s'exécute avec une moue adorable sur le visage, réellement adorable. Il annonce fièrement qu'il boude, mais tu t'en fiches. Tu attends qu'il disparaisse dans le salon pour prendre entre tes doigts osseux le visage du plus vieux venant coller tes lèvres aux siennes. Tu avais besoin de ce contact. Tu le désirais, tu l'attendais depuis trop longtemps. Comme un idiot, tu t'en étais privé. Maintenant, il n'en est plus question, tu sais que tu n'arriveras pas à t'en passer. Plus. C'est comme si tu avais besoin de ce contact, tout le temps. Tu trouves ça bête. Tu l'as embrassé deux fois, à peine. Et tu as déjà besoin de goûter à plus que ses lèvres, tu as besoin de savoir quelle odeur, quel goût a chaque parcelle de son corps. Tu voudrais apprendre par cœur la forme de son corps, tu voudrais connaître le secret de chaque courbe. Et doucement tes lèvres se mouvent contre les siennes, affectueusement, tendrement, amoureusement, passionnément, hargneusement. Tu mets dans ce baiser un peu tout ce que tu ressens quand il est là, près de toi. Tout ces sentiments qui se mélangent, que tu ne saurais expliquer. Tout ça en même temps. Tu voudrais alors lui crier qu'il est bien la seule et unique personne importante dans sa vie, qu'il le restera jusqu'à ce qu'il décide de partir parce que ce n'est pas toi qui lui dira au revoir, mais rien ne sort. Absolument rien. Tu as décollé tes lèvres des siennes, elles sont restées légèrement entrouvertes pour laisser passer ton souffle qui lui chatouille le cou, zone à laquelle tu as accès sans te hisser sur la pointe des pieds. Il est grand, et lorsque ses mains se sont posées sur toi, tu as eu l'impression d'être comme protégé. Comme invincible. Tu déposes un dernier baiser dans son cou, rapide, un effleurement de tes lèvres contre sa peau, comme la première fois et tu attrapes sa main pour l'inviter à entrer, pour de bon, refermant d'un coup de pied la porte d'entrée qui claqua plutôt fort. Un peu comme dans ces films, la porte qui claque, qui indique « vous ne sortirez plus ».
« T'inquiètes pas, installe toi, fais comme ch'toi. C'pas très grand mais j'fais avec. » Plaisantas-tu alors que tu l'emmenais dans le salon, lui ayant gentiment attrapé la main comme un enfant peut le faire avec son parent. Il n'y a pas grand chose à voir dans ce genre d'appartement. Ils se ressemblent tous. Ils sont petits, presque miteux si on ne s'en occupe pas. Tu n'as rien fait dedans, en plus. Simplement des murs blancs, des murs lisses, propres, un canapé, une table basse. Par endroit, il y a tes toiles qui traînent. Des projets abandonnés, inachevés. Des choses que tu as oublié, qu'un jour tu jetteras sûrement sans regarder. Il y a quelques étagères pleines de livres, non beaucoup d'étagères pleines de livres. Il y aussi des paquets de clopes un peu partout. Tu n'as vraiment rien rangé, comme si, tout le temps qu'il n'était pas là, tu n'as rien fait. En fait, c'est faux. Tu as pris soin de ranger ta chambre, d'enlever ton merdier, tes trucs que tu caches, ces choses pour lesquelles tu travailles par moment comme aujourd'hui, tard le soir. Tu as pris soin de t'arranger toi, d'être un minimum présentable, bien que ce ne soit pas le cas ; tu as cette impression de faire négligé quoi qu'il arrive. C'est l'image que tu te donnes. Est-ce celle que tu donnes aux autres aussi ? Résultat, tu n'as pas pensé à ranger ton salon. Tant pis. Tu le feras une autre fois... Ou tu t'en fous un peu, en fait. Dans le pire des cas, si ça ne lui plaît pas, il n'aura qu'à ranger lui. Ouais voilà. Bien qu'il ne soit pas là pour ça.
« Tu veux boire quelque chose ? » Demandes-tu en te dirigeant vers la cuisine pour revenir les mains pleines. Deux bières, des sodas divers et variés. « Prend ce qu'il te plaît... »Tu hausses les épaules et tu t'assois de nouveau sur ton canapé, l'invitant à faire de même par une petite tape à tes côtés. Tu te remets en tailleurs et voilà que l'enfant se pointe de nouveau, tout joyeux, tout sautillant. Il s'approche de Tallula, et le regarde de ses petits yeux verts, bleus, on ne sait pas trop. Un regard différent de celui de son père. « T'as une sucette aujourd'hui.. ? » Questionne-t-il en passant ses mains derrière son propre dos, presque devenu timide en quelques instants. Tu fronces les sourcils. Des fois, tu aimerais bien avoir le courage d'un gosse, réellement. Pouvoir poser ce genre de questions sans avoir peur de la réaction de l'autre. Mais tout de même, ça ne se fait pas. Alors tu le rappelles de nouveau à l'ordre en demandant, presque gentiment, de le laisser tranquille. L'enfant vient vers toi, l'air coupable, et d'une voix douce tu lui expliques que ça ne se fait pas de poser ce genre de questions, qu'il n'a pas le droit. Non, comme toi tu t'interdis de poser à Tallula, quelques questions. D'ailleurs, il s'est assis à côté de toi, et sans t'en rendre compte, tu t'étais rapproché de lui, histoire que ta cuisse soit contre la sienne, que tu l'écrases presque à moitié. « Désolé papa. » S'excuse Judaël. Ca te fait assez rire sur le coup, il n'a pas pour habitude de faire ça. Tu lui ébouriffes les cheveux et tu lui indiques que dans la cuisine, il y en a des sucettes. Il est heureux. Ouf.. Ca de moins à régler pou ce pauvre Tallula qui assiste chaque fois, patient, à vos scènes. Des fois, tu aimerais être normal. Ne pas avoir de gosses. Savoir simplement vivre comme un gars de vingt ans, normalement. T'amuser sans jamais à avoir à penser à une autre vie que la tienne. Mais ce n'est franchement pas possible. Il est là, lui, maintenant. Il a toujours été là, en fait. Ta vie se résume à ton gosse qui n'est même pas à toi. A cette pensée, sans t'en rendre compte, tu soupires peut-être un peu trop longuement. Tu attrapes la bière que tu t'étais préalablement décapsulée et la porte à tes lèvres, buvant à son goulot avant qu'une légère goutte ne t'échappe, s'échouant sur ton menton. Tu bougonnes alors légèrement et l'essuie avant de tendre la dite bouteille à Tallula qui n'avait encore pas bougé. « Te gêne pas, hein, Tall'... J't'ai dit que tu pouvais faire comme chez toi... Si tu veux, j'peux vite fait te montrer le reste mais à part la chambre du gosse.. Et la mienne (tu te mords légèrement la lèvre), il n'y a rien à voir. C'vraiment miteux par ici. » Tu soupires de nouveau. Tu te plains, mais tu es tout de même heureux d'avoir un toit sur la tête. Ouais, parce que tu te serais mal vu vivre à la rue. Mais tu aurais aimé, quand même, partir de cet endroit encore plein de souvenir. De souvenirs douloureux que tu aimerais oublier... Ou tout simplement effacer à l'aide de Tallula. Tu en es persuadé. Il t'aidera à te construire un passé heureux, pourquoi pas glorieux ?
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mar 7 Jan - 13:23
Ses lèvres sur ta peau hérissent tes poils. Tu les sens quoi avance lentement jusqu’au coin des tiennes, et tu t’apprêtes à tourner la tête pour qu’elles se rencontrent. Mais l’enfant arrive, tout heureux, tout souriant. Liam se sépare de toi avant que Jude ne vous voie, et tu souris en le voyant entre tes jambes, à te dire coucou, un grand sourire aux joues. Tu sens une main qui parcourt ton dos, alors tu restes droit, serrant légèrement des dents pour t’empêcher de le reprendre dans tes bras. Ce contact t’avait tant manqué… Non, il t’avait tant manqué. Tu suis le petit des yeux avant que ton attention ne soit détournée par le père, prenant ta tête entre ses mains pour t’embrasser. Un long baiser. Où ses lèvres bougent contre les siennes, comme s’il essayait de te faire passer plusieurs émotions dans un seul et même baiser. Alors tu y réponds, venant passer une seule et unique main dans ses cheveux, ta bouche ayant une envie folle de dévorer les lèvres qui étaient contre elle. Tu te retiens, et le laisse t’embrasser comme il le souhaite. Tu as envie de le laisser faire. Mais en même temps tu veux agir, toi aussi. Juste que le baiser se termine finalement un peu trop rapidement à ton goût… ce n’est pas grave. Tu auras peut être –certainement, d’autres occasions de l’embrasser comme tu le souhaites. Du moins, tu l’espères. Son souffle contre ta peau t’arrache un soupir d’envie. Tu as l’impression que tu ne l’as plus vu depuis des semaines, voire des mois. Et tu trouves ça ridicule, cela ne fait qu’à peine une semaine que vous vous êtes quittés. Tu ne comprends pas. Enfin, si, tu comprends, mais tu trouves ça idiot, tellement idiot. Comme si vous étiez un couple de lycéens qui expérimentent chacun leurs premiers amours. Débiles. Et pourtant, cette idée de retomber autant d’années en arrière ne te déplaît pas plus que ça. De toute façon, pour lui, tu serais bien capable de redescendre d’une dizaine d’année d’âge mental en à peine quelques secondes. Il n’y avait qu’à voir comment tu avais accouru chez lui, vraiment. Pire qu’une jeune fille qui veut faire sa première fois. Ah là là, tu te désespères toi-même. Mais il te tire de tes pensées en t’embrasser avec un effleurement, comme lorsque de la première rencontre. Ton cœur se met à battre encore plus vite qu’avant. Ah, oui. Tu en es quasiment certain, maintenant. C’est sûrement à ce moment là que tu étais tombé sous le charme. Tu trouves que ce léger baiser –qui y ressemble mais qui n’en ait pas un réellement, est chaste, pure. Comme s’il se voulait emprunt de quelque chose de sacré… Ou un truc dans le genre. Tu as exactement la même sensation que lors de la première fois. C’est très dérangeant, dans un sens. Mais ça ne te déplaît pas non-plus, pas le moins du monde. Il te prend la main, et te tire pour te faire rentrer. Tu pouffes un peu à ce moment. On dirait un enfant qui attire son ami dans sa chambre pour jouer avec lui. Adorable.
Il te dit de faire comme chez toi pendant qu’il te traîne jusqu’au salon. Tu ne sais que ça ne se fait pas, mais tes yeux regardent rapidement l’endroit. Rien d’anormal, au contraire. Cela ressemble à une chambre typique d’adolescent, ou de jeunes adultes. Tu te plais à remarquer qu’il peint, fume. Cet appartement lui ressemble, il est lui. Un second lui, en un plus désordonné, on dirait. Mais tu t’en fiches. Tu n’en as que faire, de ça. Ce n’est pas important, et puis au moins tu sauras quoi faire si jamais tu t’ennuies pendant qu’il n’est pas là, et que Jude dormira. Tu t’imagines l’attendre totalement nu, avec un simple tablier de femme de ménage. Tu aimerais beaucoup voir sa réaction, lorsqu’il verra ça. Serait-il surpris ? Aimerait-il ça ? Tu cales l’idée dans un coin de ton cerveau. Peut être que tu tenteras vraiment, un jour. Ou tu lui demanderas si l’idée lui plaît, ce sera tout aussi rapide et surtout moins gênant…Mais non, c’est faux. Tu sais parfaitement que tu ne serais pas aussi gêné que tu le dirais si tu le fais vraiment. Tu es sûr que tu adorerais ça, lui faire perdre pied avec ce genre de provocation. Oh la la, que tu es un vilain garçon. Tes idées tordues quittent enfin ton cerveau lorsque Liam te propose de boire un truc. Oh, eh bien pourquoi pas ? Tu n’es pas très difficile en matière de boisson, aussi tu le remercies. Pourtant tu ne prends rien. Tu n’as pas très soif. Ou plutôt, pas soif de ça, dans tout les cas… Tu baisses un peu la tête pour voir Judaël qui te regarde, et commence à te demander si tu as des sucettes, en mettant ses mains derrière son dos. Tu ris un petit peu à sa question, et t’apprêtais à lui répondre lorsque Liam intervient. Tu assistes comme un spectateur à ce petit échange entre un père et son fils, et un immense sourire se dessine sur ton visage. Jude est vraiment mignon. Et Liam aussi. Encore plus Liam, lorsque tu le vois rire, lorsque tu le vois ébouriffer les cheveux de son enfant. Qu’est-ce que tu ne donnerais pas pour le voir rire de nouveau comme ça… Tu ne sais plus si tu l’avais vu rire dans ce café. Non, tu ne penses pas. Tu l’as vu sourire, un peu. Mais pas rire.
« Non, ne te dérange pas pour moi. Je trouverai facilement la différence entre les deux chambres, je pense… Non ? » Et tu ris un peu à ta remarque censée faire rire. En fait, tu essaies surtout de détourner ton cerveau de l’image de la goutte de bière coulant le long du menton du plus jeune. Si ça n’avait tenu qu’à toi, tu serais allé la récupérer, cette satanée gouttelette… Mais tu ne l’avais pas fait, parce que l’enfant était juste à coté, et que tu savais que si tu faisais ça, tu ne pourrais peut être t’empêcher d’attaquer ses lèvres de nouveau. Alors, non, tu n’as rien fait. Tu le remercies en prenant la bouteille qu’il te tend, et commence à boire. Tu en prends quelque gorgée, avant de lui redonner. Un baiser indirect, hein ? Ca ne te déplaît pas. Ce qui te déplaît encore moins, c’est de voir que tu passes à des choses aussi infantiles. La dernière fois que tu as pensé que tu partageais effectivement un baiser indirect, c’était lors de ta terminale… Autant dire que cela remontait à pas mal d’années. Tout ça ne te rajeunis pas, et tu as l’impression de n’être qu’un vieux croc par rapport à Liam. C’est vrai, tu te sens vieux, physiquement. Mentalement, absolument pas. Si tu devais ressembler à ton âge mental, alors certainement que tu ressemblais plus à un ado’ d’une vingtaine d’année, pétant la forme, qu’à un homme dans la trentaine. Mais tu n’allais pas te plaindre non-plus, vu qu’auparavant tu te plaignais de faire trop jeune… Alors tu vas éviter de te plaindre en disait que tu fais vieux. « Tu dois partir vers quelle heure ? » Histoire de savoir quand tu pourras commencer à te lamenter sur son départ, et à t’occuper de Jude. Ce dernier revient d’ailleurs de la cuisine, et se met devant vous, vous regardant à tour de rôle. Il regarde son père, et lui demande s’il pourra jouer avec toi lorsqu’il sera parti. Et toi tu ris. Oui, tu ris. C’est vraiment trop mignon. Alors tu te lèves, prends l’enfant par les épaules et le lève un peu. « Et à quoi voudrais-tu bien jouer ? Je sais à peu près tout faire. Même le magicien. » Tu lui fais un petit clin d’œil, et ça a l’air de lui plaire, puisqu’il te répond par un grand sourire. Tu le reposes alors par terre, et t’agenouilles en posant genoux à terre afin d’être à sa hauteur. « Par contre… Tu dois me promettre que tu feras ce que je dis. –demandes-tu en levant un doigt et en le lui montrant, comme pour dire qu’il s’agit de la seule et unique chose que tu demandes en contre-partie. Hein, papa Liam ? » Dis-tu en t’étant tourné vers lui, comme pour demander confirmation à la seule autorité à laquelle Jude devait se référer.
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mar 7 Jan - 22:14
Une légèrement grimace se dessine sur ton visage lorsqu'il te demande l'horaire de départ. Tu ne sais pas vraiment, tu regardes sur ton portable. Il n'est pas très tard, vous avez encore le temps. Tu hausses les épaules en guise de réponse, pour dire que tu ne sais pas. Tu t'en fous un peu. En fait, tu aimerais lui dire d'arrêter le temps, d'oublier. De ne plus faire attention aux chiffres qui défilent. Maintenant qu'il est là, tu voudrais que le temps s'arrête, tu voudrais que tout prenne fin pour vous laisser. Vous. Rien que tout les deux. Tu n'as plus envie de partir, d'aller faire le con sur le trottoir à vendre un paradis artificiel qui ressemble à de la farine. Mais tu ne peux pas te permettre de cracher sur l'argent, sur le travail. Peut-on vraiment appeler ça un travail ? Tu n'en sais rien. Pour toi ça l'est, tant que ça permet de te nourrir. Tu ne connais que ça de toute manière, tu n'as pas vraiment le choix. Quand tu es arrivé ici et qu'on t'a laissé te débrouiller, sans tes études, sans rien, il n'y a que ce genre de métiers ingrats, que personne ne fait parce que c'est dangereux, parce que ça amène des dépendances, qui t'a aidé. C'est seulement avec ça que tu t'en es sorti. Sorti ? Non pas réellement, il n'y a qu'à voir aujourd'hui. Vingt-quatre ans, un enfant sur les bras qui vient d'une prostituée pas capable de se protéger... La seule chose qui pourrait te sauver, c'est lui. Cet homme, à tes côtés, assis sur ton canapé qui dialogue gentiment avec « ton enfant ». Tu les regardes avec un sourire et oui, tu aimerais vraiment que le temps s'arrête, tu apprécierais tout particulièrement qu'à ce moment-là, tout se mette sur pause pour profiter un peu de lui, de ses bras, de ses lèvres, de son corps ? Il profiterait certainement plus du tien. Tu frissonnes à cette pensée, non, il fallait te calmer. Alors en attendant, en espérant que tout ça passe vite, en espérant que vraiment, il te tire de là, tu vas continuer. Tu vas continuer de livrer un combat ignoble contre les autres, contre ta vie, contre la débauche dans laquelle tu vis. Parce que oui, c'est simplement de la débauche, c'est presque ignoble dit comme ça. Tu n'es as sain, tu n'as rien de propre dans les années qui ont suivi ta naissance. C'est comme si tu étais né sale. Cette sensation est plutôt bizarre. Assez dérangeante... Elle te ferait presque peur si tu n'en avais pas pris l'habitude.
