« Ruben chérie, tu peux descendre, ton père et moi voudrions te parler. » ce n'est jamais bon quand ma mère me dit ça. Pourtant, d'aussi loin que je me souvienne je n'ai pas fais de bêtises. À ce moment-là, j'ai douze ans. Je suis du genre petit garçon tranquille, qui aime s'amuser. Quand j'arrive dans le salon. Mes parents sont assis sur le divan, mon père n'a pas vraiment l'air d'être d'accord avec ce qui va se passer, mais ma mère à l'air totalement décidée. Autant dire qu'il n'a pas son mort à dire. Ma mère est la douceur incarnée, toutefois dès l'instant où elle a une idée en tête, c'est impossible de la faire changer d'avis. Je vais m'asseoir en face d'eux. Je les regarde et me demande ce qu'ils peuvent bien me vouloir. Ce n'est pas le moment des bulletins, donc ce n'est pas une question de notes. Ma mère m'adresse un sourire rassurant. « D'abord, il faut que tu saches que ton père et moi t'aimons plus que tout. » Oula, ça ne sent vraiment pas bon. « On a toujours voulu un enfant, avec ton père, mais je n'ai jamais pu en avoir. » je arque un sourcil en entendant ça. Ce n'est pas logique ce qu'elle me raconte. Si elle n'a jamais pu avoir d'enfant, moi je suis quoi ? Un kiwi ? Ma mère me regarde avec une expression étrange que je ne lui connaît pas. Elle m'inquiéterait presque. Je me tourne vers mon père, lui pourras peut-être éclairer ma lanterne. Il soupire, passant une main dans le dos de ma mère « Ce que ta mère essaye de te dire c'est que tu as été adopté. Nous ne sommes pas tes parents biologiques. On voulait que tu le saches, que tu ne crée pas ta vie sur un mensonge. » Et bim une baffe dans la tronche. On figuré bien entendu, mais quand même. J'ai l'impression que le monde vient de s'écrouler autour de moi. Je m'attendais à tout sauf à ça. Adopté. Woaw. Ça veut dire que dès ma naissance on n'a pas voulu de moi. C'est rassurant. Ça aide au niveau de la confiance en soi. Je préfère partir, m'enfermer dans ma chambre, le temps de digérer tout ça. À la limite, j'aurai peut-être préféré être un kiwi.


Cette histoire est loin derrière moi, maintenant. Finalement, ce n'est pas plus mal comme ça. Si mes parents biologiques m'ont abandonnés c'est qu'ils ne me méritaient pas. C'est ce que ma mère me répète. Elle n'a pas tort. L'adolescence c'est emparée de moi. Je fais partis des sportifs de mon lycée. Faut dire que je pratique du sport depuis ma plus tendre enfance. Petit, on pensait que j'étais hyperactif, alors mon père m'a inscrit au basket, puis au volley. J'ai testé un bon nombre de sports depuis. Mais ce que je préfère c'est les sports de glisse et surtout les sports qui provoquent le max de sensations fortes. J'ai eu la chance de beaucoup voyager et donc j'ai pu glisser un peu partout. Que ce soit sur les vagues australiennes que sur les pistes suisses. Le pieds. J'aime les voyages. Je ne supporte pas trop de rester en place. Ma mère et moi adorons tout particulièrement l'Australie. Moi pour le surf et elle pour le climat.. On a une maison là-bas et on se pose là-bas quand on a marre de suivre mon père dans ses voyages. C'est à Sydney que j'ai suivis la majeure partie de mes études. Le lycée surtout, où j'ai rejoins l'équipe de basket. « Eh mec, y a une soirée ce soir, tu viens ? » je souris « Demande à un aveugle sil veut voir clair, toi. Bien entendu que j'y serais. » les soirées c'est un peu mon élément. J'adore ça et je n'en rate pas une.


« Un jour tu crois que tu te poseras avec quelqu'un ? » c'est Nina, ma meilleure amie qui me pose la question, allongée sur mon lit alors que je suis entrain de chercher un truc dans mon armoire. Elle a le don pour me poser des questions comme ça. Je continue de chercher dans mon armoire tout en lui répondant « Pourquoi faire ? Je peux avoir qui je veux, pourquoi me forcer à rester avec la même personne ? » c'est pas faux ça, pourquoi je me prendrais la tête à avoir une relation longue alors que je peux faire ce que je veux à l'heure actuelle. Je la sens se redresser derrière moi « Peut-être pour être aimé. T'as jamais essayé tu ne peux pas savoir si ça te convient. » Je hausse les épaules. Je n'ai pas envie de m'attacher. S'attacher c'est se permettre de souffrir et je n'ai pas l'intention d'autoriser ça. Ce qui m'importe le plus, c'est mes études et le sport. Le reste, c'est secondaire. Je ne lui répond pas, je l'entend soupirer. Elle sait très bien que la partie est perdue face à une tête de mule comme moi.


« Partir en Irlande ? T'es malade ! » C'est toujours Nina et ses questions, sauf que là elle fait les réponses aussi. « Non, tu ne peux pas partir comme ça, t'as pensé à ta mère et à moi ? » je suis entrain de faire mon sac, je n'ai prévenu personne avant de partir, parce que je savais très bien que ça allait se passer comme ça. « Oh ça va Nina, ce n'est pas la première fois que je pars en voyage et puis c'est important. » je ne sais pas vraiment en quoi c'est important, on m'a juste dit qu'on avait des révélations à me faire et c'est le genre de promesses qui me donne envie de tout lâcher pour en savoir plus. Et j'ai bien l'intention d'aller en Irlande. C'est vrai ça, je m'appelle O'Callaghan et je n'ai jamais mis les pieds là-bas, c'est étrange quand même. « De toute façon, mon avion part dans deux heures. Je t'appelles quand je serais là-bas. » la discussion est close. J'ai un petit pincement au cœur quand je vois son regard triste, mais je ne peux pas faire autrement. J'ai besoin de savoir ce que ce gars sait sur moi. Je dépose un baiser sur son front « Puis tu pourras toujours venir me voir. Ça doit être beau l'Irlande. »

Que l'Irlande tremble, Zéphyr vient tout dévaster sur son passage. Après tout le zéphyr à la base, c'est du vent.

PRENOM / PSEUDO GroggySoul  AGE 20 ans CONNEXION Always DOUBLE COMPTE ? Nope PERSONNAGE INVENTE OU SCENARIO Scénario COMMENT ES-TU ARRIVE(E) ICI ? Un certain Aidan qui m'a soudoyé    COMMENT TROUVES TU LE FORUM ? Super joli UN DERNIER PETIT MOT MOT