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 Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. »

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Joan 'Joe' I. Dixon-Mills
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Joan 'Joe' I. Dixon-Mills
MessageSujet: Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. »   Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. » Icon_minitimeVen 6 Déc - 22:36


joan 'joe' i. dixon-mills
une dernière danse pour oublier ma peine immense je veux m’enfuir que tout recommence

   
NOM COMPLET ♦️ joan isabella dixon-mills  SURNOM ♦️ joe DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♦️ vingt huit décembre quatre vingt douze AGE ♦️ vingt et un ans NATIONALITE ♦️ irlandaise  ORIGINE(S) ♦️ britannique METIER/ETUDES ♦️ danseuse STATUT CIVIL ♦️ célibataire amoureuse ORIENTATION SEXUELLE ♦️ hétérosexuelle STATUT FINANCIER ♦️ aisé AVATAR ♦️ kaya scodelario CREDITS ♦️ Vanaheim et tumblr
   
j'ai perdu mon frère jumeau, Noah, à l'âge de trois ans (+) ma petite soeur est née le soir du décès de mon frère (+) mon frère est décédé sous les coups de mon père qui nous battait (+) j'ai été 'adoptée' par les O'Gara à l'âge de trois ans (+) j'ai longtemps été suivit pa un psychologue suite au décès de mon frère, persuader de le voir devant moi (+) mes premiers rapport avec le fils des O'Gara n'était pas des meilleurs (+) je suis la marraine de l'enfant de mon frère adoptif (+) je suis passionnée par la danse (+) je vis à Sligo depuis mes trois ans (+) expressive (+) facile de contact (+) ouverte (+) fêtarde (+) observatrice (+) rancunière (+) lève tard (+) têtue (+) pas vraiment fidèle (+) franche (+) j'ai des yeux particulièrement bleus (+) j'ai un tatouage dans le dos (+) j'ai la manie de repousser mes cheveux vers l'arrière (+) j'ai extrêmement peur de perdre les êtres qui me sont chèrs..
   


   
   
THIS IS THE STORY OF MY LIFE
Les mains sur les oreilles, les yeux fermés et les genoux relever contre ma poitrine, je me cachais dans le placard, apeurée. Les cris et les pleures de mon frère jumeau faisait coulé mes larmes. Partager entre l’envie de m’enfuir loin, très loin d’ici et celle de venir en aide à Noah, mon frère. Le cœur brisé, la peur et la faim au ventre, je descendais doucement les mains de mes oreilles. Mon frère ne criait plu, il ne pleurait plu non plu d’ailleurs. Les planches du parquet craquèrent, mes petits bras d’enfant s’enroulèrent automatiquement autour de mes jambes couvertes d’hématomes pour les serrer très fort contre moi. La poigné de la porte se tourna, je retenais mes larmes pour faire le moins de bruit possible et pourtant je savais très bien du haut de mes trois ans ce qui allait m’arriver. Un fin rayon de lumière perça le noir intense et lugubre de la chambre froide qu’était la nôtre. La lumière de la pièce s’alluma, je retenais mon souffle pour ne pas me faire entendre j’avais peur, j’avais faim et j’avais froid. Mon pied glissa dans le fond de l’armoire, mes mains se placèrent automatiquement sur mes lèvres. Je percevais le pas lourd de mon père s’approcher de ma cachette, mon cœur battait vite, mon cœur battait fort. Lorsque la porte s’ouvrit, laissant entrée la lumière dans ma sombre ‘boîte’, un cri aigu et strident sortit instinctivement de ma bouche et les larmes que j’avais si longuement retenues roulèrent de plus belle le long de mes joues. Mon paternel attrapait mon bras sans la moindre délicatesse, me tirant violemment hors de l’armoire pour me traîner littéralement jusqu’à la salle à manger. Mes larmes ne cessaient de couler le long de mes joues, je savais que j’allais vivre un des moments les plus longs de ma vie. Je pouvais voir mon jumeau non loin de moi, coucher au sol, inerte. Voyant mon père lever sa main, je m’y, par reflexe ma main devant mon visage, connaissant parfaitement, du haut de mes trois ans, la suite des évènements …