Il t'a tiré de nouveau de tes pensées. C'est comme si cela devenait une habitude chez lui. Tu devrais peut-être arrêter de te perdre dans tes réflexions, de t'imaginer des choses, de ressasser le passé. Tu sais que ce n'est jamais bon. Beaucoup sont d'accord pour dire que c'est le début de la fin. Toi tu n'en sais rien. En fait, si tu réfléchis, tu ne sais pas grand chose. Tu te contentes de voir comment ça va se passer, ce qu'il va arriver. L'appellation te fait de nouveau légèrement rire et tu hoches de la tête. « Ouais, il faut promettre Jude. » Tu levas alors la main droite devant toi, paume vers l'enfant. « Tu promets ? » Judaël n'a pas l'air trop convaincu. Mais apparemment, il n'avait pas le choix. Il fit une petite moue et leva aussi sa petite main. « Promis, juré. » Il hoche fièrement de la tête. Ca c'était réglé. « Tu vois, pas trop dur. » Plaisantes-tu en soulevant ton corps du canapé alors qu'une sonnerie se fit entendre, ton téléphone. Ton visage blêmit légèrement. Quoi, déjà ? Il faut que t'y ailles. Tu t'isoles pour répondre, tu parles quelques instants. Tu reviens en soupirant. « Finalement, je risque de rentrer plus tôt, je dois y aller. » Murmures-tu en passant une main dans tes cheveux. Tu attrapes ton perfecto que tu mets sur ton dos rapidement, un paquet de cigarette, puis tu viens embrasser le front de ton enfant, avant que ton regard ne se pose sur Tallula. Tu as presque honte de lui cacher ce que tu vas faire, pourquoi est-ce que tu l'as dérangé... Tu ne devrais vraiment plus faire ça, tu te fais presque pitié. Pour lui dire au revoir, profitant que Jude ne regarde pas vraiment dans votre direction, tu viens embrasser de nouveau le coin de ses lèvres. Tu ne lui en donneras pas plus tu ne veux pas en recevoir plus. Tu lui chuchotes que tu reviens dès que tu peux, le plus vite possible, rapidement, que tu seras là tôt, tu le promettrais presque. Et tu quittes l'appartement.
Il ne fait pas chaud dehors, ni froid. Ton esprit vagabonde alors que tu passes les différentes rues. Tu penses à lui que tu as dû quitter, abandonner. Que tu retrouveras plus tard mais que tu n'avais pas envie de laisser tomber. Absolument pas, en fait. Tu avais juste envie de rester là, à le regarder jouer avec Judaël. Tu le trouves mignon lorsqu'il est avec un enfant, tu le trouves presque lui-même gamin. C'est ça, il te fait penser à un gamin. Cette facette là, tu l'aimes beaucoup. Autant que celle de l'homme, du vrai. L'homme qui t'a enlacé, embrassé en arrivé. L'homme qui a tenu ta taille entre ses bras, passé une main dans tes cheveux. Cet homme qui a su te faire rougir en quelques paroles, rire.. Cet homme qui a finalement réussis à voler ton cœur. Même si tu ne veux pas l'avouer, même si tu essayes de le cacher, oui il a ton cœur. Tu ne le voudrais pas, tu voudrais cacher ça, le garder pour toi. Parce que tu te trouves ridicule. Tu as eu une expérience comme ça, déjà. Elle s'est trop mal finie. Tu n'aurais jamais dû recommencer, pas si vite. Mais tu ne contrôles pas ça. On ne contrôle pas ses sentiments. On ne choisit pas qui on aime, de qui on tombe amoureux. Tu t'en veux un peu, tu sais que tu vas t'en mordre les doigts. Tu sais que ça ne marchera pas tout le temps, mais apparemment il a bien voulu te donner ta chance, il est d'accord. Il n'a pas accepté, tu ne lui as rien proposé. Mais c'est comme si. C'était comme une demande muette, cette invitation à rester. Tu ne sais pas s'il l'a comprise, tu doutes du contraire. Bien sûr qu'il a dû se rendre compte de ce que tu voulais lui dire. Tu espères simplement que.. Que ça aboutira à quelque chose. Tu te fais de la peine, à penser comme ça. A penser comme si tu avais dix-huit ans. Mais finalement, tu es comme passionné par lui. De nouveau, tu laisserais tout pour le suivre, pour l'aimer. Juste l'aimer. Comme ça, vraiment, de la plus belle des façons. Mais tu ne sais pas si c'est possible, si c'est correct, si tu en as le droit. Est-ce qu'il voudra de toi si longtemps, est-ce que tu sauras le garder près de toi assez longtemps ? Tu n'en sais rien. Ce sont trop de questions que tu te poses. Tu préférerais oublier.
Tu as encore échoué, tu t'es encore abandonné dans ce paradis artificiel que te procure une ligne. Tu te sen sjuste bien, en forme. Tu ne cherches plus à te poser des questions, tout est tellement naturel pour toi. Ce n'est pas bien, tu le sais, tu te ruines la vie, la santé. Ce n'est pas la première fois. Tu t'es promis d'arrêter, tu te l'es dit que tu ne devais plus. Pour toi, pour Jude... Pour Tallula maintenant ? Mais tu ne sais pas résister, tu n'y arrives pas. Tu es trop faible, trop lâche face à ce genre de choses. Tu te laisseras sûrement avoir chaque fois. Mais tu es heureux, tu as de quoi acheter des habits pour ton enfant, pour pouvoir lui faire plaisir. Alors oui, malgré tout, tu te sens fier. Tu ranges dans ta poche les billets et tu te dépêches de rentrer. Parce que malgré tout, tu te souviens qu'il y a quelqu'un qui t'attend. Et ça aussi, ça te rend heureux. Ca fait battre ton cœur rapidement, ça rend tes joues légèrement rosée. Le froid de la nuit y est pour beaucoup. La lune est voilée, il est assez tard. Trop tard. Presque trop tôt dans la matinée. Et tu te maudis, parce que tu as promis de ne pas rentrer tard. Il faudrait aussi que tu arrêtes de faire des promesses, que ça se finisse, tu n'as plus l'âge, tu sais que tu ne les tiendras jamais. Ce n'est pas de toi. Tu n'es pas comme ça. Tu es plus le genre de gosses à parler, à dire, mais à oublier, à ne pas faire. A décevoir ? Oui, c'est ce qu'on t'a souvent dit, souvent fait comprendre. Tu déçois. Est-ce que tu l'as déçu ? Est-ce que tu vas le décevoir ?
Tu passes le pas de la porte, doucement, timidement, tu essayes de ne pas faire de bruit. Tu retires tes chaussures, tu retires ta veste, tu mets tout dans l'entrée. Tu passes dans le salon assez rapidement pour y remarquer Tallula. Il est vraiment resté. Un sourire éclaire alors ton visage, illumine tes yeux fatigué par l'heure tardive, par la drogue consommée. Tu lui fais un signe de la main, et murmure pour ne pas réveiller l'enfant qui depuis le temps, doit sûrement dormir ; « Désolé, ça a pris un peu plus de temps que j'le pensais... Jude a été sage ? » Tu levas les yeux vers lui avant de les baisser, venant jouer avec tes doigts. Au fond de toi, tu pries pour qu'il ne remarque rien. Pour qu'il ne te pose pas de questions.. Mais tu sais que tu vas y passer. Tu le sens... Tu essayes juste d'ignorer ce sentiment.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 8 Jan - 0:23
Tu attends. Depuis longtemps. Peut être même depuis trop longtemps. Tu te demandes s’il n’a pas eu un problème, un empêchement quelconque qui l’aurait forcé à resté à son travail, un accident qui aurait fait qu’il ne puisse pas rentrer. Tu espères réellement que dans tous les cas, ce n’est rien de grave, et qu’il reviendra tôt. Un soupire s’échappe de tes lèvres, et tu te lèves pour aller chercher un verre d’eau à la cuisine. Tu en profites pour regarder les deux assiettes encore sales que tu as laissé dans le lavabo. Ah, oui, tu n’avais pas eu le temps de laver tout ce que tu voulais, Judaël s’étant endormi très rapidement sur le canapé une fois que vous ayez eu fini de manger. Tu l’avais pris dans tes bras, et emmené jusqu’à sa chambre. Il ne s’était pas réveillé en cours de route, alors tu avais essayé, du mieux que tu le pouvais de l’installer sous les couvertures. Et cela avait été un franc succès. Depuis, tu attendais Liam. Tu passes une main dans tes cheveux, regardant le bazar dans la cuisine. Un peu de farine tâche presque l’ensemble de la pièce. Des coquilles d’œufs cassées jonchaient sur le sol, heureusement sans le contenu. Tu souris au souvenir qui remonte en toi. Une fois que son père était parti, l’enfant avait insisté pour te demander de faire un gâteau avec lui, pour son papa. Tu lui avais demandé s’il aujourd’hui était une occasion spéciale ou autre, mais il te répondit que non. Qu’il voulait juste faire plaisir à son père, que lui aussi voulait travailler. Tu te souviens que tu avais rigolé à cette annonce, et avait accepté. Mais vous aviez joué avant. A cache-cache, ainsi qu’à d’autres jeux tout aussi amusant les uns que les autres. Et tu avais réellement eu l’impression d’être un père s’amusant avec son enfant. Ca t’avait fait mal. T’avait serré le cœur. Tu avais décidé de ne pas y faire attention, et tu profitas au maximum de la soirée avec lui. Au début, vous aviez dans l’optique d’attendre Liam pour mangé tous ensemble. Mais passé vingt-deux heures, tu te disais que c’était déjà beaucoup trop tard pour un enfant de l’âge de Judaël. Ce dernier avant rouspété, un peu boudé quand tu lui avais dit qu’il était trop tard, qu’il fallait que vous mangiez maintenant. Tu comprenais tout à fait sa réaction, vous aviez décidé dès le départ de l’attendre, mais vraiment, tu ne pouvais pas te permettre de laisser l’enfant debout encore pendant tu ne savais combien d’heure. Alors vous aviez mangé. Tu lui avais fait de la purée, avec des ingrédients trouvés, avec du jambon. Tout bête, tout simple. Mais tu ne savais pas quoi lui faire d’autre, et puis tu ne voulais pas abuser d’être ici pour dévaliser la cuisine du brun uniquement pour faire à manger. A la fin du repas, vous avez également entamé le gros gâteau savane que vous aviez fait ensemble. Tu avais bien vu l’air tout triste de l’enfant lorsque tu coupais le dessert. Tu comprenais ce qu’il ressentait. Il aurait largement préféré le mangé avec son père. Surtout que tu t’étais amusé sous les directives de l’enfant, à gravé un joli « Je t’aime papa » fait avec du sucre fondu. Tu avais bien sûr évité de couper le plus possible là où c’était écrit, mais pas facile facile vu que ça prenait presque tout le gâteau. Mais tu y étais parvenu quand même, en faisant des trous pour ci par là, surtout au niveau des bords. Tu avais ensuite débarrassé la table, et lorsque tu étais revenu de la cuisine, l’enfant dormait tranquillement sur le canapé. Et la suite, tu l’as raconté plus haut.
Tu ouvres doucement les yeux. Tu as un peu de mal à émerger. Tu regardes l’heure. Oh, eh bien… Tu as dormi un peu moins de trois heures. Tu soupires longuement, et te lèves du canapé où tu t’es assoupi. Tu retournes à la cuisine, et te stoppes. Ah, mais non, pas besoin d’y retourner, tu as déjà tout nettoyé. Les objets dont vous vous étiez servi pour manger et faire le gâteau, et le sol aussi. Tout est presque nickel, on va dire. Il n’y a que le gâteau que tu as laissé sur le bord de la cuisinière, avec un papier d’aluminium dessus. Tu ne sais pas où le mettre, alors tu le laisses là. Peut être que Liam aura faim quand il rentrera, et qu’il en prendra un bout. Tu passes une main sur ton visage, pas tout à fait réveillé quand même. Jette un regard à ton portable pour voir l’heure. Ah oui, quand même… Minuit est passé depuis quelques heures. Tes sourcils se froncent. Quel genre de travail peut-il faire pour finir aussi tard ? Tu trouves ça étrange. La plupart des jobs du soir sont des travaux de barmans, dans les boites, café, bar, et tout. Mais ils finissent habituellement un peu plus tôt… Quelqu’un venant les remplacer aux alentours de minuit, une heure du matin. Mais là, il est quasiment trois heures. Arg, tu n’aurais pas dû t’endormir comme ça. Bon, ce n’est pas comme si tes paupières t’avaient laissé le choix, c’est vrai, mais tu regrettes de ne pas avoir un peu plus lutté. Et du coup, tu es obligé de rester pour la nuit. Enfin, ce n’est comme si tu avais eu l’intention de ne pas rester, en plus. Par contre tu ne sais pas, quelque chose te dérange. Tu aurais aimé qu’il te dise de quel genre de travail il s’agissait, pour savoir à peut près à quelle heure tu devrais l’attendre. Mais non, il t’avait dit qu’il reviendrait tôt, plus tôt que ce qui était prévu en plus, alors tu l’avais cru, et son fils aussi, et vous aviez attendu. Et tout ça pour quoi ? Pour rien. Le gâteau, tu ne sais pas s’il sera aussi bon que ce soir, mais tant pis. Tu lui en veux un peu. Juste un peu. Et tu t’en veux aussi, en fait. Lui, parce qu’il t’avait promis qu’il reviendrait tôt. Bien plus tôt qu’avant. Enfin, maintenant que tu réfléchis, il ne l’avait pas promis. Mais ça sonnait tout comme, pour toi. C’est pour cela aussi que tu t’en veux. De l’avoir cru, alors que tu ne sais presque rien de lui. Toi qui d’habitude fait ton indiscret, demandant à peu près tout et n’importe quoi, ça te surprend de ne rien lui avoir demandé. Tu t’étais déjà fait la réflexion, et en était arrivé à la conclusion que ce n’était pas si important que ça finalement, que tu apprendrais les choses lentement, doucement. Que peut importe son histoire, tu l’accepterais sans problème. Ce dernier point ne change pas. Mais pas celui d’avant… Ou pas entièrement. Tu aurais au moins lui demander « quoi, où », concernant son boulot de nuit. Mais tu ne l’avais pas fait. Parce que tu lui avais déjà accordé une confiance aveugle, te disant que ça ne devait rien être d’illicite ou autre. Tu ne t’étais même pas demandé si seulement c’était réellement un travail, ou bien si c’était un rendez-vous nocturne, comme les rencontres avec les hommes dont il t’avait parlé au café. Tu n’avais rien remis en cause, rien du tout. Et maintenant tu es en proie aux doutes. Peux-tu lu faire confiance ou non ? Ta raison te dit que non, pas du tout. Et ton cœur te dit tout le contraire. Entre les deux, la différence est énorme. Le premier peut te pousser à éviter de faire l’idiot, le second peut te pousser directement en enfer. Et tu es toujours debout, ton portable à la main. Tu hésites à l’appeler… Mais ne serait-ce pas une preuve que tu ne lui fais pas confiance ? Et que tu es inquiet, également.
