Bonjour, je suis nathanaëlle 'nat' chrissy dixon-mills, et je suis né(e) le vingt-sept janvier à londres. Je suis donc âgé(e) de dix-huit ans. Je suis célibataire et je suis dans des études de théâtre. A côté de cela, on dit souvent de moi que je suis ambitieuse, rusée, fidèle, courageuse et intelligente mais également capricieuse, manipulatrice, hautaine, peste, et impatiente. On peut souvent m'identifier grâce à ma manière d'entortiller une mèche de cheveux autour de mon index, mon sourcil droit relevé lorsque quelque chose m'interpelle. Peu de gens savent que j'ai peur de la maladie (je suis hypocondriaque, c'est génial putain) et aussi des putains de clown c'est fdp avec leurs grandes chaussures. Dans la rue, on me dit souvent que je suis le sosie de nastya shmakova et je suis un(e) shine bright like a diamond. - Code:
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<pris>NASTYA SHMAKOVA</pris> ☇ 'nat' c. dixon-mills | Bon alors déjà, je vais me présenter parce que c'est quand même plutôt important ! Mon prénom est Leïna, mais sur la grande toile du rpg je suis connue sous le pseudonyme de nana. à la base, mais depuis quelques temps il a été rallongé avec un charmant "bite" haha donc nana.(bite) voilà c'est génial j'adore ! je vais fêter ma majorité dans moins de 2 mois car je suis née le premier mars (haha j'aurais pu naitre le 29 février, mais je suis sauvée !) ; vous le découvrirez rapidement donc autant vous le dire, je suis une fille haha, même si on dirait pas des fois. mais c'était pas ça que je comptais dire en fait à la base, mais mes doigts ont écrit à ma place. j'crois qu'ils voulaient vraiment le souligner au cas où. non en fait j'allais dire que je suis un vrai petit clown et à l'occasion je fais office de rayon de soleil à nez rouge parce que j'adore faire des blagues et soutenir les gens, c'est ma passion. du coup l'an prochain si j'ai mon bac j'aimerais m'inscrire dans une fac pour faire psychologie ! sinon plus légèrement mon film favori c'est "fight club" mais il est quand même à égalité avec "le temps d'un automne" qui me fait chialer comme une madeleine à chaque fois ! niveau musique, j'avoue que je suis totalement obsédé par le nouvel album des casseurs flowters en ce moment, Orelsan et Gringe sont littéralement mes Dieux en ce moment haha ; mais sinon je suis une très très grande fan de 30 second to mars que j'ai la chance d'aller voir en février et puis bah voilà hein, autant avouer je suis fan des One Direction et j'irais les voir en juin haha. Sinon je suis pas bien difficile, j'aime beaucoup de chose, style BBBrunes, Pete Doherty en "solo" et avec Babyshambles ; j'aime tout ce qui est Cinema Bizarre ou Indochine et Iron Maiden en passant par Mademoiselle K ou Superbus. J'adore Texas ou Miley Cyrus et Taylor Swift. Mon style préféré est pas vraiment défini puisque mes trois "artistes" favoris (Orelsan, 30STM et 1D) n'ont rien en commun. Et sinon comme il faut que je m'arrête de parler je vais conclure par le fait que mon plat préféré c'est les spaguettis à la bolognaise avec du parmesan, le parmesan c'est ma vie j'en mettrais partout haha ! Sinon j'ai oublié de dire que Nat est un scénario, celui de la belle et gentille Joe, que j'ai connu le forum grâce à Jeffrey aka le monsieur sexy avec Jack O'Connell et j'avoue que je craque totalement sur le contexte et surtout j'adore les couleurs utilisés pour le design, c'est super beau. Et enfin mais surtout hey jude ! |