Une douleur vive au niveau de mon épaule me fit ouvrir les yeux. Par habitude, je me retenais de hurler de douleur de peur de réveiller mon père ou ma mère. Je me levais, sur la pointe des pieds rejoignant le bord du lit de mon frère le plus discrètement possible. J’attrapais doucement sa main, pour tirer avec délicatesse dessus de peur de lui faire mal. « Noah ? Noah, j’ai très mal. », lui murmurais-je du haut de mes cinq ans. Mon frère aîné de quelques minutes peina à se retourner vers moi. Son visage était couvert de bleus, mon cœur se déchirait à chaque fois que je le voyais souffrir. Mon jumeau allait mal, bien plus que moi. Certains de ses os étaient brisés, à cinq ans mon frère ne parlait toujours pas, par choix. Il se terrait dans le mutisme depuis l’âge de quatre ans après avoir compris que ses cris n’y changeraient rien. Nous étions tous deux des enfants non désirés. Ma mère avait tout simplement été violé par mon père un alcoolique violent. Ma mère, suite à cela est tombée enceinte de Noah et moi. Nous sommes nés à l’issu d’un déni de grossesse qui a cacher notre existence jusqu’au dernier moment. Comme quoi l’esprit est bien plus fort que le corps. C’est à la suite de notre arrivée que ma mère à commencer à fumer et à se piquer. Un père alcoolique et violent accompagné d’une mère violentée et toxicomane, je vous laisse imaginer la stabilité du foyer dans lequel nous avons grandi moi et mon frère. Il serrait ma main dans la sienne afin de me rassurée du mieux qu’il le pu. J’avais envie de le prendre dans mes bras, de le serrer contre moi, mais je ne pouvais pas le touché, le moindre contact le faisait souffrir et j’en avais parfaitement conscience. Le soir où je m’endormais assise à côté de son lit, ma main dans la sienne était bien loin d’être rares.

A l’âge de trois ans, ma vie à pris un tout autre tournant que celui que j’imaginais dans mon jeune esprit d’enfant. J’espérais, chaque jour, que toute cette violence cesse. Que mon frère me dise un mot, que nous ayons le sourire et que nous puissions jouer ensemble comme les autres enfants de notre âge. Malheureusement, les choses se passent rarement comme on l’aimerait.