Mais la question ne se pose même pas, lorsque tu entends la porte qui s’ouvre. Ta respiration se coupe un peu. Tu ne sais plus vraiment où tu en es, et tu n’aimes pas. Tu sens que tu vas devoir demander des choses à Liam, mais tu n’en as pas envie. Tu ne voudrais pas gâcher vos « retrouvailles ». Et quand tes yeux se posent sur lui, tu sais que le cœur a déjà remporté la bataille. En fait, tu viens de le comprendre, mais lorsqu’il s’agit du brun, ta raison n’aura jamais le dessus. Tu n’arriveras pas à essayer de penser convenablement, à vouloir réfléchir pour prendre les meilleures solutions. Non, tu sais déjà que c’est ton cœur qui va te guider, à travers cet amour passionné et certainement masochiste. Tout ton corps te le crie, que cet amour va te faire du mal, te briser peut être. Mais tu t’en fiches. Il sait aussi que tu vas en avoir, des moments des bonheurs, alors tu es prêt à être aussi masochiste que tu le peux. Liam murmure, lève les yeux vers toi. Et tu remarques que quelque chose ne va pas. Ses yeux… Ils sont trop brillants. Larmes ? Ca t’étonnerait un peu. Alors autant vérifié. Une de tes mains vient rencontrer son menton, que tu relèves pour lui faire lever la tête. Tu t’es rapproché de lui doucement, tu ne sais pas s’il avait remarqué. Mais maintenant que tu es entré en contact avec sa peau, tes yeux vont chercher les siens. Oui, trop brillant. Pupilles dilatées. Trop dilatées, même. Tu fronces les sourcils. Il est saoul ? Il ne semble pas. Alors peut être a-t-il trop bu ? Quoi que ce soit, tu n’aimes pas ça. Et avant de ressentir le besoin de lui demander directement, tu viens doucement chercher ses lèvres, que tu scelles dans un léger baiser. Tu restes ainsi, pendant quelques secondes, lèvres contre lèvres, en ne faisant rien de plus. Cela fait un peu solennel. Un peu comme si tu voulais lui promettre quelque chose en silence, et qu’il te promette autre chose. Tu as envie de lui dire de tout te dire, concernant ce travail. Ses yeux. Tu as envie de lui promettre que tu ne t’énerveras pas. De toute façon tu ne pourrais pas t’énerver conte lui. Même s’il te dit qu’il s’est pris un shoot, ou toute autre truc. Même s’il te dit qu’il s’est fait passé dessus par d’autres mecs. Tu ne t’énerveras pas, tu lui demanderas juste la raison. C’est tout. Et tout ce que tu voudrais qu’il te promette en échange, est la vérité. La simple, et dure, vérité. Rien que ça. Mais tout ça se passe dans ta tête, aucun mot ne sort de tes lèvres. Lèvres que tu détaches des siennes d’ailleurs, pendant que tes deux mains viennent encadrer son visage, recadrant ses mèches bouclées derrière ses oreilles. Tu le contemples, longueument. Tu ne dis rien. Tes mains lâchent son visage, l’une d’entre elle vient chercher sa main que tu lèves, embrassant doucement le haut. Tu as l’impression d’être un prince qui scelle le pacte fait à la princesse. Mais Liam n’est pas une princesse. Et tu n’es pas un prince. Mais le pacte que tu scelles est un secret entre ton cœur et ta raison. Ce petit mec, là, qui se tient devant toi, qui doit cacher bien plus de choses que tu n’imagines, tu te promets de le protéger. Qu’importe la manière, tu ne veux que le droit, le pouvoir de le protéger. Même si cela signifie devoir se battre avec lui, ou même avec les autres. Tu t’en fous. Actuellement, tu te fous bien des obstacles qu’il y aura. Tu veux juste te promettre ça. Tes lèvres quittent le haut de la main, que tu retournes, avant d’en embrasser la paume. Tu veux le protéger de l’intérieur, et de l’extérieur. De lui-même, et de ce monde sans protection. Cruel, et sadique. Tu abaisses ensuite de nouveau sa main, lui souriant doucement. Même si tes yeux reflètent un peu de tristesse, juste un peu. Tu ne sais pas si ça va bien se passer, quand tu lui demanderas. Mais tu te sens obligé de passer par là, de toute façon. Alors tu viens lui embrasser la tempe, et le traîne jusqu’au canapé, ta main étant toujours dans la sienne. Tu t’assois, le forçant à faire de même. Tu baisses les yeux sur sa main que tu gardes bien au chaud, la caressant doucement. Puis tu relèves la tête, l’air sérieux sur le visage, une pointe d’inquiétude dans le regard. « … Tu as bu ? » Sous-entend que tu as parfaitement vu l’état ses yeux. En ce moment, tu espères juste qu’il te dira tout de son propre chef, sans que tu n’es à le questionné. Tu ne veux pas avoir à faire ça. Mais vraiment pas.
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 8 Jan - 10:16
Tu n'as pas le choix que de relever les yeux pour le regarder. Tu le fixes. Tu aurais pu fuir, clore les paupières. Mais ce n'est pas ton genre, de te laisser faire. Surtout dans cet état-là, alors tu le regardes. Tu le fixes, même. Tes yeux dans les siens, plongés dans cet azur, plongés dans cet océan dans lequel tu arrives à te perdre. Jamais tu ne te feras à ses yeux. Ils sont trop beaux, trop irréels. Ils sont d'une couleur hypnotique .Mais ce que tu préfères c'est lorsqu'il pose ses lèvres sur les tiennes comme à cet instant-là. Ce n'est qu'un baiser chaste, presque pur, comme s'il en avait besoin, comme s'il se devait de prendre tes lèvres. Tu le laisses faire, là oui tu fermes les yeux, ta main s'échouant sur son torse pour serrer entre tes doigts le haut qu'il porte. Un signe muet pour dire que tu ne veux pas qu'il parte. Tu ne sais pas pourquoi, ce baiser te fait peur, il ne t'inspire pas confiance. Il sonne presque comme un baiser d'adieu. Tu espères au fond de toi que ce n'est pas ça, qu'il ne te dit pas au revoir pour tes conneries. Non, tu ne veux pas qu'il parte, qu'il te laisse. Il était peut-être ta chance, ton seul espoir. Les deux à la fois. Il commençait à devenir tout pour toi, il commençait à prendre une place que tu ne le laisserais jamais quitter. Alors tu ne veux pas et ta main se serre un peu plus sur son haut. Tu serais alors prêt à tout lui dire, à tout lui raconter pour simplement le faire rester. Mais même ça, tu ne t'en sens plus capable. Parce que tu as peur qu'i prenne la fuite devant ta vie. Qu'est-ce que tu veux lui raconter de toute manière ? T'es un adolescent à problème, t'es toxicomane sur les bords... Il se demandera juste avec quel genre d'énergumène il se trouve. C'est tout. Rien d'autre. C'est ce que tu crois. Comme quoi, tu ne le connais vraiment pas. Est-ce que c'est un obstacle ? Oui, bien sûr, comme pour tout. Mais tu feras avec. Pour lui, tu ferais tout. Ses mains sont autour de ton visage, et de nouveau tu le regardes, tu lui fais même un sourire, tu essayes en tout cas. Il s'en passe du temps, du temps où vous vous regardez. Où vous vous observez. Tu ne comprends pas vraiment tout. Pourquoi tant de silence, pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Est-ce que tu as un problème ? Oui, il a dû remarquer l'état de tes yeux, la fatigue s'y accumulant avec les heures passées dehors. Merde. Tu ne veux pas lui donner d'explications, pas maintenant. Vraiment pas. Mais tu vas y passer. Tu le sens. Tu décroches lentement ta main de son haut lorsqu'il te l'attrape et l'embrasse, tu le regardes faire et tu ne peux réprimer un léger frisson. Tu ne comprends décidément pas ce qu'il se passe dans sa tête, mais tu t'en fous, tu apprécies simplement le geste, tu apprécies ce qu'il fait. Lorsqu'il embrasse ta paume, tu rouvres les yeux pour le regarder. Il te sourira au moment de la lâcher et toi, tu lui rendras son sourire bien évidemment. Tu ne saurais lui rendre son sourire lorsqu'il te l'offre. Tu ne sais pas pourquoi. C'est ce qui t'a frappé en premier chez lui, c'est vrai. De suite, tu as vu son sourire. Et depuis ce moment-là, tu ne veux plus qu'il le quitte. Jamais. Vraiment. Tu es idiot, tu trouves ça absolument idiot mais tu n'en as rien à foutre, certainement pas. Tu es un peu comme adolescent au fond de toi, encore. Tu n'es qu'un gosse, tu le sais, tu ne diras jamais le contraire. Mais qui n'est pas gosse à à peine vingt-quatre ans ? Tu as beau avoir des responsabilités, ça ne fait pas tout.
« Non, je n'ai pas bu. » Tes sourcils se fronces légèrement. Tu comprends très bien ce qu'il veut dire par là, tu comprends très bien qu'avec ce qu'il a vu, il pose des questions. Même si tu n'as pas envie de les entendre, tu n'as pas vraiment le choix. Non, pas le choix du tout en fait. Il t'en posera pour comprendre, il a l'air d'être comme ça. Au fond, c'est ce qu'il faut faire non, si vous voulez apprendre à vous connaître ? Et au fond, encore, toujours, tu n'as pas envie qu'il te connaisse plus que ça. Tu tiens sa main dans la tienne, tu la serres doucement, tu fermes quelques instants les yeux. « Non, j'bois pas. J'aime pas ça, ça rend violent la boisson. Je déteste les gens qui boivent. » Tu souffles ces quelques paroles, tu rapportes cela à ton père. Mais il n'a pas besoin de le savoir pour le moment. Ce n'est pas ça qu'il te demande. Quelque part, il veut simplement que tu justifies l'état de tes yeux. Mais tu ne te vois pas lui dire que tu as pris un joli rail, non. Alors tu laisses le silence s'installer entre vous pendant plusieurs longues minutes. Tu réfléchis. Tu essayes d'inventer un mensonge, tu essayes de chercher une justification qui en vaudrait le coup, que tu serais capable de faire tenir debout. Mais rien de crédible ne te vient. Rien du tout. Tu es trop fatigué en fait. Tu n'arriveras certainement pas à trouver quelque chose assez rapidement. Mais. Tu ne veux pas le décevoir. Non. Tu ne veux pas voir cet air triste et déçu sur son visage, tu veux simplement qu'il sourit. Et ce n'est pas avec ça qu'il va sourire, tu le sais bien. Puis est-ce qu'il est vraiment obligé de le savoir, hm ? Oui, bien sûr. Et même si tu venais à le cacher, la vérité éclate toujours. Et souvent, quand ça arrive, ce n'est pas voulu, c'est encore plus douloureux. Tu imagines. Si tu lui caches. Il risque d'être déçu pour de bon. Il pourra même croire que tu le pends pour un con alors que pas du tout. Tu veux juste le protéger. C'est ça. Le protéger de tes frasques, de ta merde, de toi. Il devrait partir maintenant, courir loin, tu risques de lui faire du mal, de le blesser. Tu voudrais lui dire de t'abandonner autant que de le supplier de rester. Tu lâches sa main pour jouer avec tes doigts. Tu te sens comme un enfant qui va avouer avoir fait une bêtise, qui a mangé tout les bonbons sans en avoir la permission. « C'était plutôt de la coc', ou quelque chose qui s'en rapprochait, je pense. » Lâches-tu subitement, sans relever la tête vers lui. C'est la première fois que tu te sens aussi coupable d'avoir fait cela. Sérieusement. D'habitude, tu t'en fous du regard des autres, de ce qu'ils peuvent penser ou tout simplement dire ce que tu fais. Mais face à lui tu es honteux, réellement honteux. Tu sais très bien que tu n'aurais jamais dû faire ça, pas aujourd'hui.
Tu relèves les yeux vers lui et tu essayes de lui sourire, comme pour lui dire de ne pas être en colère contre toi, comme pour lui dire que tu ne veux pas qu'il t'en veuille. De la poche de ton jean, tu sors l'argent. Tant que tu y es, autant dire des choses. Il te posera encore des questions, tu le sais très bien. Tu poses les billets sur la petite table basse et tu les observes. Tu te demandes ce qu'il est en train de conclure lorsqu'il voit ça. Dans le pire des cas, tu pourrais passer pour une pute. Ce n'est pas très grave, ce n'est pas comme si ça t'était jamais arrivé. Puis tu reportes ton regard sur lui. « Ce n'est pas ce que tu crois. » Te justifies-tu. Tu trouves cette phrase ridicule, déjà vue, tirée des séries ou de films. Tu te désespères toi-même en secoue la tête. « 'Fin, je ne sais pas vraiment ce à quoi tu penses mais cet argent, j'l'ai gagné, donc je m'en fous. Tant que je peux vivre avec, tu vois... » Tu hausses tes épaules et le remets dans ta poche, comme un trésor. Comme si on allait te le voler, tu ranges bien ça. « Ca ne m'arrive pas souvent, mais je deale... Enfin, je refourgue des trucs qui ruinent une santé quoi. Juste pour gagner un peu d'argent quand je n'ai pas réussi à me trouver un petit boulot, quelque chose avec une paye. La plupart du temps, c'est pas pour moi cet argent, si ça te rassure. C'est pour Jude. Il en a besoin, plus que moi je pense. » Et par moment, tu te gardes deux trois billets pour ta consommation personnelle, pour tes problèmes à toi, mais ça tu ne le dis pas, tu ne veux surtout pas lui dire. « Il m'arrive de consommer aussi, oui, si c'est ce que tu veux savoir... » De nouveau, tu baisses le regard que tu avais levé sur lui. « Depuis... Un moment. » Au fur et à mesure, il te fera tout cracher. Tu le sens venir. Tu vois bien que tu n'arrives pas à lui cacher les choses. Pourquoi ? Tu n'en sais rien. C'est ta conscience, ton cœur, ton corps, tout, qui te dicte de le faire, de ne pas lui mentir. D'être honnête pour une fois dans ta vie, surtout avec lui. C'est l'amour, peut-être, c'est ce qu'on peut penser, c'est ce qui te pousse à lui raconter ta vie. « Ca date de quand je suis arrivé à Sligo, vers mes dix-huit ans. Disons que j'ai pas eu d'autres choix. » Non, tais-toi, surtout ne va pas plus loin. Tu ne veux pas te mettre à pleurer comme un enfant, tu ne veux pas ressasser le passé comme tu le fais si souvent. Non, tu ne veux pas qu'il s'apitoie sur ton sort, tu veux pas qu'il ait pitié de toi et de ta misérable vie. Non, il a du vivre pire, autant de choses que toi sûrement. Puis lui non plus, il ne t'a pas tout dit. En fait, il t'a même rien dit sur sa vie. Pourquoi est-ce que toi tu continuerais, alors. Tu termines par articuler ; « Ce n'est rien... Je suis désolé. » Tu ne veux pas le déranger, tu ne veux pas l'embêter, tu ne veux pas... Tu ne sais pas, tu ne veux juste pas qu'il te voit comme toi tu te vois. Tu aimerais au fond, qu'il t'embellisses, qu'il fasse de toi quelqu'un de beau, d'appréciable. Qu'il te rende ton image d'enfant innocent, qu'il t'aide... Peut-être est-ce simplement ça que tu attends de son amour. Et lui, il attend quoi du tien ? Tu ne sais pas quoi lui donner, tu ne sais même pas si tu seras capable de lui donner quoi que ce soir. Tu laisses tomber ton front contre son épaule et tu fermes les yeux, tu écoutes sa respiration et de nouveau tu t'excuses ; « je ne voulais pas. » C'est tout ce que tu es capable de dire. Que tu ne voulais pas. Est-ce qu'il te croira ?
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 8 Jan - 11:51
Tu ne l’avais pas interrompu quand il avait commencé à parler. Peut être parce que tu espérais qu’il dise tout de lui-même. Alors tu ne l’avais pas arrêté. Pas une seule fois. Tu l’avais écouté d’une oreille attentive. Tu ne voulais rien rater, et surtout pas un moment qui aurait pu être assez important dans sa vie. Il n’y avait qu’une seule chose que tu regrettais un peu, mais cela à cause de ta curiosité ; le fait qu’il ait décidé de ne pas te raconter plus de chose lors de son arrivé à Sligo. Il s’était excusé, mais toi tu ne voulais pas qu’il s’arrête. Tu aurais aimé qu’il t’en dise plus que ça, qu’il se confie presque, en fait. Tu aurais voulu être celui qui l’écoute pendant qu’il te parle de ses problèmes, qu’il te raconte un peu sa vie chamboulée, comment il avait ressenti, et tout ce qui allait avec. En quelque sorte, tu aurais voulu être son confident. Mais peut être qu’il pensait en avoir trop dit déjà. Peut être se disait-il que t n’avais pas besoin de savoir le reste, que ça ne t’était pas nécessaire. Non, bien sûr que ça ne t’étais pas nécessaire. Même si au fond de toi, tu te disais que si, ça l’était d’un coté, pour le comprendre un peu mieux, pour essayer de le connaître le plus possible ? Tu hésitais. Tu voulais lui demander plus, mais tu lui avais certainement retiré trop d’information qu’il ne voulait déjà t’en donnait. Et c’était déjà bien beau qu’il t’ait dit tout ça sans que tu n’en demandes rien. Il avait parlé de lui-même. Alors qu’il aurait parfaitement pu s’arrêter à sa première phrase, à sa négation. Tu devrais le remercier, d’ailleurs. Mais pour l’instant tu appréciais simplement le contact de son front contre ton épaule. Pourquoi s’excusait-il ? Tu avais bien compris que d’une manière ou d’une autre, il était tombé dedans sans en avoir réellement le choix, et que même si ça ne lui plaisait pas, il avait appris à vivre avec. Ces trucs là, tu sais comment ça marchais. On devient accro en un rien de temps. Pas besoin de volonté dans ces cas-là. On n’a beau ne pas vouloir, se dire que non, franchement, c’est du n’importe quoi, une fois qu’on y touche, il est impossible de s’en sortir sans damage, sans en avoir encore envie. Alors tu comprends. Tu ne peux que comprendre, à ce stade là. Pour la nicotine, c’est pareil. Même si tu tentes encore et toujours d’arrêter, les mégots qui traînent dans ton cendrier ne trompent pas. Hélas. De même pour l’alcool. Tu y as gouté une, deux, trois fois en fac. Et ça continue de te suivre encore maintenant. Quand tu vas dans les bars, quand tu décides d’être pas vraiment sobre pour faire semblant d’avoir des relations sociales avec les femmes, ou même avec les hommes. C’est un truc comme la peste. Même quand tu décides que non, ce soir tu ne seras pas saoul, tu réussiras à rester sobre, à ne pas recommander d’alcool, tu sais comment ça se finit. Une fille, ou un homme, dans ton lit, totalement nu, et qui se satisfont de ces seuls soirées passées en ta compagnie. Remarque, il faut bien avouer que toi aussi, tu t’en satisfais pleinement. Tu ne leurs demandes jamais leurs numéros de téléphone. Ou que vous vous revoyiez. Non, jamais. Parce que tu sais qu’avec certains ce sont vraiment des coups d’un soir. Et d’autres pensent déjà que vous êtes ensemble. Mais dans les deux cas, tu ne demandes pas. Tu ne veux pas, et tu n’en as pas besoin. Tu soupires un peu, tristement. En fin de compte, tu as l’impression d’être comme Liam. Toi non plus, tu ne voulais pas te retrouver totalement addict à l’alcool, à cette sensation de ne plus rien contrôler. Parce que ces soirées se terminaient toutes de la même manière, et même si tu parfois tu ne regrettais rien, tu savais que tu devais cesser tout ça. Toutes ces mascarades autour de l’alcool pour te trouver un ou une partenaire de nuit. Parce que tu es un homme, que tu as besoin de ces choses là. Que le faire seul ne te satisfait pas. Alors tu n’as vraiment rien à dire sur le comportement de Liam. Mais alors vraiment pas.