J'ai toujours vécu ma naissance comme une malédiction. Alors qu'un frère que je n'ai pas connu sombré sous les coups d'un père que je n'ai pas connu non plus, je sortais du corps d'une mère dont je n'ai aucun souvenir, devenant alors, la sœur de Joe, meurtri par la perte de son frère jumeau. Une vie prise pour une vie donné, c'est la malédiction de la famille Dixon-Mills. Cling-Cling, souffrance et instabilité : voilà ce qu'aurait pu être ma vie si Joe n'avait pas été héroïque et avait enfin trouvé le courage d'appeler au secours. Je dois tout à deux femmes. Les deux femmes les plus fortes que je connaisse ; ma chère et tendre sœur Joan et mon incroyable grand-mère. C’est comme si je m’étais habitué à l’idée maintenant qu’une femme vaut mieux qu’un homme. Pourtant, j’ai eu une génitrice que l’on pourrait qualifier de faible. Préférant noyer ses soucis plutôt que de les affronter. Mais heureusement, je n’ai vécu que quelques mois aux côtés de ses parents maltraitants et peu aimant envers le petit être que j’étais. Bien vite, alors que Joe avait déjà été adopté par une famille, j’ai rejoins ce cercle familial tout neuf. Le père de Cléo est alors devenu le mien, alors que sa belle-mère est devenu officiellement, ma mère. Ils n’ont jamais été que mes parents adoptifs, je n’ai jamais vu que par eux et pour eux. J’avais fait intrusion dans leur famille et je me devais de les rendre fière. Un prêté pour un rendu. Ils m’accueillaient, bras ouvert dans leur famille déjà recomposé. Pourtant, c’est cette famille dans laquelle je me fondrais toute entière, ne devenant qu’un infime membre oublié si cela pouvait me laisser l’opportunité d’en faire partie. Grâce à eux, je n’ai jamais au grand jamais manqué de rien. Je suppose que ça a toujours été plus difficile pour moi que pour Joe, elle était consciente que ça n’était pas ça
« vrai » famille ; je l’ai longtemps ignoré et j’ai mit que quelques secondes à l’accepter. Ça n’était que des mots, que du sang. Et si Joe et moi étions liés c’était déjà ça. Ce n’était que des mots sur du papier, des signatures, de l’encre. Ça ne remplaçait en rien l’amour inconditionnel que chaque membre de cette famille a toujours eut à mon égard et a toujours su me montrer avec une attention toute particulière. Je n’ai été que comblé d’amour durant toute ma vie. Alors, pourquoi suis-je ainsi ?
Je suppose, que je ne pouvais pas rêver d'une vie plus cool. Et que c'est ce qui m'a rendu ainsi. Égoïste au possible du bonheur dont je semblais être la seule à avoir le secret. Tout me souriait. Mon ambition n’avait d’égal que mon talent. Et je brillais. Une luciole parmi les cafards comme j’aimais me le répéter seule, tard le soir. C’est sans doute pour cela que je n’ai jamais compris pourquoi mes parents n’avaient pas
« voulu » d’une fille comme moi. Comme si une nuance de leur psychisme m’échappait. Ce n’était pas qu’ils ne voulaient pas de moi à mon sens, c’est qu’ils ne pouvaient s’occuper de moi. J’ai probablement réussi à me convaincre de cette idée durant des années. Appréciant pourtant à sa juste valeur la famille dans laquelle j’étais, je ne pouvais que penser à celle dont je n’avais aucune nouvelle. Comme un trou béant de l’histoire de ma vie, le départ de tout : d’où venais-je, qui étais-je ? Errant sans base dans la rue, mon obsession pour cette famille inconnu est devenu rapidement source de tension entre ma sœur biologique et moi. De plus, j'ai longtemps jalousé sa relation avec Cléo. Elle qui ne jurait que par Noah, avait finalement réussi à accepter ce frère de substitution. Moi, je n'avais pas cette relation complice avec Cléo et même si j'ai toujours senti qu'il était de mon côté, je ne pouvais m'empêcher de pester dans mon coin en cherchant à avoir le même type de relation fusionnel avec quelqu'un. Seulement voilà, j'avais établit les bases de ma personnalité afin de me blinder contre une vie trop difficile et trop violente, tant et si bien que de mon caractère de petite peste égoïste imbu de moi-même avait fini par en énerver plus d'un : je n'étais que ça.