Il était tard cette nuit-là. Noah attrapait ma main dans le noir le plus total, il la serait fort dans la sienne, collant sa tête dans le creux de mon cou comme pour se protéger. Mes yeux s’ouvraient alors aussitôt serrant la main de mon frère avec force pour le rassurée. « Il arrive Joe. », « Noah. », me contentais-je de souffler à voix base en posant ma main sur la tête de mon frère jumeau. Il avait enfin parlé, il m’avait enfin adressé un mot. Du haut de mes trois ans, je sentis comme une chaleur dans mes joues et mes larmes se mirent alors à couler. Ca faisait si longtemps que je n’avais pas entendu le son de sa voix. C’était comme si le temps c’était arrêté et que tout ce qui existait autour de nous n’avait plus aucune importance pour moi. Il se redressait alors toussant à s’en époumoner « Je t’aime Joe. », me murmurait-il en me regardant droit dans les yeux. Mes larmes ne cessaient de couler, je l’attrapais à plein bras oubliant les bleus sur nos corps. Alors que tout semblai s’améliorer, le cri strident de ma mère nous fit sursauter. « Lâche-moi espèce de sale ivrogne ! », hurlait-elle de l’autre côté de la maison. Nous retournions tout les deux dans nos lits respectifs apeurés. Ma couette recouvrait mon visage ce qui me donnait un semblant de sentiment de sécurité. « Et toi sale droguée ! Tu t’es vu avec ton gros bide de femme en cloque ! D’ailleurs j’aimerais bien savoir de qui il est celui-là ! », rétorquait mon père hésitant dans la suite de ses mots en raison de la forte dose d’alcool dans son sang. Le bruit d’une gifle se fit alors entendre avant celui d’une chute au sol. Je serrais ma couette dans mes mains, tremblantes et froides. Les lourds et instables pas de mon père frappaient contre le sol. Mes yeux se fermaient comme une barrière de protection supplémentaire. Un silence inquiétant s’installait avant que la porte ne s’ouvre brutalement. Il se précipitait dans la chambre, se ruant littéralement sur le lit de mon frère, son ombre se reflétait sur ma couette, il l’attrapait avec une telle violence. « Et toi sale mioche, t’as quoi à chialer comme une gonzesse ! », Noah ne répondait pas.  Je pouvais ressentir, sa peur, sa haine et sa douleur. Au bruit du claquement de la main sur la joue de mon frère, je compris très vite avec quelle violence mon père avait encore frappé. Je l’avais si bien compris que je posais la main sur ma joue comme si c’était moi qui m’étais pris ce coup. Lorsque je vis mon frère tomber à terre, je retirais ma couette et m’écriait avec colère, « NON ! », hurlais-je de toute mes forces. Mon père tournait alors la tête vers moi, un regard noir, glacial. Il s’approchait alors de mon lit, pour venir m’attraper par les cheveux. La douleur m’était devenue supportable, ce n’était rien par rapport à tout ce que j’avais pu ressentir par le passé. Mon frère, tenant difficilement sur ses jambes, se jetait mon père pour lui mordre le bras. Cette scène restera probablement dans ma tête pour toujours. Mon père, avec toute la violence et la puissance de ses bras, poussait mon frère en arrière. Sa petite tête d’enfant heurta le coin du lit, le laissant inerte au sol baignant dans une flaque de sang. Apeurée, je hurlais aussi fort que mes petits poumons d’enfant me le permettaient. Je pleurais, je ne comprenais pas mais le sang de mon frère répandu sur le sol m’effrayait. Mon corps, maigre et fragile, tombait sur le sol, les larmes aux yeux, arrachés entre la douleur des coups de pied de mon horrible père et la tristesse face à l’inertie de mon frère jumeau. La venue de ma mère dans la chambre fût une délivrance. Mon père cessait enfin de me frapper pour hurler après ma mère. Mon regard humide se posait sur mon frère, « Noah ? », demandais-je avec peine. Mes parents hurlaient, mais je peinais à comprendre ce qu’il disait. Les éclats de voix entre mon père et ma mère résonnaient dans ma tête sans que je ne puisse en comprendre le sens. Mon père  attrapait alors Noah dans ses bras, avec déni. Je les vis partir, le regard vide. Je ne comprenais pas. A bout de force je restais là à terre seule dans la pièce noire et ensanglantée..

Après quelques heures, je me redressais avec peine. Posant ma petite main sur mon ventre meurtrit. Je pris alors mon courage à deux mains, sortant de la pièce, j’attrapais le combiné du téléphone pour appuyer sur des touches au hasard. Lorsque j’eus enfin quelqu’un à l’autre bout du fil, je ne pus m’empêcher de me mettre à pleurer, j’ignorais de qui il s’agissait. « J’ai mal, j’ai très mal. Et Noah aussi il a mal, beaucoup. Il y a du sang, plein de sang, j’ai peur. J’ai très peur. », alors qu’une voix féminine me répondis sans que je sache le nom de cette dernière, elle tentât de me calmer et me posait tout un tas de question avant de me proposer de jouer à un jeu qui s’appelle « surtout ne dis rien et attends moi » ..