Tu hésites à lui dire, à ton tour. Après tout, il vient de dire qu’il n’aimait pas, mais alors du tout les gens qui buvaient, hein… Bon, au moins tu pourras lui dire que non, c’est pas vrai, ça fait ne pas forcément devenir violent. Enfin, pas dans ton cas. Non, toi tu deviens plutôt le genre qui drague, qui fait des avances, qui devient un véritable petit don juan de première. Tu fronces les sourcils. Aha. Ca ne va pas le faire, tu le sens. Mais d’un coté, tu as l’impression que tu dois lui en parler. Que tu lui dois au moins ça, vu qu’il te l’a dit sans que tu n’aies à poser trop de questions. Alors ne devrais-tu pas jouer franc-jeu, toi aussi ? Tu en as envie, mais d’un coté tu te demandes si ça ne va pas créer plus de problèmes qu’autre chose. Oh, mais non, que tu es sot. Bien sûr que ça posera des problèmes. Il déteste ça. En plus tu vas certainement devoir lui expliquer pourquoi tu bois. Ah ça va être beau, vraiment. Tu te vois déjà lui raconter que tu bois pour mettre les gens dans ton lit, parce que putain, tu aimes ça, le sexe. Bon, d’accord, un peu trop poussé à l’extrême, surtout pour la partie sexe, mais tu ne peux pas dire le contraire concernant la première partie. Tu tournes la tête et le regarde. Tu détestes les mensonges. Tu te sens presque réellement obligé à lui dire. Mais ta gorge se serre. Ton corps s’accélère. Tu respires un peu plus difficilement. Tu as peur. Ca y est. Il déteste ça ? Alors il va te détester, pour sûr. Mon dieu, que tu aurais aimé pouvoir arrêter ces petites escapades nocturnes depuis des mois. Mais c’était plus fort que toi, un besoin que tu te dois d’accomplir, en quelque sorte. Minable. Tu te trouves minable. Il aurait bien raison de te détester, tiens. Pauvre alcoolique qui se sert de son bourrage de gueule pour aller draguer. Pauvre vieux, va. Tu te fais honte. Tu as honte pour toi, mais également de l’image que t vas renvoyer à Liam. Tu es censé être un adulte responsable, qui adore les enfants, et tu vas lui avouer que tu n’es qu’un pauvre vieux qui aime aller dans les bars pour rencontrer la conquête du soir. Quelle image décevante tu vas lui servir là, vraiment. Au moins, lui, c’est un peu pour gagner son pain de vie, alors que toi… Rien du tout. Que dalle. Ah, si. Assouvir tes besoins primaires. Dit comme ça, tu as l’impression d’être une putain de bête à la recherche constante de plaisir. Ah, tu es beau, hein. Franchement. Tu te mords les lèvres. Tu veux lui dire. Tu ne veux pas lui cacher. Se serait tellement injuste. Et puis si vous partez dans une relation basé sur des mensonges, est-ce vraiment la peine ? Pire que ça, quand tu lui auras dit, peut être qu’il te jettera dehors. Qu’il te demandera pourquoi tu ne lui as pas dit tout ça plus tôt, avant qu’il ne décide de te confier son enfant. Et il aura raison, tu le sais. N’importe quel parent responsable ne laisserait jamais un enfant entre les mains d’un adulte qui boit. Tu prends une grande inspiration, et tu expires. Tes yeux viennent rencontrer ceux de Liam Et tu fais le grand saut. « Je pense que je vaux pas mieux que toi… Mais vraiment. » Tu baisses la tête. Oh que tu as honte. Tu as honte de devoir lui avouer ça. De détruire l’image presque belle qu’il a de toi. Mais tu dois continuer. « … Je fais certainement parti des gens que tu détestes, alors. » Ah, quelle belle manière détournée de dire que tu es pauvre alcolo tes jours de solitude ! Félicitation. Tu te mords la lèvre inférieur, fort. Très fort. Tu sens le sang qui coule dans ta bouche, mais tu t’en fiches un peu. Ta main libre s’est sortie d’au dessus de la main de Liam, et est posée sur tes genoux. Tu la fermes en un poing, que tu sers fort, très fort. Tes yeux ont quitté le nid de ceux du brun, et tu ne fais que regarder dans le vide. Tu as peur. Tellement, tellement peur. Peur qu’il te rie au nez. Qu’il te dise que tu n’es pauvre vieux perdu dans sa vie. Et il aura raison. Il aura raison de se moquer de toi, car si toi tu ne t’autorises pas à te moquer, les autres le peuvent. Tu souffles un « désolé » doucement, très doucement. Presque comme un murmure. Tu ne sais pas envers qui tu t’excuses. Envers toi ? Ou envers lui ? Certainement les deux. Oui, c’est sûr. Les jointures de ta main deviennent presque blanches, tellement tu sers fort. Et tu ressens tellement d’appréhension, tu es tellement effrayé, que tu aurais presque envie de pleurer pour laisser tout ce stress partir.
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Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Ven 10 Jan - 15:03
Il te dit qu'il n'est pas mieux. Qu'il fait parti de ces personnes que tu détestes. Alors ton regard se fige sur lui. Tu fronces légèrement les sourcils et tu essayes de voir s'il plaisante ou si c'est la réalité. Apparemment. Il n'a pas l'air de plaisanter. Loin de là. Tu le vois bien maltraiter sa lèvre. Serrer son poing. Tu as l'impression que s'il pouvait se frapper, il le ferait. Mais ce n'est pas ce que tu veux. Ce n'est pas le rendre coupable. Tu ne disais pas ça dans ce but là. Tu ne veux pas qu'il pense que tu le détestes. C'est vrai. Tu hais tout les buveurs. Ceux qui se saoulent sans raisons ou avec des raisons trop peu valables. Tu as déjà bu bien entendu mais jamais à ne plus te souvenir qui tu es. Jamais plus que deux trois verres. Tout dépend de l'alcool... Tu continues de le fixer. Tu ne veux plus le quitter du regard. Jamais. Tu soupires légèrement. Doucement. Comme pour toi même et tu reposes ta tête contre son épaule. Plus doucement. Plus affectueusement. Tu fermes quelques instants les yeux avant de dire ; « je ne les déteste pas tous. Il faut toujours une exception à la règle. » tu te fais rire tout seul. Tu essayes de détendre l'atmosphère. De le rassurer. Bien sur que non. Tu ne pourras pas le détester. Même pour ça. Pas maintenant. Tu ne sais pas comment se passera la suite mais en attendant l'alcool n'a fait aucun ravage entre vous. Il ne se passe rien. Du tout. Il y a juste vous. Pas de boissons au milieu qui feront changer le comporter de Tallula. Bien sur. Il y a toi. Toi avec ta connerie. Toi avec ta drogue. Il n'y a que toi qui est fautif aujourd'hui. A cette heure-là. Il n'y a que toi qui a fit l'idiot. Qui est allé assouvir tes besoins. Tu passes une bras autour de sa taille avant de l'entourer du deuxième, nouant tes mains pour le serrer contre toi. « J'ai l'impression d'être capable de tout t'excuser. » souffles-tu à son oreille que tu effleures de tes lèvres. « vraiment tout. J'ai confiance en toi Tall'... Je sais que tu arrêteras. » c'est comme une demande muette de promesse ce que tu viens de dire. Tu aimerais qu'il te dise qu'il va arrêter. Que jamais ça ne le reprendra. Qu'il ne voudra plus toucher à la boisson de toute sa vie. Tu sais que ce n'est pas possible. Tu peux te prendre pour exemple. Tu as toujours voulu arrêter. Tu te l'es promis à plusieurs reprises et le résultat est que jamais tu n'as arrêté. Jamais tu as su correctement stopper. Si quelques jours. Quelques semaines. Peut-être même un mois. Mais c'est bien peu. C'est décevant. Tu te déçois. Tout seul. Tu es assez fort. Alors. Tu espères qu'il ne te décevras pas lui. Tu espères qu'il sera tenir parole. Peut-être qu'ainsi il pourrait te faire tenir parole à toi aussi. Qui sait ? Peut-être que s'il le fait, tu le feras aussi. Comme un enfant qui prend exemple sur son père. Comme un adolescent qui recherche un modem. N'est-ce pas ça un peu finalement ? N'est il pas le modèle que tu cherchais ? Il est tout ce à quoi tu aimerais ressembler. Peut-être qu'il cache aussi bien son jeu que toi. Tu n'en sais rien. Mais tu aimerais paraître fort et dominant comme lui. Au dessus des autres naturellement et pourtant de nature si gentille, si appréciable. Si protectrice. C'est l'impression qu'il te donne. Peut-être la première qui t'a le plus marqué. Cette aura protectrice qui émane de lui. Tu souris légèrement à ta propre pensée et cache ton nez dans son cou. Tu respires son odeur. Tu l'aimes bien. Et tu te demandes alors ce que tu n'aimes pas à propos de lui ? Même le fait qu'il boive de l'acool. A fond tu arrives à l'accepter. Tu comprends. Tu es plein de compassion. Et s'il faut que tu souffres pour qu'il soit heureux. Alors tu souffriras. Tu aimerais le lui dire. Exactement avec ces mots-là. Mais tu n'y arrives pas. Alors tu embrasses la peau de son cou. Tu traces le long de sa jugulaire à l'aide de quelques baisers papillons et dépose ensuite un baiser sur sa mâchoire, sa joue et de nouveau, tu viens prendre ses lèvres. Tu t'en fous que ce ne soit pas le moment. Que ce n'est pas ça que vous devriez faire. Tu en as envie. Tu as envie de goûter à nouveau à la chaire rosée qui s'offre a toi. Tu lui rends ce baiser qui avait scellé vos lèvres un peu plus tôt. Pur. Chaste. Presque innocent. C'est tout ce que fait passer ce baiser. Tu aimerais plus. Alors tu lèches sa lèvre inférieure. Tu viens la mordiller. Le goût du sang qu'il devait précédemment sentir se forma dans ta bouche. Mais tu t'en foutais. Tu ne veux pas qu'il se fasse de mal. Pas pour ça. Non. Tu dénoues tes bras de sa taille pour les passer autour de sa nuque. Parce qu'il est trop grand et qu'il te faut te soulever légèrement pour l'embrasser, tu le tires vers toi pour le faire se pencher. De nouveau tu reprends ses lèvres. Peut-être un peu plus sauvagement. Mais tu n'y peux rien. Tu en as envie. Tellement envie. Depuis que tu l'as quitté. Depuis que tu l'as vu. Tu as eu envie que tes lèvres ne quittent plus jamais les siennes. Mais il le faut bien. Pour respirer. Pour souffler. Pour lui sourire. Pour lui dire que c'est bon. Vous pouvez faire ce que vous voulez. Tu essayes de lui tout cela en un regard. Puis. Tu souffles. Comme s'il fallait qu'il le sache. Comme s'il était primordial à ta survie qu'il soit au courant ; « je te pardonnerais vraiment tout ce qui m'est possible de pardonner...alors n'y pense plus. S'il te plait...» par moment. Tu dois vraiment voir l'air d'un gosse. Tu dois vraiment passer pour cette créature innocente. Tu devais ressembler à cet enfant endormi non loin. Et tu reprends ses lèvres. Tu ne veux pas qu'il parte. Jamais. Tu voudrais qu'il te pardonne tout. Tout le temps. Tu voudrais qu'il reste avec toi pour toujours. Tu voudrais tout simplement l'avoir à tes côtés jusqu'à ce que tu puisses faire les choses bien. Tu fermes les yeux. De nouveau tu profites du contact de ses lèvres contre les tiennes. Il doit être surpris. Il ne doit pas comprendre. Tu n'en sais rien. Tu espères au fond de toi, que tu arrives à faire passer tout ces messages dans tes actes de tendresse. Dans tes baisers que tu lui offres. Dans les caresses douces que tu exerces dans dans sa nuque, dans ses boucles. Tu voudrais tellement le garder près de toi jusqu'à qu'il n'en puisse plus. Jusqu'à ce que tu l'épuises. Et même après ça. Tu aimerais qu'il soit toujours là. Tu l'enchaînerais pour qu'il ne parte pas et qu'il ne soit qu'à toi. Tu laisses voir ton côté possessif quand tu mordilles son cou. Quand tu le taquines avec tes dents. Tu t'en fous bien de ce qu'il peut penser. Tu essayes juste de marquer ton territoire. Déjà. Tu essayes juste de prouver quelque chose. A toi ? Sûrement. Tu dois essayer de te prouver que tu ne rêves pas. Que tu as trouve quelqu'un. Tu ne sais pas si tu peux vraiment appeler ça de l'amour. Tu as encore peur de la souffrance que ce mot peut t'apporter. Tu es encore plus effrayé par la rapidité avec laquelle il s'est placé sur tes sentiments. Comme une évidence. Comme si ça ne te laissait pas le choix. Oui cela te fait peur. Peur de souffrir encore. Mais finalement. Tu serais prêt à souffrir pour lui. Pour recommencer à aimer. A apprendre de nouveau comment faire ce genre de choses. Tu viens caresser son visage du bout des doigts. Sa joue, sa mâchoire. Tu le regardes dans les yeux. Tu t'es presque glissé sur ses genoux. Tu lui souris. Tu voudrais que ces mots sortent d'entre tes lèvres mais tu veux aussi les garder pour toi. Les protéger de la cruauté extérieure. Et tu ne sais pas comment pourra réagir Tallula. Et s'il prenait peur ? Et s'il ne voulait pas s'engager la-dedans ? Et si simplement c'est un jeu qu'il joue ? Un jeu pour t'avoir. Un jeu dont tu serais le butin. Un jeu dont tu es simplement le gain. Une personne comme une autre. Alors tu gardes ton regard dans le sien et dans un murmure inquiet, angoissé, en proie.. au doute, tu lâches ; « promet-moi d'être toujours là quand j'ouvrirai les yeux demain. »
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Ven 10 Jan - 15:20
Et tu l’entends rire. Tu as l’impression que c’est le plus beau son à cet instant de ta vie. Tout ce que tu peux faire, c’est laisser tes lèvres voulant se retrousser en un très léger sourire. Il est gentil. Il essaye de faire retomber l’atmosphère dans un espace un peu plus chaleureux. Ce qu’il arrive à faire à merveille. Tu le laisses faire ce qu’il veut avec ton corps, comme lorsqu’il enroule ses bras autour de ta taille, comme lorsqu’il te murmure des mots à ton oreille qui te font un bien fou. S’il en est capable, alors pourquoi tu ne le pourrais pas ? Tu sursautes un peu en sentant ses lèvres qui effleurent ton oreille, et tu fermes les yeux écoutant sa demande. Tu n’as aucune idée de quelle promesse tu pourrais faire. Tu ne te sens pas capable d’arrêter. Enfin, pas maintenant. Pas tout de suite. Pas tout d’un coup. Petit à petit, peut être. Ce sera certainement bien plus facile pour toi. Mais ce sera difficile, vraiment. Et est-ce que lui pourrait te promettre de ne plus toucher à cette putain de drogue ? Ta tête te crie que le donnant-donnant, c’est génial, mais uniquement si ça vient vraiment des deux partis. Or tu ne sais pas s’il en sera capable. Tu as confiance, bien sûr, mais la volonté de ne pas céder à ces trucs est beaucoup trop mince. Tu aimerais tant lui demander, et alors tu pourras promettre à ton tour. Mais non, tu ne veux pas que votre relation marche comme ça. Tu veux que ça vienne de lui, et lui seul. Qu’il vienne te voir un jour, ou qu’il t’appelle, et qu’il te dise « j’ai décidé d’arrêter la coc’ ». Et alors tout ce que tu pourras faire, se sera un énorme sourire, et l’embrasser à pleine bouche. En parlant d’embrasser, tu ne t’es pas rendu compte que ses lèvres s’étaient frayées un chemin jusqu’à ton cou. Ton cou, qu’il est en train de retracer avec de léger baiser. Léger baiser avec lesquels ils remontent jusqu’à tes propres lèvres, qu’il embrasse. Tu ne comprends pas vraiment pourquoi, comment. Mais tu le laisses faire, décidant de mettre ton cerveau de coté pour le moment, pour simplement apprécié le moment. Alors tu fermes les yeux. Tu as l’impression qu’il s’agit du même baiser que tu lui avais offert quand il était rentré. Mais tu t’en contrefous, tu as juste envie de garder la chaleur de ses lèvres contre les tiennes, et de ne jamais t’en détacher. Tu aimerais presque approfondir le baiser, mais tu n’as pas vraiment envie de rompre le baiser qu’il te donne. Et quelle surprise lorsqu’il décide de lui-même de venir s’amuser avec ta lèvre inférieur. Un petit frisson parcourt ta colonne vertébrale, alors que tu décides de lui laisser faire absolument tout ce qu’il veut. Tu as envie de lui donner ton corps. Ton cœur. Ton âme. Tu as envie de lui faire comprendre de n’importe quelle manière que tout son être lui appartient, désormais. Appartient à cette petite créature qui se loge petit à petit entre tes bras, en se glissant sur toi peut être sans s’en rendre compte, venant s’accrocher à ton cou. Il t’oblige ainsi à te pencher, pendant qu’il revient capturer tes lèvres à nouveau. Tes yeux se referment à son tour, pendant que tu prends conscience de sa main qui s’amuse avec tes cheveux. Et ça te fait de l’effet, oh oui. Tes poils se hérissent, alors que tu as envie folle d’en réclamer plus, d’en avoir plus. Tu es presque comme un chat qui demande encore et toujours plus de nourriture, de caresse. Tu as l’impression d’être de nouveau un adolescent. Tu te revoies déjà avec le premier amour que tu as rencontré à la fac. Tu te souviens de ses reproches, de ses regards accusateurs. Alors tu ne fais rien, à part poser tes mains sur la taille de Liam, pour l’empêcher de glisser si jamais il te lâche le cou. Tu rouvres les yeux avec stupeur en sentant ses dents qui viennent titiller ton cou. Tu émets un petit cri de surprise et de plaisir mêlé lorsqu’il touche un point sensible. Tu mets immédiatement ta main devant ta bouche, pour éviter que ça ne recommence, pendant qu’il continue sa petite exploration. Tu ne comprends pas. Pourquoi fait-il ça ? Pour goûter à ta peau ? Ton cerveau se moque de toi lorsque tu énonces cette idée. Bah, oui, bien sûr, tu es un grand bonbon que l’on doit goûter, tout le monde le sait. Tu chasses donc cette idée aussi idiote qu’impossible, et continue à chercher. Dans un sens, tu penses savoir. Ce qu’il te fait ressemble plus à une sorte de marquage de territoire qu’autre chose. Et s’il s’agit bel et bien de cela, alors tu es tout à fait prêt à lui appartenir. Mais sait-il que c’est un vrai appel au viol de venir s’amuser avec ton cou ? Il doit bien s’agir de ton plus grand point sensible, en plus de l’intérieur de tes cuisses. C’est réellement… Horrible. Sentir ses lèvres, ses dents, son souffle, sur ta peau, dans ton cou… Tu as l’impression qu’il s’agit d’un niveau qui va te demander d’user de ta cervelle plutôt que de tes outils à disposition. Ou bien même de mixer les deux. Un putain de donjon version Zelda. Ouais ouais. Le seul bémol… c’est que tu ne sais pas si tu arriveras à te retenir de lui sauter dessus, pour venir lui dévorer les lèvres.