« Mais t’es devenue complètement dingue ou quoi ! »,
« C’est quoi ton problème avec ça hein ? »,
« Mon problème c’est que ma petite sœur veut retrouver des parents indignent, violents, droguées et alcoolique ! Tu te rends compte de ce que tu dis Nat’ ? Noah et moi on a souffert toute notre enfance pour que finalement un seul d’entre nous se sorte de là et toi tu voudrais y retourner, t’es devenue complètement folle ou quoi ? »,
« C’est pas parce que ça n’a pas marcher avec toi et Noah que ça marchera pas avec moi. »,
« Bien, tu veux les retrouver vas-y. Vas voir par toi-même. Vas retrouver ta mère en cure de désintoxication et ton père, ton cher père qui a tué ton propre frère, va voir cet enfoiré au travers de la vitre au parloir ! Vas-y si t’as que ça à foutre de ta vie d’adolescente ! Mais vient pas te plaindre après, je t’aurais prévenue. ». Je ne saurais pas vous dire ce qui m’a prit. Je regrette parfois d’avoir pu dire un truc pareil. Mais ça ne sortira pas de ma bouche. Les regrets ce n’est pas vraiment mon truc. Et puis j’ai beaucoup trop d’orgueil pour exprimer à voix hautes la demande d’un possible pardon. Du coup, j’ai pas lâché, j’ai été les voir mes parents. Et j’ai compris. Durant toutes ses années où Joe m’avait répété qu’ils n’étaient pas des gens bien, je n’avais fait que repousser une idée vraie. Un jugement profondément correct. Ma sœur ne crachait pas sa haine de manière désinvolte et sans fondement : c’était vrai. Ma mère n’était plus qu’un légume et j’étais sa première visite depuis des siècles. Le mot
« maman » n’a pas réussi à franchir mes lèvres en la voyant, elle n’était qu’un bout de mon ADN et j’osais tout juste imaginer dans quel état pouvait être les cellules qu’elle m’avait refilé ; ronger par la drogue. Je ne sais par quel miracle je suis ce que je suis alors qu’elle n’a cessé de détruire son corps à petit feu tout en m’attendant. Et je ne vous parle pas de mon père. Des semaines durant j’ai eu les doigts tremblants et le thorax comprimé en gardant dans ma tête le souvenir de ma mère-légume. Tant et si bien que lorsque le jour fatidique de la première véritable rencontre avec mon père, j’ai sauté le petit déjeuner et faillit m’évanouir en entrant dans la salle. Je me souviens même de la tenue que je portais. Croyant bêtement qu’une jolie tenue suffirait à me faire accepter par un être dépourvu de cœur, j’avais enfilé ma plus jolie petite robe d’été : beige claire avec un ceinture en cuir marrons entourant ma taille. Grosse erreur. Il m’a tout de suite reconnu, je le sais parce que j’ai pu voir l’étonnement dans son regard. Et surtout, il m’a tout de suite dit que je ressemblais à ma
« catin de mère ». Dès cet instant j’ai eu envie de fuir. La gorge sèche et les doigts tremblants, j’ai montré le pire aspect de ma personnalité à mon géniteur : ma faiblesse. Moi qui n’avait fait que me blinder durant 15 ans, je me retrouvais comme un petit moineau face à lui. Et il me l’a bien fait comprendre. «
T’es comme ta mère. T’es faible. Regarde-toi. Et combien de mec te sont passé dessus ? Petite pute. » A l’époque, j’étais encore vierge et très peu à l’aise avec mon nouveau corps d’adolescente. Et les mots si dur et si cru de la seconde partie de mon ADN m’ont profondément choqué et marqué «
T’as sucé le juge pour qu’il te laisse me voir ? Ca ne m’étonnerait pas, bouche à pipe. » Le rire sale qui est sorti de sa bouche ensuite m’a fait fuir, je n’ai pas prit le temps de raccrocher le téléphone et je me suis enfuis, des larmes brulantes coulant sur mes joues. Mon premier réflexe en rentrant chez moi, mon vrai chez moi, dans mon vrai foyer, avec ma vrai famille a été de retrouver mon père, celui m’ayant élevé et de me blottir contre lui. Les explications de cette effusion de tendresse de ma part ont semblait le secouer un peu. Mais comprenant mon besoin de connaitre d’où je venais, il n’a pas fait de commentaire, ce contentant de me rassurer et de m’aimer, à sa façon : sincèrement et avec tendresse. Je n’aurais pu rêver mieux comme réconfort après une rencontre si déroutante et blessante avec un homme pareil.