Les ampoules de la guirlande électrique de l’arbre de noël scintillait telle des étoiles dans le sombre ciel de la nuit. « Joan, ma chérie tu veux bien m’aider à mettre la table. », la voix douce et féminine me ramenait à la réalité. Je tournais vivement la tête, un sourire étirait alors mes lèvres. Elle était belle, douce et si différente de ma mère biologique. Je l’aimais, comme si c’était elle qui m’avait donné la vie. Je me levais alors pour l’aider à préparer la table pour le réveillon de noël. Ca faisait treize ans que moi et Nathanaëlle, ma sœur, nous avions été placée dans cette famille d’accueil en urgence. En repensant à ces treize années passées, l’image de mon frère inerte baignant dans son sang, me revint. Une vive douleur à l’arrière de ma tête me fit reprendre mes esprits. Je passais ma main dans mes cheveux, vérifiant qu’il n’y ait rien. Ce n’était pas la première fois que cette sensation me prenait, c’était comme si je ressentais la douleur que Noah avait eu ce fameux soir. A vrai dire, son décès avait changé ma vie. Tout c’était enchaîner à une vitesse folle. J’avais téléphoné, sans savoir à qui, j’avais téléphoné et comme dans un élan d’inconscience j’avais appelé à l’aide. Cette femme dont j’avais ignoré l’identité m’avais sortie de ce calvaire que je vivais à l’époque. Cette femme, c’était ma grand-mère, la mère de ma mère biologique. C’est elle qui avait remué ciel et terre pour que les services sociaux agissent rapidement. Ce soir-là, mon frère jumeau avait lâché son dernière soupire et ma petite sœur avait pris sa première inspiration. Une journée qui est à présent si sombre et si illuminée à la fois à mes yeux. Après quelques jours à peine, j’ai été retirée à mes parents, pour ma sœur, ce fût un peu plus long, quelques mois avait passés, mais je savais pertinemment que mes parents ne c’était absolument pas occupé d’elle durant ce temps. Finalement nous avions trouvé refuge dans une famille douce, charmante et très différente de la nôtre. Les premiers mois avaient été compliqués. J’avais peur, je n’osais pas dire un mot, le moindre geste brusque me faisait lever les bras devant mon visage pour me protéger, … On se souvient tous dans la famille O’Gara de mon premier repas dans le foyer, digne d’une crise de boulimie, il faut dire que je n’avais pas énormément mangé au cours de mes trois premières années. Mais à présent tout était derrière moi, enfin, presque tout. Mon frère me manquait affreusement. J’avais d’ailleurs emmené avec moi une peluche, sa peluche. Une girafe plus ou moins déformée et usée par le temps, elle s’appelait Sky, ce qui signifie ‘ciel’, Noah avait toujours été attirée par le ciel, les nuages le jour et les étoiles la nuit. Je revois encore ses yeux d’enfant émerveillés par l’immensité de l’univers.  Mon frère me manquait, une partie tout entière de moi me manquait en réalité, …

En ce qui concernait ma nouvelle famille, je considérais les adultes qui nous avaient accueillis comme mes propres parents. Il y avait un garçon aussi, Cleo avec qui j’avais quelques mois de différence.  Le père de Cléo était celui qui m’avait accueilli, en revanche sa mère, n’était pas l’actuelle femme de son père. Il y avait aussi ma sœur, la petite ‘starlette’ de la famille. Je l’aimais beaucoup, que dis-je énormément. Et enfin, il y avait ma grand-mère, ma sauveuse en quelques sortes. Une femme formidable que je voyais à présent tous les week-ends. J’ai énormément de respect pour toute ces personnes, elles ont tellement donnée pour me sortir de cette vie de douleur et de maltraitance, je le respectais et je leur devais énormément de chose …

