don't you feel how much i want you ?

J'aime sortir dans les cafés le soir. Si j'apprécie tellement cela, ne n'est pas pour les douces arômes de café brûlant qui circule dans l'air mais bien pour les personnes qui fréquente ces endroits. Ce soir-là, c'est Aidan qui a attiré mon attention. Il s'est levé, s'est approché de moi, s'est montré galant, ça m'a plu. J'avais besoin de me changer les idées et lui est apparu au bon moment, je ne pouvais laisser cette occasion. En général, je n'aime pas spécialement ramener quelqu'un chez moi, surtout pas une conquête. C'est mon appartement, mon chez-moi, mon cocon. Pourtant ce soir-là, il faut croire que je viens d'échapper à ma petite règle. Tout en l'attirant contre moi, je me plaque contre la porte de ma chambre et m'empare des lèvres d'Aidan avec ardeur. Cela fait exactement deux heures que nous nous connaissons. Il était dans ce bar, à coté de moi, on cherchait tous les deux de quoi passer notre soirée. Je me sépare de ses lèvres un instant et plante mon regard dans ses grands yeux noisettes. Aidan est canon, cette raison est suffisante pour lui faire l'amour non ? « J'espère que je ne serai pas déçue,» je glisse d'une voix suave en ouvrant la porte derrière moi, m'introduisant ensuite dans ma chambre. Je pose mes mains contre le torse du jeune homme et le pousse sur mon lit tout en lui lançant un regard complètement pervers. Une fois couché, je viens m'asseoir à califourchon sur son bassin et retire son t-shirt avant de venir caresser son torse tout en déposant des baisers dans le creux de son cou. Je remonte lentement jusqu'à ses lèvres que je me mets à mordiller tandis que ma main glisse le long de son ventre jusqu'à atteindre le bouton de son jean. « Je me demande bien ce qu'il se cache là-dedans. » Un sourire  étire mes lèvres et je déboutonne le bouton avant de glisser ma main à l'intérieur de son pantalon, au dessus de son boxer. D'abord doucement, je me mets à malaxer son sexe durcit tout en observant sa réaction. Je sais bien qu'Aidan et moi ne nous reverrons plus jamais après ce soir, et c'est justement ça qui me rassure. Je ne m'attache pas aux gens, je ne leur dis pas je t'aime, je n'envisage pas une relation durable. Pas d'enfant, pas de mariage, encore moins une co-habitation de couple.