Surtout après ce regard qu’il vient de te lancer, accompagné de cette phrase… Comment pourrais-tu, diable, le laisser seul cette nuit ? Non seulement dans l’état dans lequel il t’avait mis –oh toi petite bosse qui se forme, reste là où tu es et ne grandi pas plus tu veux-, mais également à cause de la voix, presque douteuse et apeurée qu’il avait utilisé pour te demander ça. Alors tu fais tout ce que ton corps te dicte de faire depuis le départ. Tu te penches encore plus vers lui, venant l’entourer de tes bras nu –ayant enlevé ta veste lorsque tu avais commencé à cuisiner. Tu le serres fort –un peu trop fort ? Tu n’en sais rien. Mais tu le gardes tout contre toi. Cœur contre cœur. Joue contre joue. Ton cœur bat à un rythme fou. Ca, c’est de sa faute. A venir te chercher, te titiller. A faire une bouille adorable, à dire des choses que tu n’aurais pas pensé entendre un jour. Ou en tout cas pas venant de lui. Tes lèvres bougent, venant murmurer ta réponse à l’oreille du brun ; « Je te le promets. » Et tu promets bien plus de choses que de simplement être là quand il se réveillera. Tu lui promets d’être toujours là. Où qu’il soit, peu importe quand ou pourquoi. Tu veux être présent quand il le veut, quand il en a besoin. Tu veux devenir cette chose qu’il est devenu pour toi ; une personne dont on ne peut presque plus se passer après seulement une heure passé ensemble auparavant. Un coup de foudre. Ouais, un putain de coup de foudre qui t’a frappé. Peut être est-ce pareil pour lui. Tu te ravies à espérer que oui, c’est la même chose, qu’il ressent peut être même pareil que toi. Tu voudrais tellement espérer plus de choses. Que lui aussi voudrait que votre relation avance. Qu’elle ne se cantonne pas à être « l’ami que j’embrasse parce que j’en ai envie et qui garde mon enfant ». Parce qu’en fin de compte, qu’étais-tu pour lui ? Il t’avait embrassé. Avait même marqué ta peau pour bien montrer que tu lui appartenais –du moins c’est ce que tu pensais. Et il t’avait presque supplié de rester cette nuit. Ta petite cervelle met les choses bien en place, bien correctement. Elle en est arrivée à presque la même conclusion que ce à quoi tu espérais ; une relation un peu plus charnelle et passionnée semblait s’installer entre vous. Qui sait, peut être même une relation « officielle » ? Tu veux tellement, tellement y croire. Mais il ne faut pas pousser trop loin les choses. Aussi tu stoppes tes pensées, pour serrer de nouveau le corps du plus jeune contre le tien. Ton visage s’éloigne un peu, pendant que tes bras en font de même. Vous vous retrouvez face à face, à peine quelques centimètres séparant vos visages. Centimètres que tu t’empresses de réduire, venant embrasser Liam à plein bouche. Tu profites de sa surprise et de sa bouche entrouverte pour t’y glisser, approfondissant le baiser. Tu voulais tellement en approfondir au moins un, de baiser. Le voilà fait. Et tu mets dans ce baiser, dans la force avec laquelle tu presses tes lèvres contre les siennes, avec la passion que ta langue a d’aller chercher sa jumelle, tu mets tout ce que tu ressens à cet instant précis. De l’envie. Du désir. Un peu de tristesse. La promesse que tu lui as faite. A quel point tu tiens à lui. Et de l’amour. De l’amour, simple, mais passionné. Ton amour est comme un roc, pur et dur, même s’il ne s’est pas fait avec le temps et l’attente. Mais ceci n’est qu’un détail insignifiant, n’est-ce pas ? De toute façon, tu t’en fiches un peu. Tu as envie de jeter les métaphores qui te viennent en tête pour lui faire part de tes sentiments. Mais est-ce qu’un homme comme lui, avec un enfant, qui semble aimer ou pas –tout comme toi, les aventures d’un soir, serait-il prêt à accepter tes sentiments ? Ils peuvent n’être qu’un fardeau pour lui. Un fardeau qu’il décidera ou non de porter. Ou alors qu’il acceptera. Avec un peu de chance, non, avec l’espoir que tu gardes bien au fond de toi, il te les retournera même. Mais trop d’espoir, alors arrête, arrête. Tu mets fin au baiser langoureux que tu viens de lui donner. Ta main remonte en effleurant ses hanches, vient se loger sous l’oreille, ses doigts se plongeant dans ses cheveux, et son pouce caressant doucement sa joue. Tu ne souris pas. Tu appréhendes. Que va-t-il penser de ce baiser ? Tu n’as rien dit, et tu as pourtant l’impression d’en avoir trop dit avec ce simple baiser. Alors tu plonges simplement tes yeux bleus dans les siens, essayant d’y déceler ses pensées, ses sentiments. Son cœur.
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C. Liam Coxon
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 29 Jan - 1:57
BONJOUR KEUR. J'AI PAS PU RESISTER. AHAH.... :arrow:Bref, la maladie m'a réveillé, et j'ai pas pu faire autrement que de répondre, évidemment. J'en avais vraiment trop trop envie, en fait. 8DD :arrow:Je veux juste que tu me pardonnes pour les fautes et la longueur du truc qui est pas terrible (je crois.).. l'iPod étant mon seul ami, j'ai trop la flemme de tout corriger & d'aller voir combien de lignes j'ai pu faire. XDD Bref, fuck, on s'en fout, j'vais pas te faire un roman. So, bonne lecture. Et s'il te plait... ne me déteste pas. :c
Tu ne t'attendais pas à ce qu'il laisse échapper un bruit lorsque tes dents s'échouaient dans son cou. À ce moment-là, il ne du pas le voir mais un sourire très enfantin avait pris place sur tes lèvres. Tu te sentais heureux d'avoir trouvé le oint sensible de cet homme qui en tout point te paraît inébranlable. C'est certainement faux, tu t'en doutes. Personne ne l'est. Mais c'est tellement l'impression qu'il peut te donner, avec son sourire charmeur, ses grands bras protecteurs. Avec tout simplement sa façon d'être. Tu l'admirer. Au fond de toi, c'est ça. Tu es totalement en admiration devant cet homme. Et tu as peut qu'il se rende compte que tu n'es qu'un abruti fini. Un vrai idiot. Tu as peur qu'il se dise qu'il y a mieux ailleurs. Et ça tu ne le supporterais pas. Oh non. Tu n'arriverais pas... Une fois déjà, on t'a fait le coup. Pas deux. Ça ne recommencera pas. On ne te laissera pas tomber parce que tu n'es qu'un sombre idiot. Ne l'as-tu pas prévenu ? Tu devrais lui dire qu'avec toi, il risque bien d'être déçu. De tomber de haut. Qu'il ne s'attende pas à quelque chose de merveilleux...quand il se rendra compte se Jude n'est même pas ton fils, que si tu pouvais tu t'en débarrasserais... Tu ne sais pas sa réaction. Serait-il compréhensif avec toi ? Envers ton âge trop jeune pour avoir une réelle envie d'enfant ? Ce n'est pas une excuse peut-on dire. Il y a bien des adolescents et des adolescentes qui ressentent ce besoin d'être parents... Tu ne les comprendras certainement jamais d'ailleurs. Comment peuvent-ils avoir envie de se priver des libertés de la vie ? Comment peuvent-ils avoir envie d'avoir des responsabilités ? Toi. Toi. Tu aimerais les jeter à la poubelle, par la fenêtre tes responsabilités. Tu voudrais les oublier. Qu'elles partent loin. Très loin. Pour toujours. Mais ça aussi. Ce n'est pas possible. Jusqu'à ta mort, elles seront là. Elles te pèseront sur les épaules. Et plus elles deviendront lourdes plus les marques de soucis sur ton visage se feront marquées.
Ses lèvres se frottent à ton oreille et un murmure y glisse lentement te laissant frissonner sous cette voix que tu apprécies réellement. Si tu n'avais pas trop de fierté, tu lui dirais. Tu lui dirais que sa voix serait capable de te bercer chaque soir qui passe. Qu'il serait capable de t'endormir en te racontant une histoire. Comme avec les gosses. Mais tu ne peux pas lui avouer ça. Ou pas maintenant. Pas là comme ça. C'est comme si tu rompais son serment. Tu l'entends sa promesse. Tu ne comprends pas vraiment qu'il veut te promettre à long terme, sur de choses bien plus belles qu'une simple nuit passée tous les deux. Tu trouves déjà ça bien merveilleux qu'il veuille bien rester toute la nuit et pas simplement partir après avoir tiré son coup. Oh oui. Tu es effrayé de le voir partir. Tu ne sais pas pourquoi. Tu as peur qu'il ne revienne jamais sûrement. Tu as peut qu'il se joue de toi. C'est ça. C'est ta plus grande peur. Qu'il t'avoue n'être là que pour toi, seulement pour passer une nuit de d'ébauche à tes côtés. Tu ne saurais pas lui pardonner et te le pardonner, ouais. Encore est-il que lui. Il fait ce qu'il veut. Mais toi. Tu ne saurais pardonner ton idiotie, ta gaminerie, ta connerie... Ton espérance. Ton espérance de pouvoir construire quelque chose de concret avec lui. Ouais. Tu te trouverais tellement ridicule à ce moment précis que tu voudrais te tuer pour voir eut de telles pensées... Les mêmes qu'il y a quelques années,quand tu as débarqué à Sligo... Tu ne veux pas te remémorer ça. Et les bras muscles de l'homme se serre un peu plus autour de toi. Et tu réponds à son étreinte. Bien sur que tu réponds à son étreinte. Tu voudrais que jamais il ne te lâche. Tu voudrais sentir encore et encore son cœur battre contre le tien, rapidement. Tu voudrais simplement sentir son souffle glisser sur ta joue, tout le temps. L'agréable chaleur que cela procure à ton corps. Tu voudrais en profiter encore longtemps. Très longtemps.
Puis il se décolle de toi. Lentement. Il s'en va. Et tes bras resserres un peu l'emprise qu'ils avaient sur lui. Mais il ne va pas bien loin. Ton visage n'est qu'à quelques millimètres du sien. Et tu esquisses un léger sourire avant que ses lèvres n'embrassent les tiennes. Tu es surpris. Et il en profite, le salaud. Enfin. Peux-tu réellement dire ça ? Non. Bien sur que non. Toi aussi tu en avais envie de ce baiser. De sa langue contre la tienne, de la passion torride qui peut s'émaner de la danse que vous exercez ensemble. Une tonne de sentiments t'envahissent. Tu les sens parcourir ton corps en même temps que ce frisson de plaisir. Un léger geignement t'échappa même au bout d'un moment sans que tu ne le veuilles, tes joues s'empourprant couleur gêne. Ce n'est pas ça. Tu ne voulais pas briser le moment par ton envie. Mais elle était bien trop grande. Bien trop forte. Lui aussi en avait envie. Bien sûr. Il serait un menteur de te dire le contraire. Tu l'as senti dans son baiser. Comme tu as senti un tout autre sentiment. C'était trop doux pour de la passion, pas assez caressant pour une simplement marque de tendresse. Alors tu le regardes. Ton regard est plongé dans le sien. Et tu reviens poser une main sur sa jour. Tu caresses la barbe naissante, pas encore rasée du bout des doigts. Le rouge de tes joues n'a pas disparu depuis quelques instants. Dans ton esprit. Ça tourne à vive allure. Ouais. Tu sais très bien ce qu'il a voulu faire passer dans son baiser et tu n'arrives pas à y croire. C'est comme toi. Enfin tu l'esperes. Tu espères ne pas te tromper.. Juste ça. Ta seconde main vient se poser sur la joue opposées et tu souris comme un enfant. Tu viens embrasser ses lèvres dans un baiser bien plus chaste. Tu essayes de lui dire que tout va bien. Que tu comprends. Que toi aussi. Tu ne sais pas s'il comprend. Alors des mots traversent tes lèvres. Des mots que tu ne pensais plus t'entendre dire. Tu souffles à mi-voix, comme si tu lui racontais un doux secret ; « Tall... Fais-moi l'amour. » Tu ne pouvais être plus clair. Plus précis. Et tu avais employé le mot interdit. Celui que tu ne voulais pas dire. Amour. Combien de temps depuis la dernière fois que tu as sorti cette phrase ? Tu ne saurais dire... Si bien sûr. Ça aussi ça remonte à tes dix-huit ans. Depuis. Le reste du temps. Tu t'amuses à le dire bien plus vulgairement. Bien plus salement. Juste parce qu'il n'y a aucun sentiment. Rien. Alors que là tout est différent. Tout est compliqué et si simple à la fois. Ces mots que tu viens de lui souffler, que tu as essayé de lui dire à voix haute mais que la gêne a empêché, ces mots que tu as lâché après réflexion, ils sont importants pour toi. Très important, peut-être un peu trop. Tu tiens au sens qu'ils donnent à la demande, à l'aspect solennelle qu'ils ont. Tu ne veux pas qu'il te baise, qu'il te prenne, qu'il s'amuse avec toi. Non, pas du tout. Tu veux simplement qu'il te donne tout son amour, qu'il te le fasse partager... tu veux simplement lui faire comprendre que tes sentiments sont bien trop forts pour que tu les refoules plus longtemps ; tant pis. S'il n'a pas envie, s'il n'est pas d'accord, il n'aura qu'à partir. Partir, et ne plus jamais revenir. Jamais. Tes dents viennent mordre ta lèvre inférieure. Tu espères juste qu'il ne te prenne pas pour... Pour un fou ? Pour un idiot. Tu espères juste ne pas t'être trompé... Tu espères au plus profond de toi que vous vous aimez.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 29 Jan - 10:49
Et il t’avait embrassé de nouveau. Mais pas un baiser comme le dernier que tu lui as donné, non. Un nouveau tout autant chaste et innocent que le premier lorsqu’il était rentré. Tu le laisses faire, profitant du moment, essayant de comprendre ce qu’il essaie de te faire passer à travers ce baiser. Te donne t-il son accord ? Te dit-il qu’il est pareil que toi ? Que vous ressentez la même chose ? Tu n’en as aucune idée, mais tu ne veux pas demander. Tu ne veux pas briser ce nouveau baiser qu’il t’offre encore. Avec ses doigts qui te caressent doucement ta joue, ta barbe que tu n’as pas rasé depuis quelques jours. C’est vrai que tu avais oublié de le faire… Enfin, ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est le sourire qu’il t’a offert avant de t’embrasser, c’est la légère caresse de ses mains sur ta peau. Il rompt le baiser, souffle quelques mots. Ta respiration s’arrête. Ton cœur fait un bond. Tu écarquilles un peu les yeux. Il est rouge, se mord la lèvre inférieure. Il a peur ? Peur que tu refuses, peur que tu le rejettes ? Tu ne sais pas, tu ne sais rien, tu ne sais plus. Tu es totalement perdu. Ces mots te font déglutir. A-t-il seulement une idée de ce qu’il vient de te demander ? Un acte d’amour intense, où les deux partis se montrent leurs sentiments respectifs. Tu inspires longuement, le regardant dans les yeux. Est-il bien sûr que c’est ce qu’il veut ? Sait-il que lorsque tu es engagé, tu n’en deviens que plus passionné, que plus possessif, jaloux, emmerdant ? Tu n’es pas un bon parti, vraiment pas. Et malgré ça il te voudrait quand même à ses cotés ? Tu ne sais pas quoi lui répondre. Tu voudrais tellement t’engager avec lui. Tellement créer quelque chose d’unique, et pourtant de si simple. Tu aimerais tellement l’aimer comme un amant, et non pas comme un homme avec qui il coucherait de temps en temps. Tu sais quelle réponse tu veux donner. Tu sais quelle conséquence tu voudrais que cette nuit ait pour vous deux. Mais ressent-il ça de la même façon ? Vous ne vous êtes pas dit vos sentiments respectifs, mais tu as pourtant compris avec sa demande. Il ne t’a pas dit de le baiser, il ne t’a pas dit de le prendre violemment contre un mur, ou contre toute autre chose. Non, il t’a dit de lui faire l’amour, et ce de la plus belle manière qu’il soit. Il ne s’agissait pas d’une demande sauvage où la passion et les plus bas instincts de l’homme étaient de mise. Il s’agissait réellement de l’acte de deux personnes qui s’aiment. Et toi, alors, que peux-tu bien répondre ? Tu ne réponds pas. Tu ne fais que l’embrasser sur sa tempe, sur l’arrête de son nez. Tu t’arrêtes durant un court instant, et tu viens de nouveau tes lèvres avec les siennes. Tu penses que si tu le pouvais, tu resterais ta vie entière tes lèvres collées aux siennes. Tu l’aimes tellement. Autant que tu l’aimes lui. C’est juste horrible à quel point ce petit homme a pu prendre possession de ton cœur en si peu de temps. Mais maintenant, tu t’en fiches de ça. Tu veux lui faire comprendre que tu l’aimes. Et tu n’as que faire de la manière avec laquelle cela doit se faire. Pas des mots, des gestes, tu t’en fous. Il t’a demandé quelque chose, et tu comptes bien accepté. Surtout maintenant que tu l’embrasses à pleine bouche, comme pour lui donner ton accord. Une de tes mains qui était posée sur sa hanche remonte un peu jusqu’à son cou, où elle s’amuse avec ses cheveux. Le baiser se fait langoureux, de plus en plus aimant et passionné. Mais ça, ce n’est pas ta faute. Tu es un passionné de nature, alors tu ne peux réfréner ça. Le souffle vient à manquer, alors tu es obligé de quitter ses lèvres, à contrecœur. Mais tu ne vas pas bien loin, oh que non. Tu poses ton front contre le sien, reprenant peu à peu ta respiration. Une fois que tu respires mieux, tes yeux replongent dans les siens. « … Allons dans ta chambre… Je veux. Je veux te faire l’amour correctement. Tu t’arrêtes un moment. Puis tu reprends. Comme un amant. Comme l’homme que je suis. Comme un homme qui aime. Comme l’homme qui t’aime. » Tu souffles les derniers mots dans un élan d’amour alors que tes lèvres viennent caresser sa joue. Tu l’as dit. Oui, tu l’as enfin dit. Tu voulais tellement lui dire correctement. Lui faire réellement passer tes sentiments. Tu as peur qu’il trouve que ce soit trop tôt. Mais tant pis, tu t’es lancé. Tu ne peux plus faire marche arrière. Et puis, n’est-il pas le premier à t’avoir lancé la perche pour tout lui dire ? Si, mais peut être qu’il ne s’attendait pas à ça. Et alors tu ne penses plus à son enfant qui dort à coté. Tu ne penses plus au gâteau que vous aviez fait tous les deux pour lui. Tu ne penses plus aux bruits qui risquent de réveiller l’enfant ; tu ne penses à plus rien de tout ça. Tu ne penses qu’à lui, qu’à toi, qu’à vous. Qu’à votre futur ensemble peut être proche.