C’est presque un an plus tard que j’ai rencontré Jamy. Du haut de mes 16 ans, plus que jamais je savais ce que je voulais : la comédie. M’y jetant corps et âme et rencontrant par la même occasion une personne dont la passion était peut-être aussi vive que la mienne. Ça a fonctionné tout de suite entre nous puisque que nous nous sommes retrouvé à jouer les deux premiers rôles dans la pièce
« Romeo et Juliet » ; je ne sais pas si on peut faire plus cliché pour débuter une histoire d’amour. Au fil des répétitions et de notre découverte mutuelle de l’autre, tout est devenu simple et en même temps compliqué. Plus âgé que moi d’une année, notre relation n’a pas été au beau fixe tout le temps. Notre passion commune n’a pas non plus était toujours ce qui nous a rapproché car la réussite de l’un n’était pas forcément une bonne chose pour l’autre. Et pourtant, près d’un an plus tard, notre amour l’un pour l’autre était le même : fort et toxique à la fois. Nous étions incapables de faire passer l’autre avant la comédie, mais nous comprenions assez aisément que c’était un sentiment réciproque. En dehors des répétitions, nous passions beaucoup de temps ensemble, à faire des choses
« normales ». Nous sortions avec des amis, nous discutions de tout et de rien, nous écoutions de la musique et passions de longue nuit à parler plutôt qu’à dormir, blottit l’un contre l’autre sous une couette.
Et ce qui devait nous rapprocher nous a détruit par la même occasion. La symbolique première fois. Fatidique je dirais. C’est une sensation douloureuse dans les débuts et une douce chaleur qui vous emplit le bas du ventre par la suite. Et un instant de panique quand le latex se déchire. C’est prendre la pilule du lendemain en panique parce qu’on n’est pas parfaitement réglé, et faire des tests de grossesse quand même parce qu’on se sait dans une période à risque. Et ça finit par devenir le sujet de dispute principal et le manque de confiance qui s’installe. Parce que je refuse de le faire de nouveau, j’imagine qu’il le fait avec une autre. Et lui pense que ce n’est pas la peur mais parce que c’était nul. Et petit à petit on s’éloigne, on se dispute encore et on s’éloigne. Et le rideau rouge profond des regrets se referme sur une histoire d’amour dont je n’oublierais rien. Surtout par les sentiments dont je n’arrive pas à me défaire.
Incapacité à donner son corps. Un tatouage sur le flan : une plume, symbole de la douceur intérieur que je passe mon temps à cacher. La seule personne à en avoir jamais profité n’est autre que Jamy, pour qui je ressens encore des sentiments très fort mais dont il semble se foutre complètement. Parfois il m’arrive de fermer les yeux et de sentir encore sa main sur ma hanche. Et ça me fait peur parce que ça veut dire que je ne peux pas oublier. La question est alors : sommes-nous capable d’oublier notre premier amour ? Selon Joan, je fais aussi beaucoup trop attention à mon poids. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Bon, je ne suis pas le genre à compter les calories non plus mais c’est vrai que je n’accepte pas facilement de faire un écart le programme que je m’établis chaque semaine. Du coup parfois je ne manque absolument pas le même repas que le reste de ma famille, mais ça ne me dérange pas. Le truc c’est que ça pourrait devenir obsessionnel. Et ça me fait peur. Je ne voudrais pas que ça le devienne. Je fais attention, plus que la plupart des gens. Je fais du jogging, beaucoup, c’est une passion que je me suis découverte, grâce à Jamy aussi qui en faisait beaucoup. Et je n’ai jamais arrêté, trouvant que c’était un bon moyen pour réguler mon poids à l’instar d’une nourriture saine. Et dans tout les cas je reste une ado de 18 ans ! Et qu’est-ce que les ados aiment par dessus tout ? Faire la fête évidemment. Rentrer le samedi matin, avec une gueule de bois sévère et m’enfoncer dans mon lit l’estomac au bord des lèvres à l’idée d’avaler quoi que ce soit. Et vos parents qui savent, qui ont comprit maintenant et qui vous dépose une simple bouteille d’eau sans jamais vous dire d’arrêter de foutre vos vies en l’air. Cela au risque de vous voir entrer dans une colère noir parce que vous êtes
« libre » de faire ce que vous voulez, vous avez dix-huit ans après tout. N’importe quoi.
Du coup j’voudrais bien prendre du recul sur ma vie. Mais je ne peux pas. J’ai la comédie. J’ai des sentiments qui ne s’effacent pas. La trouille de coucher avec quelqu’un, même pour
« voir ». Et j’ai une famille. L’essence du bonheur, je devrais la posséder. Mais j’sais pas, je me referme comme une huitre à chaque fois. Et parfois, le bonheur c'est pas grand chose de plus que de prendre Liam dans mes bras et d'attendre qu'il me fasse un sourire.