« Mais t’es devenue complètement dingue ou quoi ! », « C’est quoi ton problème avec ça hein ? », « Mon problème c’est que ma petite sœur veut retrouver des parents indignent, violents, droguées et alcoolique ! Tu te rends compte de ce que tu dis Nat’ ? Noah et moi on a souffert toute notre enfance pour que finalement un seul d’entre nous se sorte de là et toi tu voudrais y retourner, t’es devenue complètement folle ou quoi ? », « C’est pas parce que ça n’a pas marcher avec toi et Noah que ça marchera pas avec moi. », « Bien, tu veux les retrouver vas-y. Vas voir par toi-même. Vas retrouver ta mère en cure de désintoxication et ton père, ton cher père qui a tué ton propre frère, va voir cet enfoiré au travers de la vitre au parloir ! Vas-y si t’as que ça à foutre de ta vie d’adolescente ! Mais vient pas te plaindre après, je t’aurais prévenue. ». Je claquais la porte derrière moi, outrée, désemparée et blessée par les paroles de ma sœur. Mes parents biologiques ne méritaient pas de connaître cette enfant. Ce qui me mettait le plus en colère dans tout ça ce n’était pas qu’elle soit curieuse de savoir, loin de là. C’était qu’elle puisse avoir l’envie, l’idée de leur donnée une seconde chance. Les mains enfoncées dans mes poches, je marchais la tête basse. Ma sœur était tout ce qui me restait de ma vie passé. Et à mes yeux il y avait un peu de Noah en elle. Après tout elle était née lorsqu’il s’était éteins. Je donnerais n’importe quoi pour elle à vrai dire. Je veille sagement sur elle sans pour autant la surprotéger, a vrai dire, j’ai même déjà été choppé quelques cols à la sortie de l’école à cause d’une amourette qui avait mal tournée, mais tout ça elle l’ignorait ou tout du moins c’est ce que je croyais. Malgré le fait qu’elle se comporte comme une peste à faire ses petits caprices de star et à jouer les mauvaises devant les copines, je savais très bien qu’au fond d’elle c’était une fille bien, une fille très bien même. Je sais qu’elle ira loin et je serais toujours là pour elle, après tout cette gamine était tout pour moi .. Après avoir longuement marché, je retrouvais Eliott, mon meilleur ami dans notre ‘Q.G’ habituel, une prairie vaste et déserte. Ce jour-là nous avons beaucoup discutés et j’ai beaucoup fumée aussi, mais ça c’est un détail. C’est à l’âge de dix-sept ans que j’ai touché à ma première cigarette d’ailleurs et ce n’est pas rare que de temps en temps je m’en allume une histoire de…

« Tu déconnes Cleo, mais comment tu t’es débrouillé mon gars ? », demandais-je à mon ‘frère’ les yeux grands écarquillés tenant la bouteille de vodka fermement pour ne pas la laisser tomber sous le choc. « Je sais, j’ai vraiment merdé mais je peux pas revenir en arrière, ça fait quatre mois que la machine est en route. », me répondit-il en attrapant la bouteille de vodka pour la porter à ses lèvres. « Quoi ? Mais pourquoi tu m’en as pas parlé avant ? », « J’ai appris ça ce matin. », « Outch, dure. », notre conversation s’arrêtait là. Cleo, allait devenir papa, c’était un véritable choque pour moi alors je ne voulais pas imaginer pour lui. Je lui tendis alors une cigarette avant d’en prendre une pour moi. Silencieuse. Cleo c’était tout comme un frère pour moi. Un frère mais aussi un ami et un confident. A vrai dire, on a fait les quatre cent coups ensembles. Avec à peine quelques mois d’écarts, on est sur la même longueur d’onde. Jamais l’un sans l’autre, il ne sait pas tout de moi et je ne sais pas tout de lui mais on sait l’essentiel. Au départ, rien n’était gagné entre nous, je le voyais comme un rival, un enfant qui voulait prendre la place de Noah, un ennemi en quelques sortes. Mais avec le temps, j’ai compris qu’il n’était pas Noah et qu’il ne cherchait pas à le remplacer, il cherchait simplement la sœur qu’il n’avait jamais eu. Durant notre adolescence on a fait les pires coups ensembles, notre première cuite, notre premier joint, faire le mur, humilié la petite peste du lycée, et j’en passe. A vrai dire, avec le temps j’ai appris à vivre avec Cleo ce que je ne pouvais vivre avec Noah…