Et pendant que tu attends qu’il te réponde, qu’il te mène jusqu’à sa chambre, tu baisses doucement le tissu qui recouvre le haut de son corps. Tu caresses doucement la peau de son épaule nouvellement à découvert, et tu l’embrasses tendrement. Tu y déposes des petits baisers papillons, comme pour lui montrer à quel point il t’est précieux. Tu relèves ensuite la tête, un sourire de gamin sur le visage. Tu es heureux. Qu’il t’ait demandé ça. Que ton espérance soit au plus haut en ce moment. Même si tu sais que ce n’est pas bien. Même si tu sais que tu vas de nouveau être blessé, s’il refuse. Mais il n’a pas l’air de refuser, puisqu’il se relève, et te tend la main. Tu sais où il va t’emmener. Ton sourire s’agrandit, et tu lui sonne ta main, resserrant tes doigts sur la sienne. Tu te lèves, et te laisse guider par Liam, et ouvre la porte de sa propre chambre, la chambre de Jude étant vraiment juste à coté de la sienne. Tu t’assois sur le lit, laissant faire ce qu’il veut jusqu’à ce qu’il revienne, se mettant devant toi. Tu te relèves, passes tes mains sur ces joues, dégageant ces cheveux en les mettant derrière les oreilles. Et tu ris un peu en voyant les mèches trop courtes qui reviennent à la charge. Tu le scrutes, le dévisages. Tu as envie de voir s’il est sûr et certain de son choix. S’il est conscient qu’après ça, il ne pourra plus de débarrasser de toi. Ou dans tous les cas pas aussi vite. Pas après juste une nuit. Tu devrais peut être lui dire, que s’engageait avec toi peut vite devenir énervant. Chiant. Qu’il risque de te détester bien vite, de te dire que c’est fini entre vous. Que tu abuses sur beaucoup de choses. Que tu es trop passionné, encore une fois. Tu espères vraiment qu’il ne te dira pas ça. Même si tu penses que c’est l’un de tes plus grands défauts, d’être passionné comme tu l’es. Et pourtant, ton esprit négativiste a décidé depuis la demande de Liam, qu’il n’interviendrait pas. Alors pendant que tu caresses la peau de son visage, pendant que tu caresses de ton pouce ses lèvres que tu as encore une fois envie d’embrasser, tu t’imagines ta vie. Avec lui. Avec Jude. Tu t’imagines rester tard le soir à l’attendre, à t’amuser avec Judaël qui grandirait, petit à petit. Tu te vois déjà dans dix ans, au moment où le petit commencerait à apprendre la vie des adultes. Il viendrait vous voir, toi et son père, et vous demandera comment vous êtes tombé amoureux. Comment ça s’est fait, pourquoi ça s’est fait. Ce serait une jolie histoire à raconter. Une histoire d’amour entre deux hommes un peu perdu, l’un qui ne peut pas avoir d’enfant, l’autre qui en a déjà un. Et comme si les opposés s’attirent effectivement, vous êtes tombés amoureux, aussi simplement que si c’était l’évidence même. Tu souris à tous ça. Si seulement ça pouvait réellement se réaliser. Si seulement vous aviez effectivement un futur aussi long à vivre. Tu aimerais tellement que ce soit le cas. Un éclair de tristesse passe dans tes yeux, ton esprit négatif revenant à grand galop. Comme s’il te disait qu’il fallait que tu te réveilles maintenant, que ça suffisait les rêves éveillés. Comme s’il voulait te donner une grande claque en te disant que maintenant c’est terminé, qu’il fallait revenir à dur réalité. Mais tu continues de sourire, comme si c’était la seule chose que tu pouvais faire. Et tu continues de caresser tendrement ses lèvres du bout du pouce, finissant par céder à la tentation. Et tu cueilles ses lèvres, une nouvelle fois. Comme si c’était une nouvelle addiction. Pire que la drogue. Pire que tout. Et tu t’en rends compte de nouveau. C’est ça, le véritable amour.
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C. Liam Coxon
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 29 Jan - 16:36
Tu te lèves de sur ses genoux et tu le regardes, lui souriant, lui tendant la main. Tu l'emmènes jusqu'à ta chambre, tu prends soin de ne pas faire de bruit, de ne pas déranger l'enfant qui dort, tu fais attention à ce qu'il ne prenne pas peur quand il entre dans ta chambre. On pourrait croire qu'elle est restée figée à ton adolescence. En fait, c'est un peu le cas. Tu ne l'as pas vraiment touchée depuis, comme si tu ne voulais pas oublier cette partie de ton innocence. Il serait presque impossible de décrire la pièce, elle est bien commune à toutes chambres. Pas très grande, vraiment pas, un lit, une armoire et même un bureau. Des posters un peu partout sur les murs, des vêtements par terre... Tu semblerais presque bordélique là. Mais tu t'en fous, tu n'avais pas prévu que ça finisse comme ça. Qu'il vienne dans ta chambre. Et finalement, n'est-ce pas mieux comme ça ? Il pourrait ainsi en apprendre un peu plus sur toi, il pourrait savoir qui tu es vraiment. C'est vrai, après tout, vous ne vous connaissez pas tellement. Pas si bien que ça voire pas du tout... Mais tu t'en fiches. Tu te dis que l'amour, ça ne se commande pas, ça ne se fait pas sur ce genre de choses. Et puis, vous aurez tout le temps qu'il faut pour discuter, pour apprendre à vous connaître mieux. Il aura le temps de savoir ce que tu caches au fond de toi, d'apprendre comment tu es. Tu te dis que c'est dangereux en fait, de vivre ça. De faire ce que vous faîtes. Tu te dis que c'est bien trop insouciant que de vouloir s'aimer ainsi. L'insouciance. C'est tout ce qui pourrait traduire votre relation à ce moment-là. Enfin, c'est ce que tu penses. C'est ce que tu te dis. Serait-il d'accord avec toi si tu devais lui dire que tu vous trouves plutôt insouciant ? Tu ne sais pas, tu n'en sais rien. Tu as quitté la chambre quelques instants. Tu essayes de te remettre de tes émotions. Tout marche à cent à l'heure dans ta tête, tu sens encore tes joues rouges de gêne, de plaisir, d'envie, de désir, d'amour. Rouge d'amour. Tu trouves la métaphore plutôt belle. C'est lui qui te rend comme ça. Tu n'as pas pour habitude de montrer autant d'émotions sur ton visage, tu n'as pas l'habitude de laisser les gens lire en toi comme dans un livre ouvert. Mais lui, tu l'as laissé. Oui, tu l'as laissé comprendre tes sentiments, tu l'as laissé voir ton cœur. Il a pu apprécier la pureté d'un sentiment, quelques instants. Tu ne t'es pas caché derrière une attitude de sale gosse, derrière cet air las que tu peux afficher tellement de fois. Oh ça non, tu lui avais fait passer sur ton visage la plus sincère expression que tu puisses. Et tu vas le retrouver, parce qu'il ne faut pas le laisser seul trop longtemps. Tu ne veux pas qu'il pense trop, qu'il pense que tu ne veux plus de lui. Ce serait un tel mensonge que tu ne le supporterais certainement pas. Le rire qu'il lâche lorsque de mèches se rebellent te fait faire une légère moue d'enfant. Tu n'aimes pas trop quand on rit de toi, mais tu lui pardonnes, bien entendu. Tu soutiens son regard. Ou en tout cas tu essayes de lui résister, quelques instants. Mais tu n'y arrives pas. Tu fais un simple sourire, un petit sourire de rien du tout. Tu l'invites à y aller, à continuer, tu lui dis que c'est bon, enfin tu essayes de lui faire comprendre, il comprendra tu en es sûr. Tu baisses les yeux, tu as l'impression de rougir encore, mais tes joues n'avaient déjà pas perdu leur teinte, alors ce n'est qu'un impression. Tu ne peux pas rougir plus que de raison pour un simple doigt qui laisse tes lèvres entrouvertes, légèrement. Tu ne veux pas aller trop vite. Non, tu veux profiter de ce moment, tu veux simplement goûter au plaisir qu'il va te faire connaître. Tu veux vraiment profiter. Tu ne veux oublier que de ses gestes, aucunes de ses caresses, de ses regards, de ses sourires. Tu ne veux oublier chacun de ses mots, de ses souffles. Tu ne sais pas pourquoi. Il t'a dit qu'il resterait, qu'il serait là pour toi. Il te l'a promis non ? Pourquoi alors avoir peur de l'oubli ? C'est toujours cette crainte qui te prend les tripes. Tu voudrais l'oublier l'espace de quelques instants, tu voudrais qu'elle disparaisse. Tu n'as plus à avoir peur, tu ne dois plus. Pour le moment, tu dois simplement penser à lui. A lui et son amour. Tu dois simplement penser qu'il est l'homme qui t'aime.. Que tu es l'homme qui l'aime. Tu ne lui as pas dit, non. Mais il avait dû le comprendre, n'est-ce pas ? Tu attends tellement de lui en réalité, tu 'espères tellement qu'il te comprenne sans pour autant que tu ouvres la bouche. Tu voudrais presque qu'il lise dans tes pensées. Tu n'aimes pas trop parler, tu n'y peux rien. Ce n'est pas ton truc.
