01. La vie est un poison. Tu n'as jamais connu ton père. Cet homme qui aux dires de ta mère était un homme bon et plein de compassion. Étrange d'entendre toutes ses qualités émaner de la bouche de ta tendre mère tout en sachant qu'il est mort d'un accident de voiture en état d'ébriété. Était-ce un alcoolique notoire ? Tu ne le sauras sans doute jamais. Tout ce que tu sais c'est qui l'a lâchement abandonné ta mère après avoir tiré son coup. Pour toi ce n'était qu'un connard parmi tant d'autres. Ton enfance tu as su la vivre sans ton paternel. Les autres gosses pouvaient bien se foutre de toi, ta mère était là pour ramasser les pots cassés jusqu'à ce qu'un autre type ce pointe du jour au lendemain aux bras de ta mère. Difficile pour toi d'imaginer un autre homme dans cette demeure misérable où tu as vécu plus de treize ans seul avec ta mère. Tu as toujours su te débrouiller malgré les emmerdes. Mais le voilà, lui avec son sourire hypocrite, son visage presque difforme et ses mains baladeuses divaguant sur le corps de ta mère. Tu as envie de gerber. Malheureusement, tu n'as pas ton mot à dire dans cette histoire. Tu n'es qu'un gosse en plein début de l'adolescence. Ton esprit ne cesse de t'envoyer des signaux d'alertes. Ce type est le mal incarné mais ta mère est bien trop captivé par lui pour réagir. Ta vie c'est de la merde, la sienne aussi mais voilà que tu plonges avec elle dans l'enfer.

02. Ton désespoir contre le sien. Tu n'es même plus capable de pleurer. A force d'entendre les hurlements de ta mère ainsi que les supplications qu'elle lui murmure aux oreilles face à la brutalité de ses coups. Il la frappe sans ménagement et toi tu es impuissant face à tout ceci. Tu as déjà eu l'audace de te mettre devant pour la protéger mais celle-ci te menace de ne plus le faire. Elle aime cet homme à en crever même plus que son propre fils malgré les coups et la dureté de ses paroles. Tu te bouches les oreilles, cherchant la moindre issue à cette vie plus que misérable. Mais il l'a frappe tellement fort que ses hurlements son assez perçants pour que les voisins appellent les flics. Deux jours qu'il n'est plus l'a. Deux jours qu'il se trouve en garde à vue. Deux jours ou ta chère mère te supplie de trouver un moyen de le libérer. Deux jours ou le visage de ta mère te donne la gerbe. Deux jours ou tu penses à tuer ce type. Deux jours ou tu rêves du sang de ce monstre sur tes mains. Tu ne comprends pas vraiment la loi de ce pays, ni comment les flics peuvent être aussi cons mais le voilà de retour chez toi. Ta mère sort de sa torpeur et l'enlace. Tu crois rêver mais tu as plus l'impression de voir la connerie humaine sous tes yeux. Genre la victime amoureuse de son bourreau. C'est comme un déclic chez toi. Tu as envie qu'il disparaisse. Qu'il crève pour ce qu'il a fait subir durant toutes ces années à ta mère. Alors, dans son sommeil tu le poignardes. Tu vois son visage horrifié par la surprise et la déchirure de sa peau sous les coups de couteau. Et tu ris. Putain tu ris tellement. Tu trouves cela tellement jouissif de le voir crever sous tes mains et tu continues à le poignarder sans te rendre compte des dégâts que tu provoques sur son corps. Ta mère hurles mais tu continues. C'est pire que dégueulasse dans la chambre. Une vraie boucherie mais t'es tellement euphorique et tu ne te rends même plus compte que des menottes sont attachées à tes poignets. Tu as pété un plombs mais tu as tué cet enculé. Ce monstre qui frappais ta mère. Malheureusement, c'est toi le monstre et pas lui. C'est du moins ce que tu lis dans les yeux de ta mère. C'est à cause d'elle que tu te retrouves en prison. Sa trahison te fais mal. Toi qui était prêt à tout donner pour elle.

03. Ta faiblesse. Deux ans d'emprisonnement. Deux ans de souffrance. Tu n'es plus trop sûr de vouloir survivre. Pourtant tu te bat chaque jour dans cette foutue cage. Tu ne veux pas périr. Alors tu frappes le premier venu qui ose se confronter à toi. Le problème c'est qu'avec lui c'est totalement différent. Tu as l'impression que son comportement te pousses à le confronter sans cesse. Tu détestes les types dans son genre. Ce mec arrogant, trop narcissique pour ouvrir sa grande gueule. Sauf qu'un jour tu as joué au plus malin et tu t'es pris un coup de poing tellement violent que tu as eus du mal à t'en remettre. Tu as voulu te venger, lui faire bouffer toutes ses dents malheureusement il était bien trop fort pour toi. Tu n'est pas vraiment sûr de vouloir donner un nom à votre relation. Elle est bien trop spéciale, universelle pour la définir. Tu as voulu jouer avec le feu, te voilà perdu. Tu n'as jamais cherché à vouloir lui plaire mais à force tu as pris goût à ce jeu diabolique. Deux ans durant lesquels tu n'as cessé ce jeu de séduction dont tu pensais être le plus rusé. Tu ne t'es jamais réellement douté que c'était lui qui te menais par le bout du nez. Lui, qui te rendais dingue à chaque réplique. Ta peine d'emprisonnement s'est finalement terminée mettant fin à ce jeu puéril jusqu'au jour où tu es tombé sur lui dans la rue. Tu n'es pas certain de vouloir savoir ce qui avait bien pu se tramer dans ton d'esprit mais étrangement tu n'étais plus prêt à jouer le joyeux Pacha, sûr de lui. Après tout, il était le vainqueur dans cette partie. Sauf, que les choses ne s'oublient pas et lui il ne t'a guère oublié.

04. La liberté à un prix. La vie est loin d'être belle pour toi surtout à Sligo. Certains souvenirs refont surface. Mais tu survis un peu chaque jour. Ta mère est morte en se suicidant lorsque tu étais en prison. Elle n'est jamais venue te rendre visite. De toute façon, tu étais à ses yeux le fils indigne qui a supprimer l'homme de sa vie. L'homme qui lui défigurait le visage à chaque coups. Tu ne sauras jamais non plus si elle est morte de culpabilité pour t'avoir foutue en prison ou bien par le vide sentimental de cet homme assassiné. T'es libre maintenant. Libre de hurler sous tous les toits que tu es dérangé. Libre de baiser qui tu veux. Libre de vivre ta vie. Libre de tout. T'es kinésithérapeute. Tu n'as jamais su dire pourquoi tu t'es engagé dans cette voie là. Mais ça te plaît d'aider les gens. Tu as besoin de contenir cette violence qui te bouffe chaque jours. Alors tu aides du mieux que tu peux les gens à retrouver leurs autonomies. T'es pas Superman mais t'aimes être considéré comme tel.

PRENOM / PSEUDO ♦ Bubble² ou Paco pour les intimes.  AGE ♦ 22 ans. CONNEXION ♦ Durant mes jours de repos mais plus en soirée. DOUBLE COMPTE ? ♦ Le petit Ritale Paco Prada. PERSONNAGE INVENTE OU SCENARIO ♦ C'est un scénario du plus beau, Sevan(a).  COMMENT ES-TU ARRIVE(E) ICI ? ♦ Par l'opération du Saint-Esprit. COMMENT TROUVES TU LE FORUM ? ♦ C'est le plus beau (a) Un coup de cœur ! UN DERNIER PETIT MOT ♦ Je vous kiff bande de glands.