Durant mon adolescence je n’ai pas toujours été un ange, il faut dire que j’ai enchaîné les soirées, les cuites et les joints. Mais je ne suis même pas certaine que ce soit lier à l’adolescence en réalité…  Cela dit c’est aussi à cette période que je me suis découvert ma passion pour la danse. Bêtement à un cours de gym. Une danseuse contemporaine professionnelle était venue faire une intervention dans la classe afin de participer à un programme pédagogique nommé ‘apprendre à se libérer’. J’aime beaucoup la musique déjà à la base et grâce à la danse je parviens à transmettre et à extérioriser tout ce que je peux ressentir au fil de la musique. J’y mets vraiment énormément de cœur et d’énergie. Je me suis longtemps entrainée et j’ai toujours été certaine que c’était là ce que je voulais faire dans ma vie…


« Joan, tu crois que ça existe le bonheur ? », je haussais les épaules silencieuse, je contemplais les nuages allongée dans l’herbe ma main dans celle d’Elliot. Nous étions souvent installé là, c’était notre repère, une prairie déserte où nous passions des après-midis voir des journées tout entière à contempler le ciel sans se dire un mot. Elli’ et moi nous nous connaissions depuis notre plus tendre enfance. Sa mère était la femme de ménage de ma famille d’accueille et il arrivait qu’elle me garde moi, mon demi-frère et ma sœur lors des soirées où les parents étaient occupés avec des personnes de leur rang. C’est donc par son intermédiaire que j’ai fait la rencontre d’Elli. Lui et moi sommes très différents et pourtant si proche. Nous avons su tisser entre nous un lien extrêmement fort et que l’on pensait indestructible. « Pour toujours », disait-il en gravant ses mots sur l’arbre où nous avions l’habitude de nous retrouver avant d’aller à la prairie que l’on connaissait si bien. « Et à jamais. », ajoutais-je avec un sourire en coin de lèvre comme j’avais l’habitude de les faire. Nous avons vraiment passé notre enfance ensemble et même si l’on ne dirait pas, Eliott était toujours fourré dans mes combines foireuses : faire le mur avec Elli’, collé avec Elli’, faire un mauvais coup à la petite peste de l’école avec Elli’, faire perdre toute crédibilité au beau parleur de la cours de récré, avec Elli’, … Jamais l’un sans l’autre c’était notre devise.. « Joe, tu penses quoi de l’amour ? », je me redressais posant mon regard sur mon meilleur ami pensant qu’il parlait de lui et moi, « C’est des conneries tout ça Elli. », il se redressait à son tour, « Je n’en suis pas si sûr tu vois. ». Je roulais des yeux avant de me recoucher dans l’herbe fraîche. « Je sais qu’un jour toi aussi tu y croiras Joe. », je restais silencieuse, sentant mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. Je fermais les yeux, faisant le vide dans mes pensées…