Tu es d'habitude si confiant, et avec lui, tout ces sentiments disparaissent pour ne laisser place qu'au doute, à la terreur, à la peur. Tu as vraiment l'impression de revivre ton adolescence, cette peur que l'on te laisse tomber, que l'on t'abandonne. Tu ne comprends pas. Tu aimerais tellement te montrer fort devant lui. Et tu essayes de faire passer cette force dans le baiser que vous partagez. Un énième baiser. Mais tu t'en fous, tu ne quitterais ses lèvres pour rien au monde. S'il ne fallait pas respirer, s'il ne fallait pas manger, s'il ne fallait pas simplement vivre, tu serais là, à l'embrasser sans cesse. Tu te souviens de la première fois que tu as goûté à ses lèvres. Ce n'était pas un vrai baiser, mais ça t'avait suffit. Et comme maintenant un long frisson avait parcourut ton corps. Tu as toujours cette sensation, tu ne sais pas comment il fait. Tu ne comprends pas. Mais chaque caresse qu'il te donne, chaque baiser te font rougir et frissonner de plaisir. Tu dois sûrement l'aimer pour ça aussi. C'est une bonne question ça, pourquoi tu l'aimes ? On risque de ta la poser un jour. Pourquoi est-ce que tu aimes cet homme ? Ton enfant risque de te le demander un jour, aussi. Il risque d'arriver avec les idées que les enfants se font lorsqu'ils sont à l'école, et il te demandera pourquoi tu aimes un homme. Pourquoi tu l'aimes lui, et pas quelqu'un d'autre. En réalité, tu ne saurais pas quoi lui répondre, tu ne saurais pas quoi lui dire. Tu l'aimes parce qu'il est lui ? Parce qu'il a l'air l'homme le plus sincère, le plus enfant du monde ? Ce ne sont pas des raisons valables te dira-t-on. Alors non, tu ne sais pas pourquoi tu l'aimes. Mais tu le fais, pour des raisons que tu t'inventes. On explique pas un coup de foudre, c'est tout bonnement impossible. Il te fait ressentir des choses que tu pensais avoir oublié, il te fait te sentir comme si tu existais réellement. Comme si tu étais important. C'est ça. Il te fait vivre rien qu'avec son regard, rien qu'avec son sourire. Son sourire. C'est ce qui te plaît le plus chez lui. Tu voudrais le voir sourire sans cesse, nuits et jours. Tu sépares vos lèvres lorsque le souffle se fit manquant mais tu n'écartes pas réellement vos visages. Tu laisses ton souffle s'échapper contre ses lèvres, tu laisses tes yeux se perdre dans les siens, bleus comme l'azur. Tu lui adresses un sourire, un grand sourire. Vous commencez à peine à vous aimer et voilà que tu es déjà heureux comme un enfant, que tu ressens une joie que tu ne saurais décrire. En vérité, tu ne saurais pas décrire grand chose de votre amour, juste... Tu saurais juste dire que vous vous aimez. Tant pis pour eux à qui l'idée ne plaît pas, tant pour ceux qui ne veulent pas voir votre amour. Tu n'en as rien à foutre. Et alors tu reviens prendre ses lèvres en plusieurs chastes baisers, rapidement. Tu passes tes mains sous son haut, tu viens caresser du bout des doigts sa peau, son ventre. Tu as envie de caresser sa peau, tu as envie de connaître chaque parcelle de son corps. Tu as envie d'apprendre par cœur la pureté de ses formes. Oui, tu voudrais vraiment tout savoir de lui, alors tu aventures ta main sur ses côtes, tes yeux n'ont pas lâché les siens. Le sourire précédemment enfantin sur ton visage se fit bien plus taquin, joueur. Et tu continuais de caresser sa peau sous tes doigts. Tu as en tête, une autre idée. Et il comprendra bien vite quand il sentira tes lèvres dans son cou, le parcourir de baisers doux et attentionnés. Tu veux l'entendre lâcher encore ce bruit, tu voudrais encore l'entendre, tu voudrais avoir ce plaisir. Alors tu t'amuses dans son cou, doucement, tu le taquines. Pendant quelques instants, c'est toi qui mène la danse. Mais tu sais très bien que ce ne sera pas le cas quand il se réveillera, tu sais très bien que ce n'est pas toi qui jouera avec lui, mais plutôt le contraire. Et l'idée ne te déplaît pas, loin de là.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Mer 29 Jan - 17:44
Tu sens ses dents dans ton cou. Il vient encore s’amuser avec ta peau sensible. Il n’est vraiment pas possible, surtout que tu es certains qu’il a compris que c’était un endroit plus que sensible. Et c’est peut être justement pour ça qu’il en profite, qu’il vient s’y amuser. Parce que tout ça n’est qu’un jeu. Un petit jeu dans lequel il attend que tu prennes les devants, que tu t’y mettes sérieusement, à cette danse de vos corps. Mais pour l’instant, tu ne fais qu’apprécier, tout en râlant en même temps –pour ne pas lui donner entièrement satisfaction. Tu émets des petits geindres de plaisir et de mécontentement mêlés, alors que tu n’es absolument pas mécontent. Bien au contraire. Tout ça pour lui montrer que tu as bien compris le message. Le message de tout ce qu’il a voulu te dire. Qu’il était consentant, que lui aussi voulait t’aimer comme un amant, qu’il était aussi l’homme qu’il t’aimait. C’était certainement la pire déclaration que tu n’aies jamais entendu –puisqu’il n’avait rien dit, mais tu adorais ça. C’était ton boulot aussi, de réussir à comprendre les sentiments que ressentaient les autres. Alors il était certain que Liam n’était pas un enfant, loin de là, et qu’il était bien plus difficile de comprendre ses sentiments que ceux des enfants, mais petit à petit, à force d’observation, tu avais bien vu. Tu avais bien vu les sourires sincères, les regards qui voulaient tout dire. On n’a pas forcément besoin de mots pour ce faire passer des sentiments, ou ce que l’on pense. Liam en était la preuve vivante, et ce n’était pas pour te déplaire, de devoir essayer de l’analyser, à force de devinettes et de jeux de séduction. Enfin.. Pouvait-on vraiment appeler ça un jeu de séduction ? Pour ta part, tu n’avais jamais cherché à le séduire. A l’origine, tu ne pensais même pas que ça allait finir comme ça. Oh, bien sûr, tu adores le fait que cela se soit fait, mais au début tu pensais réellement n’avoir aucune chance. Tu ne sais pas ce qu’il en est pour le brun, par contre. Mais alors vraiment pas. Tu ne le connais pas assez pour en dire quoi que ce soit. C’est peut être qui est étrange. Que vous allez vous engager dans une relation alors que vous ne connaissez rien, ou pratiquement rien l’un de l’autre. Les hobbies, ce que vous mangez, ce que vous aimez, rien. Mais peut être que c’est quelque chose qui est excitant, d’une certaine manière. Vous sortez ensemble, et puis après vous apprenez des choses l’un sur l’autre. Tu te croirais au Japon, presque. Mais vous n’êtes pas au Japon, et vous n’avez pas la mentalité de japonais. Vous êtes vous. Et sûrement que beaucoup de personnes de votre entourage trouveront cela bizarre que vous soyez sortis ensemble alors que vous ne saviez rien. Mais tu sais que dans quelques années, si vous êtes toujours ensemble, vous pourrez en rire. Vous dire que, ouais, c’était un pari de la vie, un pari d’amour. Qui sait, vous serez peut être comme « je t’aime moi non plus ». A vous détruire quand vous serez ensemble. Mais à mourir quand vous serez éloigné. Tu n’en sais rien, seul le futur le dira. Et peut être que tu es trop impatient, peut être que tu ne devrais pas tirer des plans sur la comète, peut être que tu devrais arrêter de penser à tout ça. Peut être que tu devrais tout simplement penser à l’instant présent, à ses lèvres sur ton cou, à son sourire d’enfant joueur, à son visage tout rouge. Peut être que tu devrais juste penser à ce que vous faites ici et maintenant, au lieu de déjà t’imaginer dans quelques années. Et tu penses que c’est exactement ce qu’il faut faire, alors tu arrêtes de penser, de réfléchir. Tu ne penses plus qu’à lui, qu’à la sensation qu’il te procure. Tu n’as d’yeux que pour lui, et tu as l’impression que tu n’as toujours eu d’yeux que pour lui, en fait. Ca t’effraie d’un coté, mais d’un autre c’est grisant. Tu te trouves pitoyable. Et pourtant fier. Tu as pleins de belles paroles qui te viennent en tête, que tu pourrais lui dire. Mais ce n’est pas une de tes conquêtes d’un soir. Ce n’est pas un mec avec lequel tu vas couché juste comme ça. Oh non. Il s’agit de l’homme qui est en train de te réchauffer le corps. L’homme qui est en train de te faire battre le cœur. Alors tu ne dis rien. Tu profites juste, c’est tout.
Tes pieds reculent un peu, alors que lui passent ses mains sous ton t-shirt. Tu frissonnes un peu, mais ne t’arrêtes pas de reculer, faisant suivre Liam qui avance à son tour. Et encore un pas, et tu finis dans le lit, allongé, avec Liam qui te tombe dessus. Il se relève un peu, restant malgré tout au dessus de toi, avec son sourire taquin n’ayant pas perdu de sa splendeur. Tu lui rends son sourire, tes yeux ayant retrouvés l’esprit joueur. Alors tu te relèves sur tes coudes, une de tes mains venant attraper la nuque de ton désormais, petit ami ? Oui, tu penses que tu peux l’appeler ainsi, maintenant. Tu lèves la tête, venant mordiller sa lèvre inférieure, avant de venir attaquer sa langue à coup de sa jumelle. Tu l’obliges à s’allonger sur toi, en profitant pour passer tes mains sous son t-shirt à ton tour. Tu remontes, frôlant son dos du bout des doigts. Arrivé aux omoplates, tu restes juste là, continuant de l’embrasser amoureusement, lentement, mais passionnément. Tu finis par manquer d’air, alors tu es obligé de stopper le baiser, les lèvres rougies par le mouvement de vos lèvres respectives se mouvant les une contre les autres. Tu attends qu’il ait lui aussi reprit son souffle avant de lui retirer précautionneusement son t-shirt, le faisant ensuite glisser sur le coté du lit, pour qu’il tombe juste à coté. C’était certain que tu avais juste envie de le jeter au loin, mais dans la position dans laquelle tu étais –c'est-à-dire en dessous de Liam, c’était un peu plus compliqué de le lancer que si tu avais été au dessus. Et sûrement est-ce pour cela qu’après avoir exploré le torse du plus jeune par voie du dessous, tu le fais se retourner d’un coup, inversant vos positions. Tu lui souris, et tout ton visage se transforme en un visage enfantin qui ne cherche qu’à jouer, et à avoir quelqu’un avec qui jouer. Tu viens lui embrasser le bout de son nez, et comprend bien vite en voyant sa moue qu’il n’aime pas être le seul à être dénudé de la sorte. Alors tu prends place sur ses hanches, t’asseyant dessus –mais pas trop pour ne pas peser de tout ton poids et lui faire mal. Tu hausses les sourcils de haut en bas plusieurs fois, comme pour lui dire que tu vas lui montrer quelque chose qu’il ne verra qu’une seule fois dans sa vie. Un petit strip-tease –bon okay, que du haut mais quand même. Tu te déhanches le plus sensuellement possible –et humainement possible pour un homme, en même temps que tes mains se croisent pour chacune venir chercher l’extrémité de ton t-shirt, l’enlevant lentement, très lentement, peut être trop lentement. Et en enlevant ton t-shirt, tu laisses ton immense tatouage dans ton dos à découvert. Mais tu n’y penses même à ça. A ce tatouage qui sont des ailes d’anges multicolores, qui tombent en cendres. Le t-shirt en main, tu le balances sérieusement par-dessus ton épaule juste après, pas comme celui de Liam. Tu le ramasseras plus tard, ce n’est pas grave. Une fois que tu es à ton tour torse nu, tu reviens poser tes mains de chaque cotés de la tête de Liam, venant lui voler un baiser papillon. Tu t’attaques ensuite à son tour, profitant de la parcelle de la peau qui est désormais totalement à découvert. Tu humes sa peau, tu la sens, la tâte avec tes lèvres, tes dents parfois. Tu profites parfois simplement du contact entre sa peau et tes lèvres, et c’est tout. Cela faisait combien de temps que tu n’avais pas pris le temps de simplement apprécier un contact de corps à corps ? Sans tes conquêtes, un vrai contact, sans l’alcool, quelque chose de vrai et de sincère ? Pas loin d’une dizaine d’année. Moins, bien sûr, puisque ton mariage est passé par là, puisque ton premier amour et ta femme sont passés par là. Alors tu profites autant que tu peux du contact avec la peau si parfaite, si lisse et douce, si jeune, de ton Liam, parce que oui, maintenant il est à toi, tu peux le dire. Tu veux le dire. Tu veux le crier au monde entier, à tous ceux qui l’ont touché, à tous ceux qu’il a touché. Tu pourrais même le dire à ses parents, à tes parents, leur dire que voilà, t’as passé de cap de ton ex. Tu relèves la tête, et vient fixer le plus jeune, pendant que ta main fait des petits cercles autour de son nombril. Et tu lui souris. Heureux. Amoureux.
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C. Liam Coxon
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Ven 31 Jan - 8:55
Tu ne peux pas t'empêcher de laisser échapper de légers bruits gênants lorsque sa langue effleure la tienne, lorsqu'elles se taquinent et s'amusent l'une contre l'autre. C'est plus fort que toi. Tu es écrasé sur son corps, allongé contre son torse, tu peux sentir son cœur dans sa poitrine, il peut sûrement sentir le tien qui bat très vite. Très fort. Qui s'est emballé bien plus lorsque ton t-shirt s'en est allé, lorsqu'il fut laissé de côté. Tu frissonnes lorsqu'il t'effleure. Chaque contact de ta peau contre la sienne t'arrache ce frisson si agréable que tu en redemanderais. Tu voudrais que ses mains soient toujours sur ton corps, qu'il ne bouge pas. Tu voudrais rester contre lui comme ça, ne pas bouger. Juste l'embrasser comme il peut t'embrasser, le toucher comme il peut te toucher. Juste rester comme ça, comme deux amants dans le feu de l'action, qui partage un amour, qui consomme cette passion passagère. Et ses mains passent encore sur ton torse, tu te crispes légèrement de plaisir alors que tu pousses un léger geignement quand vos positions sont si violemment échangées. Tu rigoles même, un léger rire d'enfant surpris et amusé de la façon dont il a fait ça. Son sourire ne peut que t'encourager à rire de toute manière, il a l'air d'un enfant. Tu aimes vraiment ce visage qu'il peut aborder, cet air si enfantin. C'est une chose à laquelle tu ne saurais résister. Tu tends le bras pour caresser sa joue doucement avant de légèrement tirer sur le bas de son t-shirt, il a l'air de comprendre que tu ne veux plus être le seul à être ainsi à moitié nu. Son attitude te fait de nouveau sourire, presque rire et doucement, trop doucement, bien trop doucement, il retira son t-shirt. Il l'enlève. Tu voudrais le lui arracher. Si tu t'écoutais, tu te serais redressé pour lui enlever, pour lui dire d'arrêter de faire le con. Mais d'un autre côté, ce spectacle te plaît vraiment. Il te fait sourire et tu apprécies tout de même le spectacle -parce qu'il faut dire qu'il est quand même plutôt bien fait... Et tu le laisses faire ce qu'il veut de toi, tu le laisses être le maître de ton corps. Oui, tu le laisses poser ses lèvres sur ta peau, tu le laisses t'arracher des frissons, de longs frissons, de plaisirs, de bonheur, de tout. Des frissons que tu ne voudrais réprimander pour rien au monde. Des frissons que tu apprécies vraiment. Et tu fermes les yeux pour apprécier le contact de vos corps, de vos peaux. Tu ne sais pas, tu voudrais que ça dure encore des heures. Tu voudrais que ces caresses durent encore et encore. C'est peut-être ça aimer finalement ? Tu veux prendre ton temps, tu veux faire ça bien. Tu ne veux pas avoir l'impression que c'est une chose que tu expédies, que tu envoies en l'air. Non, tu veux vraiment faire les choses bien. Tu veux qu'il apprécie autant que toi ce moment, et qu'il ne l'oublie jamais. Qu'il se souvienne toujours de votre première fois. Ensemble. Qu'il se rappelle toujours de votre amour.. C'est ça, au fond de toi, tu veux qu'il se souvienne toujours de votre amour. Que ce moment reste à jamais gravé dans sa mémoire. Que le sang qui coule dans ses veines se rappelle encore la chaleur de vos corps, de vos ébats bientôt partagés. Que son corps se souvienne du tien, qu'il se souvienne du moindre détail, des moindres endroits qui peuvent arracher à tes lèvres un doux son. Tu voudrais qu'il se souvienne la façon dont tu gémiras son prénom, la façon dont tu lui demanderas de t'aimer. Oh oui. Tu voudrais qu'il se souvienne toujours que tu l'aimes, que tu l'as aimé, que tu l'aimerais ? Oui, que tu l'aimeras certainement quoi qu'il puisse arriver. Peu importe ce que l'avenir vous réservera, tu l'aimeras et tu veux qu'il s'en souvienne.
Tes yeux se perdent dans les siens, encore. Tu fais un sourire. Tendre, heureux, amoureux. Tout autant que son sourire, tu lui rends. Tu essayes. Et tu te redresses sur tes coudes doucement. Lentement. Tu viens l'embrasser avant tendresse, tes lèvres contre les siennes, le mouvement passionné, ta langue qui vient rejoindre la sienne. Ce n'est plus le premier et pourtant, il te paraît tout comme. Tout te paraît être la première fois avec lui, comme s'l savait te faire redécouvrir le goût de la vie. Et tu le laisses de nouveau mener la danse de ce baiser alors que, passant tes bras autour de son cou, tu le forces à s'allonger avec toi, contre toi. Laissant vos souffles se refaire une santé, tu reperds tes dans dans son cou que tu marques une nouvelle fois. Bien plus rouge, bien plus grosse, cette marque est simplement là pour sceller tout ce que vous avez pu vous promettre, vous donner... votre amour. Et alors tu embrasses de nouveau ses lèvres plusieurs fois, laissant tes mains glisser dans son dos. Tu sens bien que la peau n'est pas lissé, tu sens bien que quelque chose est imprimé dans ce dos et tu es intrigué. Tes sourcils se froncent légèrement quand vos lèvres se séparent, mais finalement, tu t'en fiches. S'il doit te parler de quelque chose, il le fera n'est-ce pas ? Tu as confiance en lui, totalement. Tu sais bien qu'il ne te cachera pas quelque chose d'important, et s'il juge que tu n'as pas besoin de le savoir... Tu ne le sauras pas. C'est tout. Tu ne veux pas paraître chiant, embêtant. Tu ne veux pas faire le gosse avec lui, risquer de le perdre pour une simple crise de jalousie. Que dira-t-il quand il saura que tes mains partent trop vite ? Que ta violence, tu ne sais pas la réprimander quand la colère prend le dessus... Tu ne veux pas qu'il le découvre, tu voudrais que jamais cela n'arrive entre vous. Mais tu sais très bien que tu es doué pour gâcher les choses, pour les envoyer en l'air. Le bonheur ne dure jamais avec toi, c'est ce que tu te dis. Tu l'as prouvé à plusieurs reprises, pour ton plus grand malheur. Faut-il le prévenir, lui ? Que tu risques de briser son bonheur ? Non. Pas maintenant en tout cas. Parce que tu ne veux pas briser ce moment charnel, tu ne veux vraiment pas gâcher le partage de votre amour. Ca fait tellement longtemps que tu n'as pas senti ça, tu t'en voudrais. Trop. Parce que tu sais que ça arrivera de toute manière... Tu essayes de ne plus penser. Il ne faut plus que ton esprit te dérange, il ne faut plus qu'il vienne t'embêter, qu'il continue de te faire penser à ce genre de choses. Tu voudrais que pour quelques instants, il quitte ton corps, il se détache de toi pour n'être qu'à Tallula. Pour ne pouvoir profiter que de lui. De nouveau tu viens embrasser sa peau, tu laisses tes mains explorer son corps que tu commences à connaître, à apprendre. Que tu commences à deviner. Ton corps en demande plus, tu en veux plus. Mais c'est comme si devant lui, tu perdais tout tes moyens, comme si tu redevenais un enfant. Tu ne sais pas quoi faire, comment faire. Tu as peur de mal le faire. C'est surtout ça en fait. Tu as vraiment peur de mal faire les choses, de les faire comme avec tout le monde. Alors que tu voudrais montrer à Tallula qu'il est unique pour toi, qu'il n'est pas comme toutes ces personnes qui ont pu passer sur ton corps. Qu'il est bien plus important. Mais en même temps, tu veux faire bouger les choses, continuer ce que vous avez commencé, alors timidement, vraiment timidement, ton bassin vint se frotter son contre le sien. Comme une pucelle, comme un enfant pris sur le fait, comme gêné, tu rougis et tes dents viennent encore mordre ta lèvre inférieure alors que ton sourire taquin n'a pas su quitter tes lèvres. Et lentement tu recommences, un léger coup de bassin contre le sien, l'effleurant, t'arrachant un frisson de plaisir et excitation mêlés.
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Tallula N. Kinsella
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 3 Fév - 18:48
Tu sens son basin qui se frotte contre le tien, et tu ne peux réprimer un léger hoquet de surprise, en le sentant faire. Fallait dire que tu devenais de plus en plus excité, et cela se voyait en bas… Pas qu’un peu, en plus. La voix de Liam te donnait envie, tu n’y peux rien. En plus, zut, tu es des plus ravis de voir que tes petites attentions lui plaise. C’est vraiment un bon point pour toi. Alors tu émets un léger pouffement en voyant son sourire, en le voyant se mordre la lèvre ainsi. Tu reviens l’embrasser, encore et encore. Tu n’as l’impression que tu ne fais que ça, que l’action n’avance pas vraiment. Après tout, vous avez encore vos pantalons. Mais, tu t’en fous de tout ça. Tu veux juste profiter aussi longtemps que tu le peux de son corps, de sa peau. De son sourire qui t’illumine, de ses yeux rieurs et pleins de désirs. Lui aussi en veut plus. Comme toi. Et c’est avec plaisir que tu vas lui en donner plus. Mais d’abord tu t’occupes de ses lèvres si pulpeuses, si douces, que tu aimes tant. Si gonflées par les baisers que vous ne cessez d’échanger, mais c’est plus fort que toi. Tu l’aimes, ton cœur le crie, ton corps le montre, ta tête est pleine de pensées de lui. Alors tu continues à vouloir lui montrer combien tu l’aimes en mettant tes lèvres sur les siennes, en dévorant cette peau, cette langue, en mordillant, suçotant. Un baiser chaste, un baiser sauvage, un baiser langoureux. Il a droit à tous. Puis tu termines ta série de baiser par un petit suçon que tu viens déposer dans sa clavicule. Tu suçotes la peau, la mort légèrement, mais rien d’assez violent pour qu’il est mal. Puis tu reviens donner un coup de langue en voyant le bout rouge de la chair. Tu souris, totalement satisfait par ce que tu viens de faire. Tu lui souris, comme un gosse. « T’as vu. Maintenant, tu m’appartiens. » Vous n’aviez pas parlé depuis le début. Vous n’en aviez pas besoin. Mais tu voulais lui faire remarquer, lui dire que tu étais fier de toi, de ce qu’il venait de mettre à même ton corps. Ce n’était pas un tatouage, ni un piercing. Rien de ce qui pourrait rester à vie, mais à peine un jour ou deux. Et quand il disparaîtra, tu en referas un. Histoire de montrer à tous ceux qui auraient la mauvaise idée de vouloir le toucher, qu’il est déjà à quelqu’un. Que c’est trop tard pour tenter un truc avec lui, qu’il faut abandonner. Maintenant, il est à toi. Et tu espères qu’il le restera longtemps. Très longtemps. Alors tu repars à l’attaque, déposant des baisers papillons partout où tu passes, descendant peu à peu vers le haut du pantalon. Tu t’attardes sur son nombril, dont tu fais le tour avec tes lèvres, embrassant chaque parcelle de peau que tu croises. Tu veux lui laisser la marque de ton passage, de manière physique ou pas, tu t’en fiches, tu veux juste qu’il se souvienne que tu es venu. Que tu l’as embrassé partout où c’était possible, montrant ton amour pour lui, et pour son corps. Mais surtout pour lui. Tu veux qu’il frissonne en se souvenant de tes lèvres sur ta peau, qu’il rougisse en se souvenant des baisers torrides que vous avez échangés, qu’il soit excité en se souvenant de ton visage d’homme excité par lui. Tu voudrais qu’il ressente tout ce qui est possible de ressentir rien qu’en pensant à cette nuit que vous allez passer, rien qu’en passant à toi, rien qu’en fixant tes lèvres, tes mains, ton corps. Tu voudrais qu’il pense à toi autant que tu as pensé à lui cette semaine. Et pourtant, vous n’en êtes qu’au début… Alors tu prends ton temps pour déboutonner son pantalon. Boutonne qui te donne du fil à retordre, et que tu finis quand même par vaincre. Puis tu prends les deux extrémités du pantalon qui sont sur les hanches du plus jeunes, tu commences lentement mais sûrement à descendre le tissu en jean. Et peu à peu, la peau de Liam est de nouveau à découvert. Ton pouce glisse sur la peau que tu découvres peu à peu, que tu mets à nu. Arriver aux chevilles, tu souris à Liam, embrassant doucement ses genoux. Oh, bien sûr, tu auras tout le temps pour embrasser la peau de ses jambes désormais accessible, mais tout de même. Tu en avais envie, tout simplement. Tu passes le jean en dessous de ses pieds, et le pose par terre. Il a encore son boxer, mais tu ne saurais tarder à le lui enlever. Ou alors tu attendras qu’il te le demande… Tu ne sais pas trop. Pour l’instant, tu penses juste à profiter de sa peau nouvellement libre.
Et c’est ce que tu fais. Tu remontes, une main sur l’un de ses jambes, qui remonte en même temps que toi, effleurant doucement, du bout des doigts, sa peau. De nouveau à sa hauteur, tu viens lui voler un rapide baiser, avant de redescendre, te logeant entre ses jambes. Tu décides de commencer par en bas, puis de remonter petit à petit. Alors tu lui enlèves ses chaussettes, et tu embrasses ses chevilles. Doucement, longuement. Elles sont mignonnes, ces chevilles. Petite, minces, elles ne sortent pas trop de la peau, elles ne sont pas trop voyantes. Adorables. Tu remontes un peu, embrasses son mollet. Et tu continues comme ça jusqu’aux cuisses ; tu fais les genoux, de nouveau, l’arrière des mollets –en faisant faire de la gym à Liam en lui faisait lever un peu la jambe. Arrivé au niveau des cuisses, tu lèves de nouveau l’une de ses jambes, venant embrasser l’intérieur de la cuisse. Et tu en profites même pour suçoter légèrement sa peau, passant et repassant un coup de langue sur le suçon nouvellement acquis de Liam. A cet endroit là, tout le monde comprendra qu’il a quelqu’un. Même si tu espères sincèrement qu’il n’y aura personne d’autre que toi pour voir ça. Vraiment. Sinon... Tu ne risques pas d’apprécier. Pas du tout. Mais tu ne veux pas penser à ça. Tu veux lui faire confiance. Tu lui fais confiance. Tu penses, tu sais qu’il n’ira pas voir ailleurs. Il t’appartient, en même que tu lui appartiens. C’est un accord tacite entre vous, n’est-ce pas ? Et puis, ne sortez-vous pas ensemble ? Tu n’en es pas sûr, mais normalement si. Alors, quoi ? Tu ne veux pas penser qu’il serait capable de te tromper, tu ne veux pas passer que tu serais capable de le tromper après avoir bu. Tu ne veux pas, tu te refuses à te dire que tu en serais capable. « Tout mais pas ça », penses-tu. Tu essayes de chasser rapidement ce à quoi tu es en train de penser. Ce n’est pas le moment, tu ne crois pas ? Ah, mais tu as bien envie de rire un peu. Tu te reconnais bien là. Toujours penser à des trucs totalement négatifs, ou qui n’ont rien à voir avec ce que tu fais. Surtout dans ce genre de situation. C’est presque toujours là où tu penses à des trucs qui ont leurs importances, que tu te poserais presque des questions existentielles. Heureusement que cela ne va pas jusque là, hein. Tu reprends donc tes activités, changeant de cuisses, mordant tout doucement l’autre peau de la cuisse jumelle. Une fois que tu as fini ton « repas », tu effleures volontairement son entre-jambe où se trouve son membre, en remontant vers lui. Un sourire de prédateur au visage, des yeux de chasseurs. Tu es réveillé, et prêts à faire des… Merveilles ? Ouais, un truc comme ça. Tu reviens capturer ses lèvres, voulant lui donner encore plus envie, voulant qu’il t’en demande plus. Voulant qu’il cherche à en avoir plus, qu’il ne puisse plus te résister. Seulement s’il t’a déjà résisté… Tu passes ta main sur son torse, venant caresser de manière plus précise un de ses petits bouts de chaires roses. Tu lui fais un énorme sourire, venant lécher ta langue inférieur, et tu redescends, mais cette fois-ci juste un tout petit peu. Juste assez pour venir t’amuser avec l’autre bout de chairs, à l’opposé de celui que tu tortures de tes doigts. Tu donnes d’abord un petit coup de langue, avant de venir le sucer légèrement entre tes lèvres, venant mordiller juste à peine avec tes dents, infligeant une douce torture à Liam. Tu aimes ça, le goût de sa peau dans sa bouche, le toucher de son téton entre tes doigts, les sentant durcir tous les deux. Tu aimes voir qu’il réagit à ton toucher, tu aimes voir que c’est toi qui lui fais ressentir tout ça. Oh oui, tu adores te dire que c’est toi qui lui fait subir ces petites tortures que tu aimes tant, et de voir, de sentir son corps qui tremble sous tes doigts, sous tes actions. D’entendre son cœur qui bat aussi fort que le tien, à l’unisson. Comme un seul cœur, une seule âme. Un seul corps.
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C. Liam Coxon
Sujet: Re: « And all these rules don't fit, and all that starts can quit. What a peculiar state we're in. » | Liam. ♥ [HOT] Lun 10 Fév - 11:31
C’est de la folie. De la réelle folie. Il te rend fou, ses lèvres, son corps contre le tien. Ses caresses qu’il t’offre sans aucune retenue, le plaisir qu’il essaye de te procurer avec ses attentions. Oui, il te rend complètement fou. Tu sens déjà que ton esprit quitte ton corps, qu’il s’en va, qu’il en a marre. Il dit stop, il ne veut plus réfléchir, il te laisse vivre ça, profiter de l’amour que l’on te donne. Ton corps est à lui, entièrement à lui. Il le sait, il te l’a fait remarquer. Tu avais même esquissé un petit sourire en l’entendant, si fier, dire que tu lui appartenais. Il n’avait pas besoin de ça, tu étais déjà tout à lui avant. Mais c’est comme si ce suçon, ces suçons, concrétisaient le pacte. Votre pacte. Celui qui cèle votre amour, celui qui prouve que vous êtes l’un à l’autre et que vous partagez des choses tellement fortes que tu ne sais pas mettre de mots dessus, tu n’y arrives pas. C’est bien trop fort, trop dur. Tu aimes cette sensation. Celle de ne pas savoir quoi dire, comment expliquer tes sentiments. Parce que tu te dis que ce genre de choses sont alors uniques, merveilleuses. C’est un sentiment que tu ne ressentiras pas deux fois, que tu ne pourras partager avec personne d’autre que lui. Alors ça te plaît, tu ne veux pas dire simplement que tu l’aimes, non. Tu voudrais dire plus, mais tu n’y arrives pas, parce que tu ne sais pas ce qu’il y a plus haut que l’amour. Ca existe au moins ? Tu pourrais le dire. Que tu l’aimes à un point tel que ça n’existe pas, qu’en fait, votre amour n’est qu’une illusion, un rêve. Mais il n’est pas éphémère. Non. Tu espères qu’il va durer, longtemps, très longtemps. Que ses lèvres continueront de te rendre fou, de te faire frissonner comme elles le font à cet instant. Tu espères qu’il continuera à poser ses mains sur ton corps, à aimer tes formes, peut-être un peu trop maigres. Que pour toujours, tes lèvres s’écraseront contre les tiennes pour partager des baisers enflammés, doux, amoureux, passionnés, animés. Tu es peut-être comme un enfant qui espère qu’un rêve dure toujours, un peu comme Peter Pan qui ne veut pas grandir mais qui voudrait la fin de votre relation ? Tu te dis que c’est fou. Complètement fou. Vous vous connaissez à peine et tu voudrais déjà passer ta vie à ses côtés, pour toujours. Tu voudrais presque finir vieux avec lui. Presque, parce que la vieillesse te fait peur, parce que ça te dérange de penser à plus tard ; tu n’es pas capable de t’occuper de ton présent, alors penser au futur ? Il ne faut pas trop t’en demander. Déjà, tu te rends compte que dire que tu « en couple », c’est un avancement énorme pour toi. Ce n’est pas ton genre, plus ton genre. Tu l’as connu l’amour, puis finalement tu l’as évité. Quand il passait près de toi, tu l’envoyais loin, très loin. Tu ne voulais plus en entendre parler. Alors oui, dire que tu es… amoureux, avec quelqu’un, si vite, si rapidement, c’est déjà un grand pas pour toi. Et toute sorte de peurs s’empare de toi, elles sont là, bien enfouies et ne partiront pas. Et si tu n’arrives pas à contrôler tes actes ? Et si tu brises vos promesses ? Et si tes travers reprennent le dessus ? Et si finalement, tu foires tout, comme il arrive si souvent ? Tu ne veux pas y penser, ni même imaginer l’état dans lequel tu seras. Tu n’as pas le droit de penser à ça alors qu’il est là, contre toi, que ses lèvres prennent encore les tiennes pour partager un baiser qui t’essouffle. Ce sont tes favoris, parce que tu as l’impression d’avoir encore plus besoin de lui pour vivre, tu as l’impression que ta vie ne dépend plus que de lui et de ce qu’il veut faire de toi. Tu reviens toujours à penser que tu es tout à lui. C’est comme une évidence, comme si vous étiez… des âme-sœurs ? Au fond, tu trouves ça complètement ridicule. Tu n’y crois pas, à ce genre d’histoire. Tu ne crois pas au coup de foudre, au prince charmant, à l’autre moitié qui quelque part est faite pour toi… Tu n’y croyais pas dans tout les cas. Parce que maintenant, comment tu ne peux plus y croire ? Comment est-ce que tu peux dire que tu n’y crois pas ? Ce serait se foutre de la gueule du monde, te mentir, mentir aux autres. Tu n’as plus le choix, après tout. Votre rencontre, n’était-ce pas simplement le hasard ? Tu n’aurais jamais dû le rencontrer si tu n’étais pas parti faire le con. Tu n’aurais jamais dû le rencontrer si ton pote était un incapable… Si tu ne l’avais jamais embrassé, si tu ne lui avais jamais proposé de garder Judy, si… Trop de choses. Trop de choses à penser. Après tout, si tu n’avais pas voulu, vous n’en seriez pas là. Tu aurais tout fait pour le fuir… Oui. Le fuir. Si tu avais eu peur de l’aimer, tu serais parti en courant, mais quelque part, au fond de toi, tu avais confiance en lui. Sans le connaître, tu plaçais déjà toute ta confiance en lui. Sans le connaître, tu étais indéniablement attiré par cet homme. Pas par son corps –quoi que…, mais par son sourire, par sa façon d’être, par son regard, ses expressions, sa voix, ses paroles, ses mots qu’il choisit si bien, cette façon maladroite de se comporter en adulte. Tu t’es de suite dit « je voudrais tellement être comme lui » sans même le connaître, parce qu’il t’inspirait un sentiment que tu n’avais jamais connu jusque là, c’est comme du respect dans une forme bien plus poussée. Ouais, tu le respectes, comme tu peux, comme tu sais le faire. Enfin, tu essayes. Ca ne se voit peut-être pas, mais lui donner ton amour est déjà une forme de respect à tes yeux… Alors, le partager, c’est encore mieux. Tu te sens heureux, tellement heureux. Euphorique. Il y a certainement derrière ça, le rail de cocaïne que tu as aspiré, mélangé à cette sensation… Tu devrais avoir honte, de profiter de cet amour dans cet état, mais tu t’en fous ; il faudra qu’il fasse avec, qu’il se dise qu’il n’a pas vraiment choix, tu es comme tu es. Un jour, bien sûr, tu arrêteras. Tu feras tout pour arrêter. Parce que tu lui as promis, parce que tu peux mourir, parce que maintenant tu veux aimer la vie. Mais pas de suite. Pas maintenant, pas encore… Tu veux juste profiter. Encore un peu. Puis un jour, ça explosera sûrement entre vous pour ces conneries. Là, tu t’arrêteras. Tu comprendras certainement…
Tu gémis longuement lorsque ses dents attaquent tes grains de chaire, mais tu te retiens en suite, tes dents venant s’emparer de ta lèvre inférieure pour retenir tout son qui te ferait rougir encore plus qu’à présent. La sensation était trop forte. Tu es trop sensible à cet endroit, bien trop. Tu pourrais presque gémir à pleine voix si tu te laissais faire. En plus, il est cruel. Il s’attaque aussi au deuxième, histoire de bien te faire souffrir. Ô douce torture qu’il inflige à ton corps, ô douce torture qui risque de faire exploser ton bas ventre plus vite que tu ne le voudrais. Parce que tu attends depuis trop longtemps, ton excitation est à son comble. L’accumulation de toutes ces petites attentions risquent de te faire mourir, s’il continue ainsi. Un frisson traverse ton corps, un nouveau gémissement s’empare de la pièce. Tu essayes de te retenir. Parce que ça te gêne, parce que tu ne veux pas réveiller l’enfant qui dort près de toi –tu ne vis pas dans un appartement très jeune, l’isolation, ce n’est pas trop ça…-, alors tu fais le moins de bruits possibles. Tu te redresses légèrement, tu essayes tant bien que mal de lui redresser le visage et tu viens prendre ses lèvres tendrement. Tu ne veux pas paraître inactif, inutile à votre amour alors tu glisses tes bras fins jusqu’au pantalon du plus vieux, tu as ton regard planté dans les sien et tu souris. Vraiment, tu souris. Tu essayes de déboutonner tant bien que mal sans pantalon, tu essayes tant bien que mal de le faire glisser mais votre position ne te permet pas d’accéder comme tu voudrais à son corps, alors tu abandonnes une fois le pantalon glissé le long de ses cuisses. Et maintenant, maintenant. Tu le laisses faire ce dont il a envie de toi, tu le laisses de nouveau faire ce qu’il veut avec ton corps. « Tall… » Geins-tu doucement, près de son oreille, comme une demande muette.
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