Puis ce fameux soir, alors que nous étions en soirée, un garçon un peu trop collant à tenter certaine chose à mon égard. Eliott, de nature si calme et posé s’est montré sous un tout autre jour ce soir-là. « Mais lâche moi espèce de pervers ! », dis-je tout en repoussant l’homme bien plus âgé que moi qui se permettait des mains un peu trop baladeuse à mon goût. Sans même que j’eus le temps de dire un mot de plus, le poing serrer de mon meilleur ami vint frapper de plein fouet le visage de notre aîné. Mes yeux s’écarquillèrent devant son geste plus qu’inhabituel. « Tu la touche encore une seule fois et ça va très mal se passer c’est claire ? », dit-il en l’attrapant par le col de son tee shirt, « Allez vient on s’en va. », m’adressait-il en me tendant la main. Je m’exécutais bien trop choqué pour en dire quoi que ce soit, moi qui le connaissais si clame et posé. « Merci. », dis-je d’une voix douce en regardant les étoiles brillé dans le ciel. « Tu sais Joe, c’est normal. », je tournais la tête vers lui, un sourire aux coin de mes lèvres. « Tu as beau ne pas y croire Joe, ce n’est pas parce qu’on ne croit pas en quelque chose que ça n’existe pas. », il tournait la tête  vers moi avec un regard si sûr de lui avant de prendre ma main. Il s’approchait alors de mon visage, je pouvais sentir son souffle contre ma peau, mon regard plongé dans le sien, nous nous échangions un baiser passionné avant que la sonnerie de son téléphone ne retentisse venant couper se moment de romantisme dont j’avais si peu l’habitude. Il se contentait d’un « j’arrive tout de suite » avant de raccrocher, son regard commençait à s’humidifier, je me redressais, consciente qu’il y avait un problème. « Que se passe-t-il Eliott ? », « C’est ma sœur elle a .. un problème. », je savais que sa sœur souffrait d’un problème cardiaque depuis quelques années déjà, mais il partit si vite que je n’eus pas le temps de lui poser la moindre question..

Le surlendemain, alors qu’il n’avait pas donné de nouvelles depuis, je le croisais à une soirée à laquelle on m’avait prévenu qu’il avait été vu dans un sale état. Alors que j’arrivais pour venir le sortir de là, Elli’ s’en allait au milieu de la foule pour me semer. « Eliott .. attends, reviens. », je n’eus pas le temps de le suivre que je le perdis de vu très rapidement. Après une bonne heure d’inquiétude à le chercher partout, je décidais de sortir pour m’en griller une  afin de calmer mes nerfs, à cran. En sortant, je trouvais Eliott, dans les bras d’une fille, entrain de l’embrasser à pleine bouche. Inutile de vous dire que la sensation de me faire planter un couteau dans le cœur me laissa sans voix. Je laissais tomber ma cigarette ainsi que mon briquet ce qui fis lever le regard d’Eli. Mes larmes commencèrent à monter, alors qu’il vint vers moi le regard confus et désolé, je fis un signe non de la tête avant de m’en aller en courant au travers la forêt qui longeait la route. Est-ce qu’il m’avait suivi ce soir-là ? Je n’en avais pas la moindre idée. Qu’est-ce qu’il c’était passé ? Je n’en savais rien. Je pensais à me rendre à notre « Q.G », mais finalement je me contentais de rentrer chez moi, le maquillage dégoulinant au rythme de mes larmes. Quelques jours plus tard, je me retrouvais dans la même église que lui, malgré ses regards, je l’ignorais refusant de lui adresser la parole, je n’étais là que par principe. Sa sœur était décédée, je la connaissais, je l’appréciais c’était la moindre des choses pour elle et sa famille, y compris Eliott. J’ai évité, ignoré et refoulé Elli’ depuis ce fameux soir, je me refusais de lui adresser la parole bien trop blessée par son geste.

A présent, nous sommes en deux mille treize et je vis toujours à Sligo, en Irlande dans la famille O’gara. Un père dans la finance et une mère dans l’enseignement de haut niveau, bien qu’il ne soit pas mes vrais parents, je compte bien qu’il le devienne assez rapidement à présent. Je suis devenue la marraine du bébé de Cleo, enfant qu’il élève seul puisque la mère a pris la fuite après avoir pris peur face aux responsabilités qu’impliquait un enfant. Ma sœur quant à elle devient de plus en plus peste, l’âge ou le domaine dans lequel elle s’épanouissait lui montait probablement un peu trop à la tête. Même si au fond, je sais qu’elle se donnait simplement un genre. Quant à moi, j’évitais toujours Eliott, bien trop blessée par ce que j’avais pris comme une trahison. Je pratiquais à présent la danse en qualité de professionnelle. Je suis d’ailleurs en train de participer à la mise en scène d’un spectacle. En réalité il s’agit d’une école de danse ou les enfants participent à une action pour la recherche pour le cancer, j’y suis chorégraphe. Et la moitié des bénéfices sera reversé à une association pour la recherche. Je donne aussi quelques cours particuliers et j’ai dans l’idée de rejoindre une troupe de danseur à long terme. Tout du moins c’est dans mes projets en tout cas. Il m'arrive aussi fréquemment de me rendre à la maison de retraite, je m'y occupe de ma grand-mère, je participe d'ailleurs financièrement aux frais comme je le peux, même si ma famille adoptive à largement les moyens, je tiens à y mettre du mien, je dois énormément à cette femme.

   
YEP, I HAVE A LIFE
PRENOM / PSEUDO ♦️ ashlynn/nj  AGE ♦️ vingt ans CONNEXION ♦️ 7/7 ou 2/7 -internat oblige- DOUBLE COMPTE ? ♦️ plus pour l'instant PERSONNAGE INVENTE OU SCENARIO ♦️ inventé  COMMENT ES-TU ARRIVE(E) ICI ? ♦️ je suis administratrice COMMENT TROUVES TU LE FORUM ? ♦️ il est tout beauw brilUN DERNIER PETIT MOT ♦️ mot

   
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Joan 'Joe' I. Dixon-Mills
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MessageSujet: Re: Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. »   Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. » Icon_minitimeDim 2 Fév - 20:59

C'est ce que je pense !

C'est mon opinion.
Placer un checked après le value="chiffre" mais avant le > de votre choix.

   01. Pour toi quand on te parle de ragot c'est :
   

    « je sais rien, j'ai rien vu, rien entendu. laisser moi tranquille. »
    « des ragots où ça ? on a parler de moi ? »
    « mais de quoi tu me parles ? »
    « j'ai rien à cacher, vous savez déjà tout de toute façon. »
   


   02. tu apprends qu'on dit que t'as coucher avec ton coach sportif. ta réaction serait plutôt :
   

    tu soupire, « j'ai pas de temps à perdre avec ces conneries. »
    tu souris, « et c'est pas la première fois ! »
    tu ris, « tous le monde le saurait déjà si j'avais coucher avec. »
    tu rougis, « je sais pas, je dois partir chez ma tante quelques jours..mois. »
   


   03. A la bibliothèque tu entrevois que quelqu'un consulte un article qui parle de toi :
   

    de toute façon, tout le monde le savait déjà, tu l'as annoncé publiquement avant même qu'il ne soit publié.
    tu te fais tout petit, pourvus qu'on ne t'ai pas reconnu.
    tu glousses, pour qu'on remarque que tu es là.
    tu traces ta route, ça t'intéresse pas ce genre de truc. une fois à la maison tu vas jeter un oeil, juste 'histoire de'.
   


   04. Pour te protéger des ragots tu serais prêt à :
   

    déballer les moindres détails de la nuit passée enfin presque ..
    disparaître pendant des jours voir des semaines.
    t'as pas besoin de t'en protéger puisque tu t'en fiche.
    te protéger, c'est quoi cette blague ? j'en rajouterais même !
   


   05. les têtes pour toi c'est :
   

    la meilleur chose qui puisse t'arriver.
    rien du tout.
    la pire chose qui puisse t'arriver.
    une perte de temps, tu dis tout à tout le monde.
   


   
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Joe † « si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. s’il vous répond c’est que vous êtes schyzo. »

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» : Vous savez, il y a bien longtemps que j’ai cessé de me demander pourquoi la folle faisait des choses folles… #Maddie

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